Désolée, si le reportage hebdomadaire ne se termine qu'aujourd'hui, mercredi ... Mais dimanche, après la rando, je ne pouvais vraiment dire qu'une seule chose :
J'espère que le
vous aura permis de patienter.
Merci à Paula et à M-I de leurs messages stimulants !
Et voici la suite et la fin de nos aventures ...
Le 14 février au matin, par - 4 °, nous étions tout de même neuf au rendez-vous dominical de RDA ( Rando-Découverte-Amitié)
Et nous avions le sourire, malgré le froid du matin, car la lumière était belle et la matinée promettait d'être ensoleillée.
En promenant votre souris sur la photo, vous découvrirez le prénom de cette charmante jeune fille, à gauche ...
Deux voitures suffisent à emmener tout ce petit monde, en direction de Magny en Vexin,
dont dépend Arthieul, le petit village qui sera le point de départ de notre randonnée.
Il est 9 heures, et nous voici à Arthieul, dans la rue du Bois Pierre.
Un petit problème de guêtres retarde quelque peu notre départ, mais le groupe attend gentiment et patiemment.
L'expérience au service de la jeunesse !
Il paraît que j'ai un look d'enfer !!! Hé hé ! Tu aurais dû faire un gros plan, chère M-I !!!
Afin de limiter le risque de chutes, nous évitons la patinoire ! Cependant ... chute il y eut, mais chut !!!
Une de nos randonneuses est très fière ( et je la comprends ) d'être accompagnée aujourd'hui de sa fille.
Après quelques centaines de mètres, sur la célèbre Chaussée Jules César,
nous bifurquons à gauche sur le Chemin Rural qui va nous mener jusqu'à Nucourt.
Il est 10 h 15 et nous approchons de l'église de Nucourt, si particulière par sa situation à l'écart du village.
Nous traversons bientôt le Chemin de la Cressonnière.
Sur notre droite, à la croisée des chemins se trouve un calvaire.
Non, le porche érigé à l'entrée du cimetière de Nucourt n'est pas un vestige bâti ici il y a plusieurs siècles, comme certains pourraient le penser en admirant cette splendide construction de pierres taillées usées par le vent.
Il s'agit en fait du porche d'entrée de la propriété de la famille Groult, aujourd'hui Durosay.
A la fin des années 50, lors de la rectification du tracé du Chemin Départemental 206, dénommé rue de la gare, il a été nécessaire de démolir le mur de clôture des ateliers de charronnage de M Groult et, donc, le porche.
Devant la majesté de cette construction, l'ingénieur de la DDE de Magny-en-Vexin, ( service dont le nom de "Ponts et Chaussées" est resté dans les mémoires ), a eu l'idée de la reconstruire à l'emplacement que nous connaissons aujourd'hui.
M Pivard, c'est son nom, a donc fait numéroter toutes les pierres et, telles un jeu de construction grandeur nature, elles ont été remontées devant l'église.
Une plaque de céramique rappelant cet historique a été dévoilée par Mme Suzanne Durosay et M Jean-Marc Gernigon lors des cérémonies du cinquantenaire des bombardements de Nucourt, le 26 juin 1994. ( source nucourt.fr )
Approchons-nous un peu de cette église entourée de son cimetière qu'il nous faut traverser pour accéder à l'entrée.
"L'église St Quentin de Nucourt est un site inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Elle est très éloignée du village sans qu'il y ait d'explication objective. Elle est entourée de son cimetière. Et elle surplombe la source de l'Aubette.
L'évolution architecturale de l'édifice est remarquable. Les remaniements courent du 12 au 16ème siècle, c'est à dire de l'époque romane à la Renaissance. La dernière tranche est interrompue à l'occasion des guerres de religions.
A l'époque primitive l'édifice est simplement composé d'une nef et d'un chœur dont il ne subsiste que le clocher central. Au 13ème siècle l'abside est remplacée par un chœur à 2 travées. Deux chapelles sont ajoutées. Au 16ème siècle la nef est remaniée avec l'adjonction de 2 bas côtés. Enfin, une tour est érigée pour remplacer le clocher central. Elle est inachevée. Ce clocher dépourvu de beffroi, dans le style de Gisors est attribué à Jean Grappin." ( source bibliothequedenucourt )
Toutes ces explications nous ont creusés, et après une petite collation, nous nous remettons en chemin.
Dix jours auparavant, à la même heure, certaines et certains d'entre nous étaient chaussés de raquettes...
