Dimanche 14 mars 2010
Samedi 13 mars, c'était notre randonnée parisienne ! Nous avons visité la Cité Internationale Universitaire de Paris, et je vous conseille d'aller jeter un coup d'oeil sur le billet qui relate la visite.
L'annonce de la mort de Jean Ferrat a également suscité chez moi une vive émotion, et je n'ai pas pu m'empêcher de lui rendre hommage dans un autre billet que je lui ai entièrement consacré.
Vous comprendrez donc pourquoi j'ai tant tardé à vous parler de la randonnée organisée autour d'Auvers, le lendemain !
Nous nous retrouvons comme chaque dimanche sur le parking de la Gare à Osny. Mais aujourd'hui, notre moyenne d'âge a sérieusement baissé !
Je suis très heureuse et très fière de vous présenter mes deux petites-filles Charlotte et Juliette.
Exceptionnellement, nous n'allons pas tous randonner ensemble.
Des randonnées de différentes distances étant organisées par l'Union Sportive Auversoise,
j'ai choisi de laisser mes amis pour me joindre à Richard et à Cécile, ainsi qu'à nos deux plus jeunes adhérentes,
Charlotte et Juliette qui ont respectivement 9 ans 1/2 et 6 ans.
Nous partons tous en direction d'Auvers sur Oise, où nous nous garons sur le parking de la Gare.
Papa vérifie son sac ...
... et Maman aussi !
Les filles ont l'air en forme ... Tant mieux ! Une rude marche les attend ... Mais nous l'ignorons encore.
Nous allons faire très peu de route avec le resant du groupe. Juste le temps de nous rendre au Gymnase Bozon, qui sera le point de départ de cette randonnée organisée.
Aujourd'hui, un petit garçon d'une dizaine d'années, est venu, accompagné de sa maman.
Il fera les 15 km avec l'autre partie de notre goupe.
Nous passons devant la célèbre Auberge Ravoux, classée Monument Historique, qui fut le dernier domicile de Vincent Van Gogh. Celui-ci n'eut pas moins de 37 autres adresses ( Pays-Bas, Belgique, Angleterre et France ) en 37 ans de vie. Vincent ne passa pas plus de 70 jours à Auvers sur Oise, mais fut très influencé par ce site pittoresque, dont les habitants et les environs lui inspirèrent plus de 70 oeuvres. L'Auberge Ravoux accueille encore aujourd'hui des convives du monde entier et l'on peut visiter la chambre n° 5, sous les combles, où vécut ce peintre célèbre.
Arrivés au gymnase, des cartes sont distribuées, pour les marcheurs de 15 km et pour les 25 km. Les 40 km sont déjà partis depuis bien longtemps. Nous apprenons que pour la petite randonnée familiale de 8 km, aucune carte n'est prévue, et il va nous falloir attendre une heure, qu'un guide vienne nous prendre en charge. Grand désapointement des filles et de nous-mêmes , il faut bien le dire, quand en plus nous découvrons qu'il n'y a pas de point ravitaillement sur le parcours. Nous comptions dessus et n'avions rien prévu. Heureusement, dans mon sac, de modestes victuailles seront partagées entre nous six.
Serge finit par trouver quelqu'un qui lui fournit une carte. Richard et lui vont donc être nos guides !
Dès notre départ, nos yeux sont attirés par cette "curiosité" !
Nous allons tout d'abord rejoindre le GR.
Nous passons devant le Château d'Auvers.
Ma petite Charlotte a très froid aux mains malgré ses gants et je vais essayer d'arranger ça.
Une courte pause pour saluer quelques biquettes !
Serge va tout faire pour que la randonnée soit un peu plus ... sportive !
Nous allons faire découvrir aux fillettes le plaisir de s'aventurer dans les Ravines !
( Vallée de Cléry et Ravine des Molues )
Après cette première aventure, les petites jambes de Juliette ont besoin de repos !
Et comme Serge est très grand, notre petite marcheuse domine la situation !
Charlotte a pris goût à l'aventure et s'ennuie un peu en plaine ! Chic ! Une pente à dévaler !
Juliette, plus prudente, prend son temps.
Vous avez vu comme elle est forte ma petite-fille ?
Juliette ne veut pas être en reste.
Vous imaginez le paysage vu de la hauteur de notre petite Juliette ?
Sûrement bien plus impressionnant que pour nous !
Le passage d'obstacles est certes plus amusant, mais bien plus fatigant !
Nous sommes sûrement très loin de la petite randonnée familiale prévue par l'Union Sportive Auversoise !
Charlotte a trouvé une belle liane, et pour un peu plus d'ambiance, cliquez ici :
Juliette ne manque pas de sourire au photographe.
Allez ! Filles de la Jungle !
Elle est loin d'être monotone cette randonnée et les filles adorent !
Juliette se trouve bien assise sur cet arbre, mais Charlotte s'impatiente.
Bientôt nous rejoignons le GR, un peu moins "sauvage".
Malgré tout, il faut encore lever les pieds...
Quel est ce drôle d'animal à six pattes ? Le Céchard ou le Ricile ? Choisissez !
Moins sauvage, moins sauvage ... je me suis peut-être un peu avancée !
Charlotte suit Serge de près. Cela grimpe fort.
Nous voici sortis de là.
Les petites jambes de Juliette sont de nouveau un peu fatiguées...
Et comme son papa a mal au dos, Serge reprend de nouveau la demoiselle sur ses épaules.
Chargée de nous annoncer ce qu'elle aperçoit au lointain, elle prend son rôle de "guetteuse" très au sérieux.
Nos petites marcheuses ont bien du mérite, car en réalité, au lieu des 8 km initialement prévus,
elles auront marché plus de 11 km et dans des chemins plutôt accidentés !
Charlotte est ravie de faire un petit tour sur les épaules de Serge, qui déclare sentir à peine de différence entre elle et sa soeur ! Tout de même, 19 kg et 27 kg ajouté au poids du gros sac !!! Quel force colossale !
Cécile et moi, nous attendons notre tour !
A l'arrivée, les filles reçoivent à nouveau chacune une médaille.
Je vous assure qu'elles l'ont bien méritée.
Même si la randonnée a été plus courte que d'habitude, nous apprécions bien de pouvoir nous asseoir un peu.
Mais en plus des deux médailles, notre club RDA se voit remettre également une coupe que Juliette aimerait beaucoup conserver ...
Elle regarde donc, à regret, la coupe désormais dans les mains d'Yvette, notre présidente.
Nous regagnons maintenant le parking où sont garées nos voitures.
Serge a finalement récupéré la fameuse coupe tant convoitée par notre Juliette...
qui arbore un sourire des plus radieux.
Marcelle et Micheline tentent d'enlever le trophée aux petites marcheuses !
Mais non, c'était pour rire !
Les fillettes sont fatiguées mais heureuses de leur marche et ravies de leur médaille et de la coupe.
La semaine prochaine, ce sera encore pour moi une randonnée familiale ...
à bientôt
Alors là, c'est l'enfer !!! Trois photographes, cela fait trois fois de plus de photos à trier, recadrer, choisir ...
Et en plus l'un des appareils photos n'est pas à la bonne date !!! Cela me complique les choses au maximum !
Grrrrr !
et en plus c'est la journée de la femme !!!!
Pffffft ! Tu parles !!!
Et en plus mes copines, elles sont toutes jolies !!! Alors j'en ai plein plein plein des photos !!!
BRUNO !!!! Tu le mets à la bonne heure ton APN ou je fais un malheur !!!
Bon, ça y est, je suis calmée !
Superbe matinée qui s'annonce avec ce beau soleil et ces 3 ° !
Aujourd'hui encore, cela risque d'être "sportif" : Bruno est notre guide.
Nous voici à Theuville, commune du Val d'Oise située dans le Vexin français à environ 45 km au nord-ouest de Paris.
Nous sommes dans la vallée du Sausseron. L'église Saint-Claude est d'ailleurs édifiée sur une de ses sources.
Dès le début de la randonnée, Bruno nous a concocté une petite "variante" du parcours !
Aussi curieux que cela puisse paraître, ce bâtiment est une ancienne laverie ( source Bruno )
Et ce dispositif un piège à renards.
Voici un obstacle que chacune franchira à sa manière !
Jambe droite la première pour Catherine ...
Jambe gauche d'abord pour Maria...
Et moi, toujours prête à aider mes copines, je vais me servir ... de mes fesses !!!
Paula s'y colle aussi ... et la branche descend !
Maryvonne nous rejoint et ... plus aucun obstacle !!!
Jean, depuis peu parmi nous, s'amuse comme un petit fou !
Mais assez ri pour le moment !
"Pas très sérieux tout ça" pensent nos deux jeunes filles.
Une bien jolie côte ...
... qui pourtant ne coupe pas le souffle de Micheline, trop occupée à papoter avec Maryse.
Après toute montée... il faut bien redescendre ...
et parfois, l'exercice est périlleux !
Moi, j'avoue qu'avec tous ces bois, je m'égare un peu ... Où suis-je ?
Que sais-je ?
Impossible de vous détailler autant que d'habitude notre itinéraire !
Richard a enclenché la marche arrière...
à ma grande satisfaction, j'ai au moins un randonneur de face,
même si c'est cette grande bâtisse qui a attiré mon regard.
Comme vous pouvez le voir sur cette vieille plaque de rue, nous sommes à Rhus, hameau d'Epiais.
Il nous faudra encore parcourir 2,5 km avant d'atteindre Epiais-Rhus.
Je me suis découverte un peu vite ... en plaine, le vent souffle fort, et je n'ai plus très chaud.
Serge garde un oeil sur la carte, même s'il n'est pas guide aujourd'hui.
Le groupe s'étire un peu.
