Jeudi 30 septembre 2010
Ce matin, je suis réveillée par le doux bruit de la pluie. Je devrais peut-être ronchonner en me disant que nous sommes jeudi et que c'est "jour de rando" ... Eh bien, non ! Il pleut ... Qu'importe !
J'ai décidé d'aller marcher : j'irai !
Et je suis bien contente de constater que nous sommes vingt randonneurs au rendez-vous du jeudi ! Quel plaisir de vous retrouver mes amis !
Il pleut encore un peu lorsque nous roulons dans les voitures qui nous emmènent vers Commeny.
Bientôt, vous pourrez voir les quelques photos à peu près acceptables que j'ai prises hier. Elles sont en petit nombre, car la luminosité était bien faible...
En attendant, je vous propose d'aller lire ( ou relire ) quelques billets de mon Blog concernant des randonnées dont le point de départ était à Commeny. Peut-être reconnaîtrez-vous les endroits où nous sommes passés !
Il vous suffit de suivre ces liens :
Randonnée Commeny dimanche 27 septembre 09
Randonnées Commeny Janvier 2010
A Commeny, nous nous garons dans la rue de l'église.
Notre groupe se met en marche à 9 h. Il fait un peu frais, à peine 11 °
Très vite, nous faisons une première pause, afin d'attendre les ramasseurs de noix !!!
Bientôt nous traversons Le Bellay-en-Vexin.
Derrière nous, la ferme de l'Hôtel-Dieu et l'église Sainte-Madeleine.
La désormais traditionnelle photo de nos bons garçons randonneurs. Ouf ! Cette fois, on lit bien la pancarte du nom de rue.
A la sortie du village, le groupe fait la petite pause habituelle. Boisson, fruit, biscuits ou barre de céréales ...
... de quoi redémarrer d'un bon pas.
Bientôt, nous atteignons Nucourt que nous apercevions au loin.
Puis nous prenons la D188 en direction de Chars et du Bellay.
Bientôt, nous bifurquons à droite, à la croix de chemin, peu après la sortie de Nucourt.
Notre randonnée aura été bien agréable, et finalement sans notre amie la pluie !
à bientôt !
Désolée, si le reportage hebdomadaire ne se termine qu'aujourd'hui, mercredi ... Mais dimanche, après la rando, je ne pouvais vraiment dire qu'une seule chose :
J'espère que le
vous aura permis de patienter.
Merci à Paula et à M-I de leurs messages stimulants !
Et voici la suite et la fin de nos aventures ...
Le 14 février au matin, par - 4 °, nous étions tout de même neuf au rendez-vous dominical de RDA ( Rando-Découverte-Amitié)
Et nous avions le sourire, malgré le froid du matin, car la lumière était belle et la matinée promettait d'être ensoleillée.
En promenant votre souris sur la photo, vous découvrirez le prénom de cette charmante jeune fille, à gauche ...
Deux voitures suffisent à emmener tout ce petit monde, en direction de Magny en Vexin,
dont dépend Arthieul, le petit village qui sera le point de départ de notre randonnée.
Il est 9 heures, et nous voici à Arthieul, dans la rue du Bois Pierre.
Un petit problème de guêtres retarde quelque peu notre départ, mais le groupe attend gentiment et patiemment.
L'expérience au service de la jeunesse !
Il paraît que j'ai un look d'enfer !!! Hé hé ! Tu aurais dû faire un gros plan, chère M-I !!!
Afin de limiter le risque de chutes, nous évitons la patinoire ! Cependant ... chute il y eut, mais chut !!!
Une de nos randonneuses est très fière ( et je la comprends ) d'être accompagnée aujourd'hui de sa fille.
Après quelques centaines de mètres, sur la célèbre Chaussée Jules César,
nous bifurquons à gauche sur le Chemin Rural qui va nous mener jusqu'à Nucourt.
Il est 10 h 15 et nous approchons de l'église de Nucourt, si particulière par sa situation à l'écart du village.
Nous traversons bientôt le Chemin de la Cressonnière.