J'en étais, et je peux affirmer que nous vivions des moments intenses ...
Yvette est bien aventureuse aujourd'hui !
En 1944, les Allemands utilisèrent des carrières voisines de Nucourt, pour le montage des fusées V1. Ces carrières ont été bombardées par les Alliés pour tenter de détruire ces bases. Le village a alors été rasé à 80%. Les carrières ont été murées depuis. (Source communes-francaises.com)
Les autres randonneuses l'observent ... de loin !
Un de nos photographes s'aventure également ...
Pour ma part, je m'intéresse plutôt à cette pièce d'eau gelée, qui est en réalité une zone de lagunage.
Le lagunage est une technique biologique d’épuration des eaux usées, où le traitement est assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un large éventail de micro-organismes (essentiellement des algues et des bactéries). ( Source lagunage.eu/ )
Pas facile de franchir ce talus, mais notre gentille Paula est là et sa main tendue est la bienvenue.
Nous n'allons pas rester trop longtemps car le lieu dégage une odeur nauséabonde.
Nous rejoignons le Départementale 174, et prenons, à gauche,
la direction d'Hardeville, petite commune connue pour ses vergers.
Puis nous arrivons sur le GR 11, qui à cet endroit prend le nom de Chemin des Fontaines.
Ce calvaire est sur notre gauche.
Nous sommes sur le GR 11 et nous passons devant La Cressonnière.
Autrefois, autour de Nucourt, les Cressonnières s'étendaient sur plus de 5 hectares. On comptait 28 fossés longs d'une centaine de mètres et large de 2,50 mètres, en pente douce de manière à faire circuler l'eau. Au printemps on asséchait et on nettoyait ces fossés. On y répandait de l'engrais, puis on semait le cresson. Les fossés étaient ensuite légèrement mis en eau, le temps que les graines lèvent et que le cresson s'enracine. Ils étaient enfin inondés sur une hauteur de 10 à 15 cm. Le cresson forme alors un tapis dense en surface.
La mécanisation des récoltes reste limitée. Mais des producteurs de Nucourt ont imaginé et fait fabriquer plusieurs machines. Traditionnellement la cueillette du cresson se fait à genoux sur des planches jetées sur les berges des fossés, les mains dans l'eau glacée, en botte de 400 - 450 grammes. Bien valorisée, les cressonnières pouvaient faire vivre plusieurs personnes. Le développement du chemin de fer permit d'approvisionner les villes avoisinantes et la capitale.
[Attention : ne cueillez pas et ne mangez pas de cresson sauvage, il peut véhiculer un dangereux parasite : la douve du foie] (Source bibliothequedenucourt)
Il fait toujours un temps splendide, froid et sec, extrèmement agréable pour nous, randonneurs.
Nous arrivons bientôt à Vélannes-la-Ville.
Nous suivons toujours le GR11, puis nous bifurquons à gauche en direction du Petit Arthieul.
Nous sommes dans la rue des Tourelles...
et passons devant l'ancienne mairie-école d'Arthieul.
Quel beau regard il a, ce toutou !
Il ne réussit cependant pas à attendrir Maryse.
Dans la rue du Village à Arthieul, nous longeons un bien joli mur de pierres...
dans lequel nous découvrons d'originaux supports de pots de fleurs.
Mais aujourd'hui, point de fleurs ...
L'hiver est toujours là, bien présent. Patience ! Dans un peu moins de cinq semaines, le printemps sera là !
D'ici là, profitez-donc de mes petites fleurs !
C'est là que se termine notre randonnée, qui fut, une fois encore, bien agréable.
à bientôt mes ami(e)s, lectrices, lecteurs , randonneuses, randonneurs !
1. 20/02/2010
bravo,Annick !
c'est passionnant,tous ces détails,sur les endroits que vous traversez...
et,quel entrain,il devait faire bien froid..
continue,ma belle,tu nous donne du courage...
bises
Yolaine
2. 15/02/2010
Salut Annick, tu es en effet plébiscitée, à juste titre Morgane me charge de te dire de prendre ton temps et je rajoute "Prends soin de toi" ...
GROS GROS BISOUS et suite au prochain numéro
3. 15/02/2010
Coucou,
Je m'disais bien qu'y avait qqc, car bien entendu j'y suis allée pour voir notre belle rando et rien !
Ne t'en fais pas, prends ton temps, et requinque-toi ; y a le temps pour le diapo ! J'arrive pour la pause café, mais moi je préfère un thé, ça peut le faire ? Grosses bises. A+