Serge nous attend, tournant le dos à cette croix de chemin située sur la route d'Epiais.
Je commence à avoir faim, les filles, pas vous ?
Chic ! Enfin la pause. Une boisson chaude pour Richard.
Encore une variante car cette fois la petite compote de Bruno est à la fraise !
Quels jolis sourires ils ont nos randonneurs !
Je suis assise, juste pour taquiner un peu notre chasseur à qui j'ai emprunté son super siège-sac à dos.
Ne dit-on pas : " Qui va à la chasse perd sa place !" ?
Voyez-vous tous ces chevreuils au loin ?
En m'isolant un peu pour une petite "pause sanitaire ", je découvre cet objet insolite à mes yeux.
Je montre ma photo à Bruno, qui m'attire avec insistance dans le fourré.
J'apprends alors que cet objet s'appelle un agrainoir.
Bruno le secoue un peu pour m'en expliquer le fonctionnement et faire tomber les grains de blé et de maïs.
Comme je suis curieuse, il me montre le dessous de cet objet.
Et voilà ! Vous en savez autant que moi !
Nous sommes à Epiais-Rhus. Richard court presque, et Catherine et moi sommes seules avec lui.
Je ne sais pas ce qui se passe... mais nous avons beaucoup d'avance sur le reste du groupe.
Il faut dire que mon fils est un géant ! Je voudrais bien avoir des bottes de sept lieues quand je randonne avec lui !
Pendant que nous sommes devant, voici ce qui se passe en arrière :
Bruno fait poser nos randonneuses qui se prêtent volontiers au jeu.
Mais nous continuons ... Richard traverse la D64, route qui va d'Epiais-Rhus à Grisy-les-Plâtres.
C'est qu'il le connaît bien, ce coin-là, Richard !
Nous attendons un peu que le groupe se rassemble. Voici d'abord Catherine et Alain,
puis Marine et Morgane.
Quel bonheur ! Même si tu n'as aucune pitié ... je m'accroche et je te suis, mon grand !
N'est-elle pas rayonnante notre nouvelle retraitée ?
Nous voici à la ferme de Berval.
Caro a l'air en super forme !
Nous allons faire une petite pause, afin de regrouper tout le monde.
En effet, Bruno et Serge ont fait un petit détour et ne sont pas encore arrivés.
Voici les photos qu'ils ont prises de leur côté :
Ceci semble être une croix de Saint-André ou ce qui reste d'un ancien panneau qu'on trouvait autrefois à proximité des passages à niveau. Tout à fait possible, puisque la commune de Theuville fut desservie de 1886 à 1949 par la ligne de chemin de fer à voie métrique Valmondois-Marines.
Ils nous ont aussi ramené de jolis perce-neige.
Ils se sont approchés des ruines de la maison que nous apercevions de loin.
Serge est même entré visiter les lieux.
Quant à nous, nous avons continué notre chemin, et sommes arrivés à Theuville bien avant eux.
Nous avons mis un peu de vie dans ce village, parfois appelé " village fantôme". Le nombre de maisons inhabitées et délabrées est impressionnant. On a recensé seulement 59 Theuvillois en 1999. Theuville est devenu un lieu de tournages cinématographiques très apprécié.
Aujourd'hui, pas de cerf au milieu des vaches ... et l'église, en pleine réfection, est beaucoup moins jolie !
Si vous souhaitez voir ou revoir nos deux précedentes randonnées du côté de Theuville, cliquez sur ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-theuville,169866.html
Il fait très frais et encore beaucoup de vent, ce matin, quand nous nous retrouvons sur le parking de la Poste à Osny. Une fois regroupés dans les voitures, nous nous rendons à Bréançon.
C'est sur le parking de l'église que nous nous garons.
Bréançon est une commune du Val d'Oise, située sur une butte dominant le plateau du Vexin, à environ 45 km au nord-ouest de Paris. Elle se compose de 4 hameaux : le Bourg, le Rosnel, le Fay et la Ferme de la Laire.
L'église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien, partiellement détruite durant la Guerre de Cent Ans, a été reconstruite au début du XVI ème siècle. (Source Wikipedia)
Il ne fait pas bien chaud et les messieurs partent vite ! J'ai bien du mal à les devancer pour prendre la photo.
En sortant du parking, nous prenons la D 64 à droite, en direction de Marines ...
Dominique et Maryvonne portent fièrement leurs jolis bonnets "La Découverte", souvenirs de notre super Séjour Raquettes. Moi, je les ai dans tous les coloris !!! Ils sont très pratiques également en tours de cou.
Nous laissons derrière nous l'église.
Le PR 6 et le GR1 sont indiqués car ils sont communs à cet endroit.
Nous allons quitter Bréançon, en laissant à notre droite le C5 qui indique la direction de Theuville et Le Fay
Au calvaire, nous prenons le GR, à droite, direction Le Rosnel,
mais nous sommes toujours également sur le PR, comme indiqué sur ce panneau d'information.
Après le Bois des Loups, nous quittons le GR1 ou plutôt c'est lui qui nous quitte !
Et nous restons, nous, sur le PR 6 qui traverse d'abord le Bois des Glands ...
puis le Bois du Caillouet.
C'est très mignon un âne, et avide de caresses.
Regarde un peu par ici !
Un âne seul va vite succomber à l'ennui et dépérir, il vaut mieux qu'il ait de la compagnie.
Heureusement, il n'est pas seul....
Paula et Jean quittent, un peu à regret, ces deux animaux au pelage si doux.
Tiens, voici Brigitte ! Où avais-je la tête ? Je ne l'avais pas vue au départ !
A la pause, Patrick nous régale avec des dattes rapportées de son récent voyage en Egypte.
Hummm ! Fourrées d'amandes entières ... un régal !
N'est-ce pas les amis ? Sept mains prises et quatre bouches pleines, ça veut tout dire !!!
Après cette petite pause gourmande, nous voici de nouveau en marche et toujours sur le PR.
A la croisée des chemins, nous continuons le PR sur notre droite.
Derrière, au loin, le village de Chavençon.
Premier petit arrêt en haut d'une côte pour les hommes qui gentiment attendent les dernières.
Le Bois des Pissottes aurait-il inspiré ces dames ?
En avant, les hommes nous " font la trace", comme ils disent...
Cet endroit de notre parcours est réputé pour être très boueux !
Nous sommes maintenant au pied des buttes de Rône.
Puis nous traversons la D188, laissons ...
Le Heaulme à notre droite et continuons notre chemin sur le PR.
Paula demande confirmation à Caro, qui est derrière nous.
C'est bien en face !
Ici, nous sommes un peu déçus de ne plus pouvoir emprunter notre petit pont de bois,
recouvert de branchages, afin que personne ne s'y risque, et remplacé par une "passerelle de béton "
Les récentes pluies ont inondé le chemin.
Chacun évite soigneusement la chute.
Elle ne te fait pas envie cette eau, Paula ? Jolie couleur pourtant !
De la pointe de ce virage en épingle, je peux voir tout le groupe !
Nous laisserons derrière nous Le Rosnel, et à gauche Le Fay,
pour reprendre la direction de Bréançon, à droite.
Cette fontaine est située en contrebas de l'agglomération, sur un chemin menant de la place de l'église aux buttes de Marines et de Rosne. Jusque dans les années 1950, les habitants y viennent chercher l'eau. Le bassin, circonscrit par une margelle rehaussée d'un mur sur trois côtés, est ensuite tombé en désuétude.
Source : http://fr.topic-topos.com/fontaine-breancon
Et nous voici revenus à notre point de départ.
Partis à 8 h 53 et de retour à12 h 06, notre sortie a donc duré 3 h 13.
Enlevons les 13 mn qui correspondent sensiblement à la durée de notre pause.
Ce parcours représentant une distance de 13 km, nous avons donc marché à une moyenne de 4,3 km/h.
à bientôt pour une prochaine randonnée ! Dimanche à Theuville, ça vous dit ?
Eh bien oui, malgré le mauvais temps annoncé,
nous sommes quatre irréductibles au rendez-vous du dimanche matin.
Trois randonneurs et ... une seule randonneuse : moi !
Comme vous le savez tous, le vent a soufflé très fort cette nuit ... et va souffler encore.
Il pleut et il faut vraiment " en vouloir" comme dit Jean. Mais justement : nous en voulons !
Nous partons donc pour Bray-et-Lû, petite commune du Val d'Oise,
qui se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte.
Voici mes trois compagnons, se préparant à affronter les éléments.
Pas facile d'enfiler correctement la cape avec ce vent fripon, mais ... j'ai la classe, non ?
Comme vous pouvez le constater, nous sommes peu, le ciel n'est pas bleu,
mais ... nous avons des sourires radieux !
Et c'est parti ! Nous prenons la D37 en direction de Montreuil sur Epte.
Nous passons au-dessus de l'Aubette, dans le hameau de Pont-Rû.
Puis nous allons entamer une longue montée, environ 100 m de dénivelé sur 1 km.
Arrivés en haut, mes compagnons me laissent souffler un peu et j'en profite pour sortir mon petit Canon.
A Copierres, nous prenons la D 119 en direction de Aveny.
Je suis toute heureuse chaque année, de découvrir les perce-neige dans les sous-bois. Je pense toujours à ce joli conte qui rapporte la naissance de cette fleur délicate : Dans des temps très reculés, tandis qu'elle se battait avec la sorcière Hiver, qui ne voulait pas lui laisser la place, la belle fée Printemps se coupa au doigt. Quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige et la firent fondre. Aussitôt, une fleur poussa à la place et ainsi la fée printemps triompha de la sorcière Hiver.
Je ne leur ai pas raconté cette belle légende, à mes compagnons, toujours souriants,
malgré la pluie qui continue de nous arroser copieusement.