Sur notre droite, à la croisée des chemins se trouve un calvaire.
Non, le porche érigé à l'entrée du cimetière de Nucourt n'est pas un vestige bâti ici il y a plusieurs siècles, comme certains pourraient le penser en admirant cette splendide construction de pierres taillées usées par le vent.
Il s'agit en fait du porche d'entrée de la propriété de la famille Groult, aujourd'hui Durosay.
A la fin des années 50, lors de la rectification du tracé du Chemin Départemental 206, dénommé rue de la gare, il a été nécessaire de démolir le mur de clôture des ateliers de charronnage de M Groult et, donc, le porche.
Devant la majesté de cette construction, l'ingénieur de la DDE de Magny-en-Vexin, ( service dont le nom de "Ponts et Chaussées" est resté dans les mémoires ), a eu l'idée de la reconstruire à l'emplacement que nous connaissons aujourd'hui.
M Pivard, c'est son nom, a donc fait numéroter toutes les pierres et, telles un jeu de construction grandeur nature, elles ont été remontées devant l'église.
Une plaque de céramique rappelant cet historique a été dévoilée par Mme Suzanne Durosay et M Jean-Marc Gernigon lors des cérémonies du cinquantenaire des bombardements de Nucourt, le 26 juin 1994. ( source nucourt.fr )
Approchons-nous un peu de cette église entourée de son cimetière qu'il nous faut traverser pour accéder à l'entrée.
"L'église St Quentin de Nucourt est un site inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Elle est très éloignée du village sans qu'il y ait d'explication objective. Elle est entourée de son cimetière. Et elle surplombe la source de l'Aubette.
L'évolution architecturale de l'édifice est remarquable. Les remaniements courent du 12 au 16ème siècle, c'est à dire de l'époque romane à la Renaissance. La dernière tranche est interrompue à l'occasion des guerres de religions.
A l'époque primitive l'édifice est simplement composé d'une nef et d'un chœur dont il ne subsiste que le clocher central. Au 13ème siècle l'abside est remplacée par un chœur à 2 travées. Deux chapelles sont ajoutées. Au 16ème siècle la nef est remaniée avec l'adjonction de 2 bas côtés. Enfin, une tour est érigée pour remplacer le clocher central. Elle est inachevée. Ce clocher dépourvu de beffroi, dans le style de Gisors est attribué à Jean Grappin." ( source bibliothequedenucourt )
Toutes ces explications nous ont creusés, et après une petite collation, nous nous remettons en chemin.
Dix jours auparavant, à la même heure, certaines et certains d'entre nous étaient chaussés de raquettes...
J'en étais, et je peux affirmer que nous vivions des moments intenses ...
Yvette est bien aventureuse aujourd'hui !
En 1944, les Allemands utilisèrent des carrières voisines de Nucourt, pour le montage des fusées V1. Ces carrières ont été bombardées par les Alliés pour tenter de détruire ces bases. Le village a alors été rasé à 80%. Les carrières ont été murées depuis. (Source communes-francaises.com)
Les autres randonneuses l'observent ... de loin !
Un de nos photographes s'aventure également ...
Pour ma part, je m'intéresse plutôt à cette pièce d'eau gelée, qui est en réalité une zone de lagunage.
Le lagunage est une technique biologique d’épuration des eaux usées, où le traitement est assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un large éventail de micro-organismes (essentiellement des algues et des bactéries). ( Source lagunage.eu/ )
Pas facile de franchir ce talus, mais notre gentille Paula est là et sa main tendue est la bienvenue.
Nous n'allons pas rester trop longtemps car le lieu dégage une odeur nauséabonde.
Nous rejoignons le Départementale 174, et prenons, à gauche,
la direction d'Hardeville, petite commune connue pour ses vergers.
Puis nous arrivons sur le GR 11, qui à cet endroit prend le nom de Chemin des Fontaines.
Ce calvaire est sur notre gauche.
Nous sommes sur le GR 11 et nous passons devant La Cressonnière.