Un peu partout, des branches cassées jonchent le sol...
En bons Gaulois que nous sommes, nous ne craignons qu'une chose : que le ciel nous tombe sur la tête !
Nous voici maintenant à la Gare d'Aveny- Montreuil. ( Datation 1872 )
Avec la construction de la ligne de chemin de fer Vernon – Gisors apparaissent les premiers employés de la Compagnie de l’Ouest. La révolution industrielle se traduit à Montreuil par la présence d’ouvriers d’usine à partir de 1881.
Source : http://www.montreuil-sur-epte.fr/content/content5500.html
Nous allons passer le pont au-dessus de l'Epte.
Encore des perce-neige !
Voici l'Epte à Aveny ( 27).
Le pont d'Aveny-sur-Epte (classé monument), a été édifié en 1744. C'est un des seuls édifices de ce type à subsister, les autres ayant bien souvent été détruits pour l'élargissement des voies de communication.
Voici le Château d'Aveny, reconstruit par le Marquis De Fayet au XVIIIe siècle,
sur les bases d'une maison forte du XIe siècle.
Moi, il ne faut pas trop me tenter !!!
Bruno, ça veut dire quoi ça : " Cloche à tirer " ???
" Ben ...Euh .... "
Cela a l'air plutôt coquet !!!
Approchons-nous un peu ...
Mais, nous ne ferons pas étape ici ...
Reprenons notre route ... la D 119 en direction de Dampsmesnil.
Nous empruntons la Rue Pavée, très marquée par la religion et les vieux métiers.
Saint Eloi : Comme le dit une célèbre chanson enfantine, le Grand Saint-Eloi était ministre du bon roi Dagobert. Il est devenu le saint patron des travailleurs sur métaux: forgerons, serruriers, armuriers, orfèvres, maréchaux-ferrants. Malgré sa fête du premier décembre, il est célébré par les cultivateurs à partir de la Saint-Jean d'été.
Celui que la tradition populaire appelle le "bon saint Eloi", a réellement vécu. Il est né dans le Limousin vers 590. Excellent orfèvre, son talent lui vaut de travailler pour la cour du roi Clotaire II dont il devient progressivement le trésorier.
Source : cathonet.org
" Gille Jule, marchand de Tuilles et Briques " . Le mot "tuile" prenait-il deux l autrefois ?
Dans ce petit renfoncement de l'impasse du charron, nous nous abritons un peu du vent qui souffle toujours très fort.
10 h 45 Il est grand temps de faire notre pause.
Puis nous nous remettons en route, sans trop tarder. A notre gauche ce calvaire.
Nous laisserons la visite de l'Allée Couverte pour une autre fois.
Aujourd'hui, notre parcours est déjà suffisamment long, et la météo peu clémente.
Un peu plus loin sur notre droite, nous découvrons ce lavoir.
Nous sommes toujours à Aveny, petit village qui dépend de Dampsmesnil. (27)
Tout de suite après le lavoir, nous quittons la D119 et prenons, à gauche, le chemin de la Procession.
Ce chemin, d'ailleurs, va vite nous obliger à marcher les uns derrière les autres, à une allure très modeste.
En effet, de nouveau un dénivelé assez intéressant : 70 m sur une distance d'à peine 1 km.
La boue qui colle à nos chaussures rend plus difficile chacun de nos pas et notre montée s'en trouve ralentie.
Nous traversons la D 4 et continuons notre chemin vers Bus-St-Rémy,
petite commune de 205 habitants (recensement de 2005 )
Au monument aux Morts, à Bus St Rémy, nous prenons la direction " Le Bosc Roger - Fourges "
Quelques centaines de mètres plus loin, à la fourchette, nous gardons à gauche la direction de Fourges.
Nous laisserons ensuite la route pour emprunter le PR à gauche, vers La Villeneuve.
Le vent souffle toujours et ma cape part en lambeaux.
Derrière Jean, vous pouvez apercevoir Fourges.
Et sur cette photo, l'Epte, qui sort de son lit.
Fourges, au loin, et cette petite tache, presque au centre de la photo est un lièvre qui a détalé sous nos yeux.
Au loin, nous apercevons enfin Bray-et-Lû.
Je suis intriguée par cette gouttière, munie d'une sorte de roue à gorge ou poulie...
Si quelqu'un peut m'éclairer, son commentaire en bas du billet sera bienvenu.
Nous voici de retour à Bray-et-Lû.
Nous sommes dans la rue de La Pierre Tournante et passons au-dessus de l'Epte,
puis devant l'église.
Les Jardins d'Epicure nous mettent l'eau à la bouche ... par une carte très attractive.
Je n'y ai jamais mis les pieds, mais en ai entendu parler de façon très élogieuse.
Si mes compagnons avaient insisté, je me serais, sans aucun doute laissée faire ...
Cet établissement, situé à 15mn de Giverny, est une belle maison de Maître, nichée dans un joli parc traversé par la rivière.
Il est très original par sa salle à manger dotée d'une piscine où, tout autour, sont dressées les tables du restaurant.
Il est entouré d'un vaste parc de 2 hectares propice à la détente. La piscine intérieure est chauffée à 28 °et un jacuzzi à 37° est mis à votre disposition. C'est, paraît-il, une étape idéale pour tous les amoureux de l'eau, puisque l'hôtel dispose de sauna, hammam, solarium... et bien sûr bar et restaurant.
Bref ! Probablement un endroit où il ferait bon faire une petite étape ... surtout après tous ces efforts !!!
Mais revenons sur terre ...
Serge arrête sa montre-accéléromètre.
Notre sortie a duré 4 h 19.
Si nous enlevons notre courte pause et les autres petits arrêts, on peut considérer que nous avons marché 4 h.
Nous avons parcouru 16 km.
De bonnes côtes, beaucoup de vent, de la pluie, de la boue ...
Notre vitesse moyenne ( 4 km/h ) ne me paraît pas si faible que ça !
Jeudi 25 février 2010
Ce sont les vacances scolaires, dans notre zone, aussi j'ai pu venir retrouver mes amis randonneurs du jeudi. Habituellement, mes activités tardives du mercredi m'empêchent souvent d'être d'attaque le lendemain !
Mais ce matin, une forte motivation m'a aidée à sortir de mon lit !
Nous voici à Chars, village le plus important de la haute vallée de la Viosne, d'où va commencer notre randonnée.
Nous n'avons pas pu tous nous garer sur la D 915.
Aussi, c'est le regroupement avant de prendre la rue de l'Eglise pour quelques centaines de mètres.
Nous sommes tous très contents aujourd'hui d'accueillir de nouveau notre petite Caro, qui revient randonner avec le groupe.
Me voici déjà très en arrière...Cette pancarte indique un escalier que nous venons de gravir,
et qui a été très pénible pour moi, en début de rando ! La Jambardière !!!
Il faut vous dire aussi, que, je n'avais pas vu ma fille Marion depuis longtemps.
Nous avons donc des tas de choses à nous raconter !
Et parfois, entre papoter et grimper, il faut choisir !!!
Cela s'applique surtout à moi, car Marion ( ma forte motivation ! ) est en pleine forme !
Notre guide du jour, Bernard, est aujourd'hui bien facétieux !
Et, alors que j'avais rattrapé et devancé le groupe, me revoilà derrière, avec Marion.
Nous ne sommes pas les seules à papoter ! Pourquoi s'en priver ?
N'est-ce pas Caro et Micheline ? Cela fait partie du plaisir de la marche.
Certains prétendent que le muscle le plus puissant du corps humain est la langue.
D'autres disent qu'il s'agit plutôt du quadriceps crural, celui qui nous permet de maintenir la station debout.
Nous, marcheurs, sommes sûrs de bien faire fonctionner les deux !!!
Marion et moi avons de nouveau pris un peu d'avance...
Nos amis débouchent d'un PR dont la pancarte indique Le Haut de Bray.
J'aime beaucoup cette barrière faite de branches.
Et voici le Moulin de Noisemont, que je ne peux photographier que partiellement.
C'est bien dommage, car j'ai une sorte de fascination pour les moulins...
J'écoute toujours avec une certaine émotion le bruit de l'eau qui coule.
Pas vous ? Cliquez ici :
...10 h 20, il est temps de faire notre petite pause ...
Pommes...
Biscuits ...
Oranges ...
De quoi reprendre des forces et se remettre en route avec ardeur !
Quel plaisir mes amis, ces beaux sourires adressés à la photographe que je suis !
Nous traversons la voie ferrée et passons devant la petite gare de Santeuil - Le Perchay...
..puis devant Le Bistrot de Santeuil, dans la rue Jean Mermoz.
Santeuil est un petit village rural, d'un peu plus de 600 habitants, situé dans le Vexin Français.
Il est situé sur le tracé du GR 1 que nous allons d'ailleurs rejoindre bientôt.
Ci-dessus, l'église St Pierre St Paul de Santeuil, que je ne vois qu'en partie depuis la route.
"Usted habla espanol ?" Marion et Manuel échangent quelques phrases.
La demoiselle a, paraît-il, un bel accent.
Nous sommes sur la D159 et entrons dans Brignancourt, autre village du Vexin,
situé également sur le tracé du GR1.
Les Bixériens sont en pleine conversation !
Le Lavoir à Brignancourt,
et la Viosne, au-dessus de laquelle nous passons.
Nous quittons Brignancourt ...
Il est maintenant 11 h 50, et nous repassons à l'endroit même où nous avions fait notre pause.
Une petite pluie fine se met à tomber. Nous profitons quelques minutes de cet abri.
Sauf Marion, qui adore la pluie ! "Mimi-Cracra, l'eau elle aime ça !"
François en a profité pour enfiler sa cape.
A 12 h 20, nous franchissons une nouvelle fois la Viosne.