Autrefois, autour de Nucourt, les Cressonnières s'étendaient sur plus de 5 hectares. On comptait 28 fossés longs d'une centaine de mètres et large de 2,50 mètres, en pente douce de manière à faire circuler l'eau. Au printemps on asséchait et on nettoyait ces fossés. On y répandait de l'engrais, puis on semait le cresson. Les fossés étaient ensuite légèrement mis en eau, le temps que les graines lèvent et que le cresson s'enracine. Ils étaient enfin inondés sur une hauteur de 10 à 15 cm. Le cresson forme alors un tapis dense en surface.
La mécanisation des récoltes reste limitée. Mais des producteurs de Nucourt ont imaginé et fait fabriquer plusieurs machines. Traditionnellement la cueillette du cresson se fait à genoux sur des planches jetées sur les berges des fossés, les mains dans l'eau glacée, en botte de 400 - 450 grammes. Bien valorisée, les cressonnières pouvaient faire vivre plusieurs personnes. Le développement du chemin de fer permit d'approvisionner les villes avoisinantes et la capitale.
[Attention : ne cueillez pas et ne mangez pas de cresson sauvage, il peut véhiculer un dangereux parasite : la douve du foie] (Source bibliothequedenucourt)
Il fait toujours un temps splendide, froid et sec, extrèmement agréable pour nous, randonneurs.
Nous arrivons bientôt à Vélannes-la-Ville.
Nous suivons toujours le GR11, puis nous bifurquons à gauche en direction du Petit Arthieul.
Nous sommes dans la rue des Tourelles...
et passons devant l'ancienne mairie-école d'Arthieul.
Quel beau regard il a, ce toutou !
Il ne réussit cependant pas à attendrir Maryse.
Dans la rue du Village à Arthieul, nous longeons un bien joli mur de pierres...
dans lequel nous découvrons d'originaux supports de pots de fleurs.
Mais aujourd'hui, point de fleurs ...
L'hiver est toujours là, bien présent. Patience ! Dans un peu moins de cinq semaines, le printemps sera là !
D'ici là, profitez-donc de mes petites fleurs !
C'est là que se termine notre randonnée, qui fut, une fois encore, bien agréable.
à bientôt mes ami(e)s, lectrices, lecteurs , randonneuses, randonneurs !
Dimanche 17 janvier 2010, notre groupe de ce matin est vraiment tout petit ! Seulement cinq adultes, un enfant et un chien !
La galette et le cidre d'hier y seraient-ils pour quelque chose ?
Nous nous garons dans la Grande Rue à Commeny (95450) dans un petit parking bien pratique. Petite pause devant la boulangerie, juste avant d'emprunter le PR, le temps que notre présidente s'assure qu'une randonneuse ne nous attende pas dans la rue de l'église où nous nous garons habituellement.
Richard en profite pour transformer son tour de cou mi-polaire, mi-coton, en petit bonnet confortable et chaud.
Le temps est sec et relativement doux ( 7°) pour le moment, mais les pluies tombées récemment ont laissé de superbes flaques auxquelles Ulysse ne sait pas résister !
Nous traversons la D 43 et nous dirigeons vers Moussy.
La lumière n'est pas favorable, mais nous apercevons les tourelles du Château de Moussy ( manoir fortifié attenant à l'église ) datant de la fin du XVème siècle.
Nous profitons pleinement de ce beau temps et prenons la direction du Bellay-en-Vexin.
Nous traversons d'abord le hameau de Bercagny en empruntant cette rue au bien joli nom...
Rue de la Porte des Champs !
Nous entrons maintenant dans Le Bellay-en-Vexin, commune située dans le Parc Régional du Vexin français.
Notre regard est attiré par ce qui ressemble à un pigeonnier octogonal agrémenté de gargouilles. En réalité, il s'agit d'une tourelle d'escalier, qui fait partie du corps de logis de la Ferme de L'Hôtel-Dieu, située juste à côté de l'église Sainte-Madeleine. Un petit détour nous permet d'aller regarder cette église de plus près.