Puis nous passons sous la voie ferrée, en baissant la tête pour certaines et certains ...
La pluie est toujours avec nous, mais qui a dit que les capes n'étaient pas seyantes ?
Aucune crainte, Annette, ta cape te va à ravir !
Et nous voici de retour aux voitures, un peu mouillés, un peu fatigués, mais comme toujours, contents de notre marche.
à bientôt mes amis !
Nous accueillons, ce matin, Jean, un nouveau randonneur, venu marcher jeudi avec notre groupe, pour la première fois.
Il ne fait encore que 4° et nous sommes malgré tout un groupe de douze, six randonneuses et six randonneurs : la parité !
C'est à Pontoise, ville d'art et d'histoire, que nous garons nos voitures, dans le quartier des Cordeliers.
Nous nous mettons en marche à 8 h 40.
Située sur la rive droite de l'Oise, à environ trente kilomètres au nord-ouest de Paris, Pontoise est une commune d'Ile de France. Elle est le chef-lieu du département du Val-d'Oise, elle accueille une sous-préfecture, et, cas unique en France, la préfecture ne se situant pas au chef-lieu mais à Cergy, ville voisine de Cergy. La ville abrite une des plus importantes cités judiciaires du pays. ( Source Wikipedia )
Mais aujourd'hui, nous ne ferons que traverser quelques quartiers pittoresques comme l'Hermitage
ou le Chou. Le Chemin du Chou est un PR
En effet, notre randonnée va être cette fois beaucoup plus sportive que culturelle ...
Après la sente des Gratte-Coqs, le Chemin des Mathurins, nous voici maintenant dans la côte des Balbufets.
Et cette côte grimpe vraiment beaucoup !
Eh oui ... je suis la dernière ... et je souffre !
"Tagada Tagada, voilà les Dalton ! "
Et du haut de ce mur, Rantanplan les observe !
Nous sommes au Valhermeil, hameau d'Auvers-sur-Oise.
Dans la rue du Valhermeil, nous suivons une partie du " Parcours des Impressionnistes"
Ci-dessus, "la Ferme en été" de Vincent Van Gogh.
A l'angle de la rue du Valhermeil et de la rue des Roches, Jean observe " Rue à Auvers-sur-Oise" de Camille Pissarro.
Pendant que je fais un peu le clown. Limité à 3,5 t !!! Cela devrait encore passer !!!
Joseph, en arrêt devant le panneau " Je jardine ma ville ".
Après ce petit aperçu du Parcours des Impressionnistes ... nous aurons bientôt : Le Parcours du Combattant !
Paula et Richard " nous attendent au tournant " de la Rue des Roches et de la Sente des Jardins.
Nous sommes étonnés de trouver encore tant de neige.
" Février neigeux, été avantageux " d'après un dicton.
Encore un peu de répit pour nous, après un passage très boueux ... dans un chemin qui a été labouré,
nous allons pouvoir faire notre pause, car il est déjà 10 h 20.
Serge nous montre le Buisson Tambourin, qu'affectionne notre ami Bruno, absent aujourd'hui.
Malheureusement, ce buisson abrite une décharge sauvage !
Après la rituelle petite collation, qui nous a fort heureusement redonné des forces, nous nous remettons en chemin.
Le plus dur reste à venir !
Ce que nous montre Serge en laisse plus d'un perplexe ...
Voici la Ravine des Molues, dans laquelle il va nous falloir descendre.
Mais ne nous plaignons pas ! Huit jours plus tôt, et nous aurions eu ceci :
Cette photo a été prise, par Serge, notre guide, le 13 février.
Il était allé seul, en courant, repérer cette belle randonnée qu'il nous offre aujourd'hui.
Aucune inquiétude, Serge et Richard vont nous aider à nous surpasser !!!
Allez ! On y va ! S'il le faut, on sortira une corde !
Moi, je suis déjà en bas, et photographie ces aventurières !
Elle est très expressive dans ces moments-là, notre Paula !
Morgane choisit de dévaler la pente en courant.
La maman, quant à elle, prend plus de précautions...
... mais garde néanmoins un sourire ravi ! En effet, le terrain est accidenté, mais nous nous amusons !!!
C'est maintenant le tour de Pascale. Bernard et André ont décidé d'aborder la descente autrement,
sous l'oeil attentif de Richard.
Bernard se sent une âme de Tarzan.
Richard et Serge, nos supers héros, nous rejoignent ensuite.
Heureusement que nous avons Superman avec nous !
Tout ça amuse bien les filles !
Beaucoup moins les garçons on dirait !!!
Décidément, Morgane est aérienne !
Pascale, puis
Paula,
et moi, chacune dans un style bien différent !
Nous retrouvons un GR ... un peu plus ... disons traditionnel !
Pas pour longtemps ... l'aventure n'est pas terminée !
Pascale est tout à fait sereine, et n'a pas l'air de peiner du tout.
Cette grande branche me vient en aide.
Morgane a une mine superbe !
Et après 2 h 45 de marche ( et quelle marche ) notre jeune amie court toujours comme un cabri !
Eh oui ... c'est beau la jeunesse ... enfin surtout celle-ci.
Une jeune fille qui n'hésite pas à se lever un dimanche matin, pour aller randonner, ce n'est pas si fréquent ...
J'en connais une autre, qui aurait sûrement adoré cette randonnée !
Nous voici de nouveau sur un GR.
Une petite pause, ( qui est loin d'être une pose pour Richard ! )dans la rue d'Ennery, afin d'attendre les derniers.
Il est 11 h 40 et cela fait donc juste 3 h que nous sommes partis.
Il nous faudra encore gravir une bien longue côte.
C'est sans doute pourquoi, 35 mn plus tard, nous passons un peu vite devant la Vierge Noire.
Nous venons de descendre la Sente des Grivières.
Nous tournons à droite dans le Chemin des Bottes, puis de nouveau à droite dans le chemin des Fortes Terres.
Il est 12 h 30 quand nous rejoignons nos voitures. Notre marche a duré 2 h 50.
Enlevons 15 mn ( notre pause et les autres petits arrêts ), cela nous amène à une moyenne de 3,9 km/h.
Cette allure peut sembler bien lente, mais cette randonnée accidentée, de 14 km, présente de nombreuses côtes.
Nous ne sommes qu'en Région Parisienne, aussi je n'ose parler de dénivelé !
Cependant, Amis Randonneurs, je crois que nous pouvons être contents de nous.
Merci à Serge, notre guide du jour, pour cette randonnée, véritable épopée, qui a changé un peu nos habitudes.
Mardi 16 février 2010
Il fait un temps magnifique et mon amie Caro et moi avons décidé de faire une petite marche ensemble.
A 9 h 30 nous traversons le beau parc de Grouchy qui s'étend sur 42 hectares.
Caro admire le marais du Missipipi qui est resplendissant dans la lumière de cette belle matinée.
A 10 h 30, nous sommes dans le village de Boissy L'Aillerie, dont voici la Mairie.
Après avoir poursuivi notre chemin jusqu'à Montgeroult, nous sommes revenues le long de la Viosne.
Des travaux d'aménagement des berges sont en cours.
Peut-être avons-nous été les premières promeneuses à fouler ces planches !
Caro est la vedette aujourd'hui ! On peut dire qu'elle est montée sur les planches !
Nous reviendrons bientôt pour essayer ce bel escalier de bois tout neuf.
Je n'aime pas trop les nains de jardin, mais celui-là m'a séduite ! Il joue de la musique lorsqu'on passe devant lui !
" I came from Alabama, with my banjo on my knee,
and I'm going to Louisiana my true love for to see, Oh Susannah ! oh don't you cry for me ...!"
Vous savez, la marche à pied... ça creuse !
Et je connais à Boissy L'Aillerie un endroit charmant pour se restaurer : L'Auberge Penchée !
Ne soyez pas étonnés, l'Auberge penche vraiment ! Mais depuis des décennies, elle tient bon.
Nous sommes accueillies et servies aujourd'hui par Katia.
Son époux, Ludovic, est probablement fort occupé à nous préparer
cette délicieuse cuisine "traditionnelle et raffinée" qui caractérise cette auberge.
Une petite verrine nous est offerte, le temps que nous fassions notre choix.
Le premier menu est déjà bien alléchant ...
Nous optons pour un apéritif "sportif " : un délicieux cocktail de fruits.
Promenez votre souris sur les photos ! L'entrée est un délice !!!
Nous sommes très "poisson" toutes les deux et avons fait le même choix pour continuer...
Aucun regret, c'est délicieux !
Caro est très sérieuse ! Elle savoure sa fondue de poireaux.
Notre petit dessert est d'abord un régal pour les yeux.
Puis il tient ses promesses, avec le délicieux sorbet mandarine et le coulis de fruits rouges discret mais présent.
Une dernière petite douceur avant de reprendre notre chemin.
Si vous passez par là, c'est une bonne adresse !
L'Auberge Penchée à Boissy L'Aillerie 01.34.42.10.32 http://www.auberge-penchee.fr/
Nous avons marché 4 h en tout ... Belle petite promenade !
Et de retour à la maison, une petite boisson chaude nous attend.
Regardez comme elle est resplendissante ma Caro !!!
Jeudi 18 février 2010
Nous nous retrouvons pour une nouvelle marche entre amies.
Cette fois, un petit 2 h seulement et pas de restaurant ( il ne faut pas abuser des bonnes choses ! ).
Et puis il est un peu tôt lorsque nous passons devant La Vigne Gourmande, petite auberge d'Osny.
Nous voici dans la rue Roger Alno à Immarmont, petit hameau d'Osny.
Et nous passons devant la jolie petite école d'Immarmont.
Il est 9 h 50 ... la récréation approche ! Mais je ne vais plus à l'école ... depuis un peu plus de cinq années, maintenant.
Pour nous, maintenant, c'est l'école buissonnière ! Nous y faisons souvent de délicieuses rencontres.
Est-ce que vous voyez ce petit animal sur la branche recourbée ?
Il nous observe un instant, très étonné de nous voir là, puis s'enfuit avec l'agilité qui est la sienne.
Monsieur et Madame Canard, eux, ne semblent pas troublés par notre présence.
Le temps n'est pas si beau que mardi, mais la sortie nous a fait du bien.
On ne le redira jamais assez, la marche c'est la santé !
Désolée, si le reportage hebdomadaire ne se termine qu'aujourd'hui, mercredi ... Mais dimanche, après la rando, je ne pouvais vraiment dire qu'une seule chose :
J'espère que le
vous aura permis de patienter.
Merci à Paula et à M-I de leurs messages stimulants !
Et voici la suite et la fin de nos aventures ...
Le 14 février au matin, par - 4 °, nous étions tout de même neuf au rendez-vous dominical de RDA ( Rando-Découverte-Amitié)
Et nous avions le sourire, malgré le froid du matin, car la lumière était belle et la matinée promettait d'être ensoleillée.
En promenant votre souris sur la photo, vous découvrirez le prénom de cette charmante jeune fille, à gauche ...
Deux voitures suffisent à emmener tout ce petit monde, en direction de Magny en Vexin,
dont dépend Arthieul, le petit village qui sera le point de départ de notre randonnée.
Il est 9 heures, et nous voici à Arthieul, dans la rue du Bois Pierre.
Un petit problème de guêtres retarde quelque peu notre départ, mais le groupe attend gentiment et patiemment.
L'expérience au service de la jeunesse !
Il paraît que j'ai un look d'enfer !!! Hé hé ! Tu aurais dû faire un gros plan, chère M-I !!!
Afin de limiter le risque de chutes, nous évitons la patinoire ! Cependant ... chute il y eut, mais chut !!!
Une de nos randonneuses est très fière ( et je la comprends ) d'être accompagnée aujourd'hui de sa fille.
Après quelques centaines de mètres, sur la célèbre Chaussée Jules César,
nous bifurquons à gauche sur le Chemin Rural qui va nous mener jusqu'à Nucourt.
Il est 10 h 15 et nous approchons de l'église de Nucourt, si particulière par sa situation à l'écart du village.
Nous traversons bientôt le Chemin de la Cressonnière.
Sur notre droite, à la croisée des chemins se trouve un calvaire.
Non, le porche érigé à l'entrée du cimetière de Nucourt n'est pas un vestige bâti ici il y a plusieurs siècles, comme certains pourraient le penser en admirant cette splendide construction de pierres taillées usées par le vent.
Il s'agit en fait du porche d'entrée de la propriété de la famille Groult, aujourd'hui Durosay.
A la fin des années 50, lors de la rectification du tracé du Chemin Départemental 206, dénommé rue de la gare, il a été nécessaire de démolir le mur de clôture des ateliers de charronnage de M Groult et, donc, le porche.
Devant la majesté de cette construction, l'ingénieur de la DDE de Magny-en-Vexin, ( service dont le nom de "Ponts et Chaussées" est resté dans les mémoires ), a eu l'idée de la reconstruire à l'emplacement que nous connaissons aujourd'hui.
M Pivard, c'est son nom, a donc fait numéroter toutes les pierres et, telles un jeu de construction grandeur nature, elles ont été remontées devant l'église.
Une plaque de céramique rappelant cet historique a été dévoilée par Mme Suzanne Durosay et M Jean-Marc Gernigon lors des cérémonies du cinquantenaire des bombardements de Nucourt, le 26 juin 1994. ( source nucourt.fr )
Approchons-nous un peu de cette église entourée de son cimetière qu'il nous faut traverser pour accéder à l'entrée.
"L'église St Quentin de Nucourt est un site inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Elle est très éloignée du village sans qu'il y ait d'explication objective. Elle est entourée de son cimetière. Et elle surplombe la source de l'Aubette.
L'évolution architecturale de l'édifice est remarquable. Les remaniements courent du 12 au 16ème siècle, c'est à dire de l'époque romane à la Renaissance. La dernière tranche est interrompue à l'occasion des guerres de religions.
A l'époque primitive l'édifice est simplement composé d'une nef et d'un chœur dont il ne subsiste que le clocher central. Au 13ème siècle l'abside est remplacée par un chœur à 2 travées. Deux chapelles sont ajoutées. Au 16ème siècle la nef est remaniée avec l'adjonction de 2 bas côtés. Enfin, une tour est érigée pour remplacer le clocher central. Elle est inachevée. Ce clocher dépourvu de beffroi, dans le style de Gisors est attribué à Jean Grappin." ( source bibliothequedenucourt )
Toutes ces explications nous ont creusés, et après une petite collation, nous nous remettons en chemin.
Dix jours auparavant, à la même heure, certaines et certains d'entre nous étaient chaussés de raquettes...
J'en étais, et je peux affirmer que nous vivions des moments intenses ...
Yvette est bien aventureuse aujourd'hui !
En 1944, les Allemands utilisèrent des carrières voisines de Nucourt, pour le montage des fusées V1. Ces carrières ont été bombardées par les Alliés pour tenter de détruire ces bases. Le village a alors été rasé à 80%. Les carrières ont été murées depuis. (Source communes-francaises.com)
Les autres randonneuses l'observent ... de loin !
Un de nos photographes s'aventure également ...
Pour ma part, je m'intéresse plutôt à cette pièce d'eau gelée, qui est en réalité une zone de lagunage.
Le lagunage est une technique biologique d’épuration des eaux usées, où le traitement est assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un large éventail de micro-organismes (essentiellement des algues et des bactéries). ( Source lagunage.eu/ )
Pas facile de franchir ce talus, mais notre gentille Paula est là et sa main tendue est la bienvenue.
Nous n'allons pas rester trop longtemps car le lieu dégage une odeur nauséabonde.
Nous rejoignons le Départementale 174, et prenons, à gauche,
la direction d'Hardeville, petite commune connue pour ses vergers.
Puis nous arrivons sur le GR 11, qui à cet endroit prend le nom de Chemin des Fontaines.
Ce calvaire est sur notre gauche.
Nous sommes sur le GR 11 et nous passons devant La Cressonnière.
Autrefois, autour de Nucourt, les Cressonnières s'étendaient sur plus de 5 hectares. On comptait 28 fossés longs d'une centaine de mètres et large de 2,50 mètres, en pente douce de manière à faire circuler l'eau. Au printemps on asséchait et on nettoyait ces fossés. On y répandait de l'engrais, puis on semait le cresson. Les fossés étaient ensuite légèrement mis en eau, le temps que les graines lèvent et que le cresson s'enracine. Ils étaient enfin inondés sur une hauteur de 10 à 15 cm. Le cresson forme alors un tapis dense en surface.
La mécanisation des récoltes reste limitée. Mais des producteurs de Nucourt ont imaginé et fait fabriquer plusieurs machines. Traditionnellement la cueillette du cresson se fait à genoux sur des planches jetées sur les berges des fossés, les mains dans l'eau glacée, en botte de 400 - 450 grammes. Bien valorisée, les cressonnières pouvaient faire vivre plusieurs personnes. Le développement du chemin de fer permit d'approvisionner les villes avoisinantes et la capitale.
[Attention : ne cueillez pas et ne mangez pas de cresson sauvage, il peut véhiculer un dangereux parasite : la douve du foie] (Source bibliothequedenucourt)
Il fait toujours un temps splendide, froid et sec, extrèmement agréable pour nous, randonneurs.
Nous arrivons bientôt à Vélannes-la-Ville.
Nous suivons toujours le GR11, puis nous bifurquons à gauche en direction du Petit Arthieul.
Nous sommes dans la rue des Tourelles...
et passons devant l'ancienne mairie-école d'Arthieul.
Quel beau regard il a, ce toutou !
Il ne réussit cependant pas à attendrir Maryse.
Dans la rue du Village à Arthieul, nous longeons un bien joli mur de pierres...
dans lequel nous découvrons d'originaux supports de pots de fleurs.
Mais aujourd'hui, point de fleurs ...
L'hiver est toujours là, bien présent. Patience ! Dans un peu moins de cinq semaines, le printemps sera là !
D'ici là, profitez-donc de mes petites fleurs !
C'est là que se termine notre randonnée, qui fut, une fois encore, bien agréable.
à bientôt mes ami(e)s, lectrices, lecteurs , randonneuses, randonneurs !
Rentrée depuis seulement samedi soir de mon séjour Raquettes en Haute-Loire, dimanche matin, je me lève avec beaucoup de facilité. J'ai une forme olympique, et je sais que cette journée s'annonce pleine de joies ! Je retrouve avec plaisir mes amis du dimanche, sur le parking de la gare à Osny.
Arrivés à Menucourt, Yvette, notre présidente, inscrit les adhérents de notre club présents ce matin à la randonnée pédestre "Les Versants de l'Hautil", organisée par l'ASM Cyclo de Menucourt.
Mon fils aîné et sa petite famille participent ! Mais les petites jambes de Juliette, qui vient tout juste d'avoir six ans, ne permettent pas de s'engager pour les 17 km. Ce serait beaucoup aussi pour notre grande Charlotte qui n'a que neuf ans.
Alors notre groupe se sépare, et nous restons en famille pour une marche de 10 km.
Munis d'une carte, nous partons à 9 h15.
Nous passons dans la rue Jules Givonne, puis dans la rue du Général De Gaulle.
Charlotte tente de pomper l'eau....
....mais en vain !
Nous passons devant l'église St Léger.
Une autre pompe à eau attire notre Charlotte.