Hélas, nous avons moins de chance que nos randonneurs du jeudi, qui, eux, ont pu découvrir ce qui se cache derrière ce portail fermé.
Cette rue, dont il est bien difficile de lire le nom, a donné lieu à quelques photos jeudi dernier ... Rue des Bons Garçons ...
Richard, qui est pourtant un bon garçon, se refuse à poser seul devant le panneau de cette rue !
Et pour cause ! Le mot " garçons " est écrit en majuscules, et comme chacun sait, pas de cédille aux lettres majuscules ...
Vers 10 h 40, nous faisons notre pause un peu plus loin dans la Rue Grande Prolongée, devant la petite école du Bellay.
Après dégustation de croquants au sésame, de figues, de chocolat et autres gourmandises que nous partageons, nous voici plein de forces pour reprendre notre chemin.
Ulysse, très en forme, a tenté de poursuivre deux lièvres, mais a bien vite abandonné l'affaire ! Il ne faut jamais courir deux lièvres à la fois !
Je ne sais si vous distinguez les deux lièvres qui détalent, mais je suis sûre que la couleur du ciel ne vous échappe pas !
Eh oui ... le temps se gâte ! Et très vite, il va nous falloir sortir les capes !
Charlotte est comme Mimi-Cracra : l'eau elle aime ça ! Tant pis si ça mouille, elle fait des patouilles !
Et ce n'est pas la pluie qui nous fera perdre notre bonne humeur !
A l'entrée de Nucourt, nous constatons qu'une couche de glace flotte encore sur la mare.
La pluie nous accompagne toujours alors que nous prenons sur une courte distance la D 188 en direction de Chars et Le Bellay.
Charlotte est intriguée par l'inscription gravée dans la pierre du socle de cette croix à la sortie de Nucourt.
Après recherche, "O crux ave spes unica" signifie " Salut, ô Croix, notre unique espérance"
De retour à Commeny, chacun de nous tente de nettoyer un peu ses chaussures en profitant des flaques laissées par cette pluie qui nous a finalement accompagnés un bon bout de chemin.
Devant le panneau "Commeny", Richard interroge sa petite Charlotte.
Lorsque j'étais petite fille, mon département n'était pas le Val d'Oise qui n'existait pas alors, mais la Seine-et-Oise, qui était identifiée par le code 78, et faisait partie des 83 départements créés à la Révolution Française.
La région parisienne a été réorganisée et de nouveaux départements ont été constitués. C'est en 1968, que le département de la Seine-et-Oise disparaît, partagé entre les départements de l'Essonne (91), des Hauts-de-Seine (92), de la Seine-Saint-Denis (93), du Val de Marne (94), du Val d'Oise (95) et des Yvelines (78)
En passant devant la ferme du Lapin Compote à Commeny, de bonnes odeurs se font sentir ... mais un chien aboie, bien décidé à ne pas nous laisser approcher.
Après avoir posé nos sacs à dos aux voitures, nous nous rendons à la Maison du Pain, où une exposition de fèves nous est proposée.
Une première vitrine bien intéressante pour les gourmands !
Celle des bonbons et gourmandises ... Du passé ou du présent : Carambar, pastilles Vichy, Bonbons des Vosges à la sève de pin, Fraises Tagada, Cachous Lajaunie, Malabar, Réglisse Car, Flavigny à la violette, Chupa Chups...
Puis les santons ... et autres vitrines ...
Un collectionneur de fèves est un fabophile.
Un collectionneur de couronnes de l'Epiphanie est staphanophile.
A découvrir, au premier étage, la Maison du Pain, installée dans le grenier à farine de la boulangerie de Commeny, qui propose un parcours audio-visuel sur le cycle blé-farine-pain.
( Renseignements au 01 34 67 41 82 ) Charlotte se régale du Carambar qui lui a été offert.
De retour chez elle, notre petite randonneuse est fière de ses belles chaussures !
Vous trouverez dans la suite du billet, un récit de rando un peu particulier.