Hélas, ces pompes à bras en fonte, qui doivent dater de la fin du XIXème ou du début du XXème sièccle, ne te donneront pas d'eau ma petite Charlotte !
Nous suivons un sentier qui va bientôt rejoindre la D922.
Un peu de route, avant de suivre le chemin d'Ecancourt.
C'est le moment de prendre un peu de potion magique !
Charlotte en profite pour se reposer un peu. Quant à moi, gourmande que je suis, je retombe en enfance !
Cécile m'offre un rouleau de réglisse dont j'avais complètement oublié le goût !
Nous reprenons bravement notre marche, sachant que notre prochain arrêt nous réserve de bonnes choses ...
Charlotte trouve toujours les flèches avant nous !
Et qui dit flèche dit indien !!! Qui dit indien dit tipi ou wigwam ... en tous cas cabane en construction !!!
Nos deux petites "squaw " se permettent une petite visite.
Nous voici arrivés au point ravitaillement où les deux fillettes vont pouvoir reprendre des forces.
C'est qu'elles ont bon appétit ces demoiselles !!!
Charlotte ne craint pas les mélanges sucrés-salés : une orange et un sandwich à la saucisse !
J'ai vraiment un immense plaisir à faire cette marche, accompagnée de mes deux petites-filles, de Cécile, leur maman et de mon grand fils Richard ... pas sur la photo, mais ... ça viendra !!!
Nous reprenons notre chemin, et rencontrons des chevaux. L'un d'entre eux m'intrigue vraiment,
par son pelage et la forme de son corps et de sa tête.
Il est bien gros celui-ci pour ma petite Juliette.
Charlotte offre de l'herbe à celui-là.
Elle a très envie de sauter ce gros trou notre jeune randonneuse,
mais sagement, elle se ravise et pique un petit sprint !
A l'arrivée, de retour à la maison de Menucourt, une surprise attend nos petites marcheuses : elles gagnent chacune une médaille !
Et ce n'est pas fini !!!
car nous remportons la coupe de la famille la plus nombreuse ayant participé à cette randonnée pédestre Les Versants de L'Hautil
Nous sommes le 24 janvier 2010, c'est avec mes amis randonneurs du dimanche que je retourne du côté de Delincourt. J'avais déjà, en octobre, fait cette rando avec les marcheurs du jeudi, et vous trouverez ci-dessous le lien qui vous permettra de trouver facilement le petit reportage que j'avais réalisé à cette occasion.
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
Dimanche 24 janvier 2010, nous sommes onze randonneurs : huit femmes et trois hommes !
Il ne nous manquait plus que le couffin !
Bon assez ri ! En marche maintenant !
Petite photo du groupe ! Ne cherchez pas, la femme qui manque sur cette photo, c'est moi !
Le brouillard était assez épais ce matin, lorsque nous avons pris la route vers la Picardie. Nous voici arrivés à Delincourt, petit village de l'Oise, après un trajet un peu long.
Il est déjà 9 h 15, mais derrière le parking, un beau lavoir auquel Bruno ne peut pas résister, va retarder un peu plus notre départ !
Empruntons ce petit pont de pierre ...
Elles ne sont pas jolies nos lavandières ?
Maryvonne franchit le pont au-dessus du "Rû du 5 Août 1997" qui doit son nom à des inondations et coulées de boue survenues dans la nuit du 4 au 5 août 1997.
A te revoir, Lavoir !
Sur cette vieille enseigne de boutique, en face du lavoir, on lit encore :
" La Vallée" Mercerie - Jouets - Buvette- ALIMENTATION
Nous sommes dans la vallée du Réveillon, d'où le nom "La Vallée ".
Ce petit ruisseau d'environ 11 km, qui prend sa source à Boubiers dans l'Oise, est un affluent de l'Epte.
Il est donc un sous-affluent de la Seine.
Comme quoi on a bien raison de dire que " Les petits ruisseaux font les grandes rivières."
En quittant le parking, nous partons à droite, en laissant l'église derrière nous.
Un petit temps d'hésitation, mis à profit par nos randonneuses pour admirer une fenêtre "vitrail".
Maryse apprécie beaucoup... Mais, ce n'est pas cette rue qu'il faut prendre.
Au carrefour, Marie-Isabelle, qui est en avant du groupe, semble se souvenir que c'est ici qu'il faut prendre à droite.
En effet, voici, à droite, la Montée des Groux qui va bien vite nous réchauffer !
Nous sommes bientôt presqu'en pleine nature...
à l'exception de la clôture de cette immense propriété que nous longeons un bon moment.
Après une petite heure de marche, nous arrivons bientôt dans le prochain village de notre itinéraire,
dont nous admirons les jolis murs de pierres.
Nous sommes à Chambors, petite commune d'un peu plus de 300 habitants,
située dans le département de l'Oise, en Picardie.
Nous arrivons en vue de l'église Saint-Sulpice.
Aujourd'hui, nous n'en verrons pas l'intérieur, comme nous avions pu le faire le jeudi 1er octobre 09.
Les randonneurs sont curieux ! Que sont-ils donc en train d'observer ?
Cet escalier à mains grâce auquel on accédait sûrement à une belle cave voutée.
Ohé, l'ami Bruno :
Le guide est concentré.
Nous passons devant la Mairie de Chambors et suivons la D 166 en direction de Lattainville.
Au bord du Réveillon, encore un joli lavoir ...
Nous le contemplons et nous amusons de voir nos Dupont-Dupond aller admirer le lavoir de plus près !
" Bon les D-D, on y va ? "
- Allons un peu de sérieux !
- Je dirai même plus : un peu de sérieux !
Je crois bien que nous sommes au Carrefour de la Croix Rouge, bien qu'il ne reste de la croix qu'un socle de pierre.
Environ 500 m plus loin, un autre carrefour appelé La Pipée, du nom d'une sorte de chasse, dans laquelle on imite le cri de la chouette ou d'autres oiseaux, pour les attirer dans un arbre aux branches enduites de glu, où ils se font prendre..
Me voici moi-même empêtrée dans les mots ( ou les maux ! ) comme un oiseau dans les gluaux ...
Et je ne sais jusqu'où je vais aller !
Heureusement, voici la pause que nous commencions à réclamer aussi fort que nos estomacs !
Le tandem "Dominique-Michèle" a des regards d'envie en direction de notre Bruno, toujours bien installé sur son petit pliant !
Isabelle nous a offert de délicieux petits biscuits venus tout droit d'Angleterre.
Et là, c'est tout simplement, c'est la " Revancha Del Bruno ".
Les amateurs de tango et ceux qui apprécient Gotan Project souriront peut-être ...
Un peu de musique ? Cliquez sur le Player
Je vous explique : J'ai "chambré" un peu notre ami, lors de notre randonnée du 10 janvier dernier, à propos de ses petites compotes ! Voilà pourquoi, m'en ayant gentiment offert une, il s'empresse d'immortaliser l'instant !
Et c'est reparti ! Notre duo de guides marche le nez dans la carte !
Nous allons d'un bon pas, en direction de Lattainville, dont nous apercevons bientôt
le "château" qui est bien moins "habillé" qu'au mois d'octobre.
Je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à cliquer sur ce lien si vous voulez en savoir plus à propos dudit "Château" :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
Serge et Bruno passent devant l'entrée de la demeure, puis lèvent la tête enfin !
Coquet, n'est-ce pas ?
En bas de la côte du Château, derrière ce portail, il est un arbre, un peu spécial et que j'aime beaucoup ...
S'il pouvait parler, je suis sûre qu'il nous raconterait son combat pour la vie !
Nous voici maintenant dans le centre du village dont nous découvrons l'église.
située dans la rue Jean-Baptiste Crévecoeur, avec un peu plus loin, en face ...
un gîte communal, qui a l'air bien sympathique et dont j'admire le bel escalier de pierres.
Le groupe quitte maintenant Lattainville,
et reprend la direction de Delincourt.
Catherine, Michel et Maryse sont avant moi dans le village, et pris en photos de tous côtés !
Un photographe devant ...
un autre derrière !
Au printemps, nous avons déjà fait une pause devant ce "self-service " ( N'est-ce pas Paula ? )
Sur l'ardoise est écrit : " Libre Service - Bouquet 3 € "
Pas de fleurs aujourd'hui !
Mais des jolies dames souriantes ...
qui fleurissent sur les routes de notre beau Vexin.
Quelles enjambées ! Notre Paula avance d'un pas décidé !
Dans un jardin à Delincourt, nous pouvons observer cette ancienne charrue.
Sans aucune certitude, il semblerait que ce soit une charrue Brabant à traction animale.
Mais si vous vous y connaissez en charrue :
à suivre ...
Dimanche 17 janvier 2010, notre groupe de ce matin est vraiment tout petit ! Seulement cinq adultes, un enfant et un chien !
La galette et le cidre d'hier y seraient-ils pour quelque chose ?
Nous nous garons dans la Grande Rue à Commeny (95450) dans un petit parking bien pratique. Petite pause devant la boulangerie, juste avant d'emprunter le PR, le temps que notre présidente s'assure qu'une randonneuse ne nous attende pas dans la rue de l'église où nous nous garons habituellement.
Richard en profite pour transformer son tour de cou mi-polaire, mi-coton, en petit bonnet confortable et chaud.
Le temps est sec et relativement doux ( 7°) pour le moment, mais les pluies tombées récemment ont laissé de superbes flaques auxquelles Ulysse ne sait pas résister !
Nous traversons la D 43 et nous dirigeons vers Moussy.
La lumière n'est pas favorable, mais nous apercevons les tourelles du Château de Moussy ( manoir fortifié attenant à l'église ) datant de la fin du XVème siècle.
Nous profitons pleinement de ce beau temps et prenons la direction du Bellay-en-Vexin.
Nous traversons d'abord le hameau de Bercagny en empruntant cette rue au bien joli nom...
Rue de la Porte des Champs !
Nous entrons maintenant dans Le Bellay-en-Vexin, commune située dans le Parc Régional du Vexin français.
Notre regard est attiré par ce qui ressemble à un pigeonnier octogonal agrémenté de gargouilles. En réalité, il s'agit d'une tourelle d'escalier, qui fait partie du corps de logis de la Ferme de L'Hôtel-Dieu, située juste à côté de l'église Sainte-Madeleine. Un petit détour nous permet d'aller regarder cette église de plus près.
Hélas, nous avons moins de chance que nos randonneurs du jeudi, qui, eux, ont pu découvrir ce qui se cache derrière ce portail fermé.
Cette rue, dont il est bien difficile de lire le nom, a donné lieu à quelques photos jeudi dernier ... Rue des Bons Garçons ...
Richard, qui est pourtant un bon garçon, se refuse à poser seul devant le panneau de cette rue !
Et pour cause ! Le mot " garçons " est écrit en majuscules, et comme chacun sait, pas de cédille aux lettres majuscules ...
Vers 10 h 40, nous faisons notre pause un peu plus loin dans la Rue Grande Prolongée, devant la petite école du Bellay.
Après dégustation de croquants au sésame, de figues, de chocolat et autres gourmandises que nous partageons, nous voici plein de forces pour reprendre notre chemin.
Ulysse, très en forme, a tenté de poursuivre deux lièvres, mais a bien vite abandonné l'affaire ! Il ne faut jamais courir deux lièvres à la fois !
Je ne sais si vous distinguez les deux lièvres qui détalent, mais je suis sûre que la couleur du ciel ne vous échappe pas !
Eh oui ... le temps se gâte ! Et très vite, il va nous falloir sortir les capes !
Charlotte est comme Mimi-Cracra : l'eau elle aime ça ! Tant pis si ça mouille, elle fait des patouilles !
Et ce n'est pas la pluie qui nous fera perdre notre bonne humeur !
A l'entrée de Nucourt, nous constatons qu'une couche de glace flotte encore sur la mare.
La pluie nous accompagne toujours alors que nous prenons sur une courte distance la D 188 en direction de Chars et Le Bellay.
Charlotte est intriguée par l'inscription gravée dans la pierre du socle de cette croix à la sortie de Nucourt.
Après recherche, "O crux ave spes unica" signifie " Salut, ô Croix, notre unique espérance"
De retour à Commeny, chacun de nous tente de nettoyer un peu ses chaussures en profitant des flaques laissées par cette pluie qui nous a finalement accompagnés un bon bout de chemin.
Devant le panneau "Commeny", Richard interroge sa petite Charlotte.
Lorsque j'étais petite fille, mon département n'était pas le Val d'Oise qui n'existait pas alors, mais la Seine-et-Oise, qui était identifiée par le code 78, et faisait partie des 83 départements créés à la Révolution Française.
La région parisienne a été réorganisée et de nouveaux départements ont été constitués. C'est en 1968, que le département de la Seine-et-Oise disparaît, partagé entre les départements de l'Essonne (91), des Hauts-de-Seine (92), de la Seine-Saint-Denis (93), du Val de Marne (94), du Val d'Oise (95) et des Yvelines (78)
En passant devant la ferme du Lapin Compote à Commeny, de bonnes odeurs se font sentir ... mais un chien aboie, bien décidé à ne pas nous laisser approcher.
Après avoir posé nos sacs à dos aux voitures, nous nous rendons à la Maison du Pain, où une exposition de fèves nous est proposée.
Une première vitrine bien intéressante pour les gourmands !
Celle des bonbons et gourmandises ... Du passé ou du présent : Carambar, pastilles Vichy, Bonbons des Vosges à la sève de pin, Fraises Tagada, Cachous Lajaunie, Malabar, Réglisse Car, Flavigny à la violette, Chupa Chups...
Puis les santons ... et autres vitrines ...
Un collectionneur de fèves est un fabophile.
Un collectionneur de couronnes de l'Epiphanie est staphanophile.
A découvrir, au premier étage, la Maison du Pain, installée dans le grenier à farine de la boulangerie de Commeny, qui propose un parcours audio-visuel sur le cycle blé-farine-pain.
( Renseignements au 01 34 67 41 82 ) Charlotte se régale du Carambar qui lui a été offert.
De retour chez elle, notre petite randonneuse est fière de ses belles chaussures !
Vous trouverez dans la suite du billet, un récit de rando un peu particulier.
Ce matin, nouveau changement de programme : la randonnée prévue était "Chérence par Villers" mais le mauvais temps et la distance que nous aurions dû parcourir en voiture, nous ont fait décider une fois encore de prendre la sage décision de partir à pied d'Osny. Il a neigé hier et le thermomètre indique -3°.
Nous sommes de moins en moins nombreux à avoir le courage de sortir par un temps pareil ! Mais sur les six randonneurs que nous étions, il n'y avait pas moins de trois photographes !
Il faisait encore un peu nuit quand nous avons traversé le parc de Grouchy, et les oies étaient un peu étonnées de voir des promeneurs si matinaux.
Notre passage les a un peu effarouchées.
Serge emmène les hommes faire un petit tour à la Grotte, dans le parc de Grouchy, à Osny. Puis nous rejoignons Boissy L'Aillerie.
Nous n'avons pas pris beaucoup de photos, jusqu'à la pause que nous avons faite à 10 h 10, à la sortie du Bois Saint-Léger.
A vrai dire, à cause du froid, nous ne sommes pas restés très longtemps à l'arrêt.
Devinez ce que notre ami Bruno déguste tranquillement ?
Une petite "Pom'Pote" ... car .. "c'est bon pour lui" qui est resté un grand gamin !
Mais ce que je vous recommande, ce sont les "gaufres fabrication Joseph" !
Délicieuses ! Il nous a promis de nous livrer sa recette !
Cette Croix Pattée, datant du XIII ème siècle, est située sur la Chaussée Jules César que nous suivions depuis la sortie du Bois Saint-Léger. Elle s'appelle La Croix de Labathe et a résisté, contrairement à celle du lieu-dit La Justice qui a été détériorée. Nous sommes sur le territoire de Courcelles-sur-Viosne.
Nous sommes deux filles à avoir opté pour la marche avec les bâtons.
Cela constitue pour moi un bon entraînement pour le séjour "raquettes" auquel je participe à la fin du mois.
Et c'est très pratique pour le saut d'obstacles !
Nous traversons maintenant à Courcelles-sur-Viosne.
Serge nous fait remarquer qu'habituellement le panneau de sortie du village est caché par la végétation.
D'ailleurs, c'est très curieux, on sort de ce village, mais on y est toujours !!!
Voici le lavoir, devant lequel notre groupe de randonneurs fait une courte pause ... pour prendre la pose !!!
En face du lavoir, nous posons encore devant cette maison qui évoque un peu les maisons à colombages de Normandie ou d'Alsace.
Mais nous avons assez traîné comme ça ! Et nous repartons d'un bon pas ...
pour retrouver bien vite un paysage plus sauvage.
J'adore ce paysage et ne peux m'empêcher de faire encore une petite pause pour l'admirer.
Mes deux "photographes-assistants" en profitent pour mitrailler !
Stop, les Dupont-Dupond ! Juste un petit sourire pour moi, cela ne nous retardera pas trop !
Cet endroit est si beau, vous ne trouvez pas ?
Nous longeons maintenant la Viosne.
Cette petite rivière ( 28 km ) prend sa source entre Lavilletertre et Lierville, dans le département de l'Oise.
Elle se jette en rive droite de l'Oise à Pontoise, dans le département du Val d'Oise.
Notre petite Viosne est donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise !
Elle a de multiples "bras morts", dont la Couleuvre, à Osny, et forme de nombreux petits étangs.
Une partie de son cours, à Pontoise, s'effectue en souterrain. ( source Wikipedia ).
Décidément les petits ponts de bois me font toujours craquer !
Dans ma tête résonne toujours cette chanson d'Yves Duteil :
"Si tu reviens par là, tu verras la rivière, mais j'ai refait en pierre le petit pont de bois.
Ce petit pont de bois qui ne tenait plus guère, que par un grand mystère et deux piquets tout droits"
Et c'est dans le Parc de Grouchy, à Osny, que nous franchissons ce petit pont de pierre !
à bientôt mes amis randonneurs et lecteurs !
Officiellement, il n'était pas prévue de randonnée au planning ce dimanche 3 janvier 2010. Seulement voilà, les randonneurs du dimanche ont réclamé ! Et d'ailleurs, il eût été fort dommage de ne pas faire cette première marche de l'année 2010, car le temps froid, mais sec et ensoleillé a bien nettoyé nos organismes encrassés par les récentes fêtes de fin d'année !
Nous avons le plaisir ce matin, de retrouver Marie-Isabelle, une "ancienne", revenue nous faire une petite visite et marcher avec nous.
Nous sommes sur le parking du Foyer Rural au Christ d'Haravilliers, petit hameau de la commune d'Haravilliers. Il fait - 4° !
Richard tente-t-il d'esquiver la photo ou bien veut-il tout simplement s'échauffer ???
Allez, la troupe, en route !!! Un petit peu de bitume pour commencer sur la D188.
En voici quatre qui déjà se font distancer, et un vraiment très en arrière ...
Je vous assure, bien couverts, nous n'avons pas froid !
D'ailleurs, il suffit même d'une petite côte, et je me découvre, car j'ai trop chaud !
Elles ont des sourires radieux mes petites copines ce matin ...
Le groupe de tête s'arrête bientôt, intrigué par le toit de cette maison.
Chacun y va de son explication, mais nul n'a de certitude ! Voyons de plus près :
Certains se demandent s'il s'agit d'une cloche sur ce toit ? Et cet espèce d'escalier serait-il fait pour y accéder facilement ?
Quelqu'un a-t-il une explication ? ( Voir le commentaire de Suzanne à ce propos )
Nous voici sur le PR, qui va nous conduire vers les Buttes de Rosne. ( ou de Rône car l'on trouve les deux orthographes )
Nous allons suivre le PR 9 jusqu'à Cresnes, dans l'Oise.
Une petite pause dans le village, pour attendre les derniers.
Vous n'avez rien remarqué ?
Nous avons les mêmes chaussures !!!
Richard étrenne aujourd'hui sa toute nouvelle Thermos, cadeau du père Noël !
Le froid n'empêche pas Bruno de faire son petit "sitting".
"Antoine, ne boude pas !, c'est délicieux les Léononidas ! "
A l'écart du groupe, Micheline se régale, car Antoine a commencé sa distribution de chocolats ...
"Hummmm !!! Un chocolat comme ça, ça ne se refuse pas ! Merci Antoine !"
Mais je n'ai pas été prudente, ne me suis pas recouverte et commence sérieusement à me geler !
Alors vite, le sac sur le dos et on repart !
Mais d'abord, on fait le point ! A l'ancienne, comme Serge, avec sa jolie boussole antique, et plus moderne, Richard avec la boussole numérique de son nouvel iPhone.
Bernard est suivi de près par Antoine.
Moi, j'admire le paysage, en prenant des photos ...
... pendant que les 3M continuent de papoter dans la montée !!!
Nous sommes sur le GR 11, et ça monte encore !!!
Sur le plat, je retrouve mon sourire ...
car je vous l'avoue, cette côte et les accélérations que je fais pour prendre des photos m'ont un peu coupé les jambes !
A Hénonville, dans l'Oise, Richard, notre guide, fait une petite pause pour rassembler le groupe, avant de prendre la direction de Berville.
Nos Dupont-Dupond sont à la traîne car ils flânent un peu, s'arrêtant par exemple pour dire bonjour aux chevaux.
Encore une croisée de chemins, petite pause boisson chaude pour les uns, téléphone pour les autres et le groupe attend...
Nous venons d'entrer dans Berville,et par la même occasion de rentrer à nouveau dans le Val d'Oise, département que nous avions quitté.
Serge est posté, prêt à immortaliser une chute éventuelle !
Personne n'est vraiment chaud pour lui faire ce plaisir !!!
Je me méfie plutôt, même si je m'amuse toujours à poser en traversant le Rû de la Soissonne, ce petit ruisseau qui fera une petite rivière en allant grossir le Sausseron.
Et puis ... il faut bien préserver mon petit APN, si précieux pour mes "reportages" !!!
Pour les unes, la traversée est très zen, même si ça glisse un peu ... Pour l'une d'entre nous, quelques hésitations ...
...qui vont être vite balayées par ....
... la gentillesse de notre Micheline. Eh oui, Randonnée-Découverte-Amitié rime aussi avec solidarité !
Soulagée notre invitée !!!
En suivant toujours sur le GR 11, nous arrivons bientôt au Lavoir des Jorets à Berville.
Dans la rue d'Heurcourt, nous découvrons l'église Saint-Denis, que nous allons contourner.
La route monte et vire en "épingle à cheveux".
Contourner ? Enfin ... pas tous, car nos Dupont-Dupond trichent un peu et préfèrent "couper le fromage" comme disent les enfants !
Nous voici de l'autre côté; et ça grimpe encore !
Nous arrivons à Haravilliers par la D22E et nous sommes maintenant dans la rue de l'église.
Même si je suis en pleine discussion avec l'ami Bernard, je ne perds pas de vue mon objectif !
" Oui, oui, Bernard, c'est bien toi que je photographie ! "
Mais aussi l'église Notre-Dame-De-L'Assomption à Haravilliers. Il n'empêche qu'en papotant un peu trop, j'ai manqué le Colombier !
Ce sera pour une autre fois ! Nous rejoignons la D188.
Après la rue de l'église, la rue de la Mairie !
Haravilliers est l'une des communes les plus étendues du département, et se compose d'une dizaine de hameaux.
Le Christ d'Haravilliers, d'où nous sommes partis, est d'ailleurs l'un d'entre eux, et nous allons bientôt le rejoindre.
Nous récupérons nos voitures et direction Osny, où nous allons fêter cette toute première randonnée 2010 comme il se doit !
Voir la suite du billet !
Nous ne sommes que huit ce matin, mais quel plaisir de retrouver notre petit Père Noël qui n'est pas venu randonner depuis belle lurette !
Eh oui ! Le père Noël est descendu, non pas du ciel, et pas non plus avec son traîneau, mais avec sa Micheline !
Et ce matin, nous sommes servis : pas moins de trois guides ! Nous partons à pied de la gare d'Osny. Il est 8 h 40
Nous prenons à travers le parc, la direction de Boissy l'Aillerie.
Le noir et blanc, c'est juste histoire de dire que le temps qui passe n'a pas estompé les amitiés !
J'ai pris mes bâtons une fois encore, pour m'entraîner ( J'ai un séjour Raquettes dans quelques semaines ...) mais aussi pour ne pas risquer de tomber, car ce n'est pas vraiment la forme olympique !
Maryse et Micheline, elles, vont d'un bon pas.
A 9 h 48, nous passons devant l'auberge de la Gare à Montgeroult.
J'en ai un tas de choses à lui dire à mon petit père Noël !
Et surtout qu'il revienne parmi nous !!! Et pas seulement en décembre !!!
J'adore passer à cet endroit ...
C'est d'ailleurs là que nous ferons notre pause aujourd'hui.
Nous traversons l'aire de jeux de Boissy L'Aillerie.
Puis nous revoilà dans le Parc de Grouchy. Il n'est que 11 h 20 ...
Mais nous avons à faire ... c'est pourquoi la randonnée a été quelque peu écourtée !
Nous sortons du parc, et passons sous la voie ferrée.
Et nous fêtons dignement cette dernière randonnée de l'année ...
...qui se termine autour d'un pot de l'amitié !
A votre bonne santé à tous et à l'année prochaine, pour de nombreuses randonnées entre amis !!!
La randonnée initialement prévue du côté de Nucourt a été remplacée par un circuit au départ d'Osny à pied. Sage décision, les conditions météo rendant très difficiles les déplacements en voiture.
Il est 8 h 40 et nous voici donc à l'une des entrées du parc de Grouchy, magnifique sous la neige...
Peu de lumière ce matin, et nos appareils photos sont capricieux.
Ce qui nous apparaissaient très beau sur l'écran est en réalité assez flou. Désolée, pour la qualité assez médiocre de ces photos, qui n'en sont pas moins des souvenirs de cette randonnée mémorable.
Après avoir traversé le parc, nous avons pris la direction de Génicourt. Le ciel est rempli d'une neige qui ne va pas tarder à tomber. Tous bien équipés, nous l'attendons de pied ferme !
Il est presque 9 h 30 et nous passons devant l'église de Génicourt.
J'ai pris mes gentils bâtons avec moi. Non seulement ils peuvent m'éviter de tomber, mais aussi ils m'obligent à me tenir bien droite. Par contre, ils font travailler beaucoup de muscles du haut de mon corps qui ne sont pas sollicités habituelllement dans la marche sans bâtons, et par conséquent, cette randonnée sera finalement pour moi, encore plus "énergétivore " !!!
Cette fois, gros flocons sur nos trois Abominables ... Hommes des Neiges !
Voici un endroit un peu abrité du vent qui va nous permettre de faire notre pause sans geler sur place... Car le vent s'est mis à souffler et de légers flocons voltigent encore.
Micheline et Bruno ont légèrement commencé "les hostilités"...
sous les regards amusés de Maria et de Serge.
Mais le casse-croûte, c'est sacré et Bruno entame une trêve qui lui permet de déguster tranquillement ses madeleines, toujours bien installé sur son célèbre sac-pliant !
Ma gourde, pourtant bien abritée dans sa housse théoriquement isotherme, m'offre mon thé vert à la menthe ... glacé ! Délicieux, mais pas idéal pour se réchauffer.
Cela fait sourire Marcelle qui déguste une boisson bien chaude, qu'elle sort de sa gourde thermos !
Maria et Antoine en plein câlin ... Je soupçonne le gourmand Antoine d'avoir des vues sur ...
...la plaquette de chocolat de notre petite Maria !
Micheline prépare un mauvais coup ...
Et la bataille recommence ! Comme au bon vieux temps !
Ils sont restés de grands enfants, nos randonneurs !
Attaqué lâchement par derrière, Serge riposte.
Mais soudain, nous apercevons, au loin, quelques petites taches qui se déplacent.
Serge prend au télé-objectif. Ce sont des chevreuils qui traversent, non loin de notre groupe.
C'est un spectacle assez fantastique ! Ils s'arrêtent, nous regardent et décident de continuer leur traversée.
Jamais je n'en avais vus autant à la fois !
Des corbeaux emprisonnés dans une cage ??? Bruno a donné des explications que je n'ai hélas pas entendues. ( Si tu me lis, Bruno, je compte sur toi pour une explication concernant cette cage )
Maria attendait, à distance, espérant tout comme moi, que les hommes allaient délivrer ces pauvres oiseaux.
La neige retombe de plus belle, et Micheline fait une distribution de Kleenex, car le froid nous met la goutte au nez.
Nous entrons bientôt à Livilliers. Les flocons sont de plus en plus gros !
Nous contournons l'église de Livilliers en empruntant le Parvis St Fiacre.
Micheline et Maryse sont à la traîne ...La plus grande partie du groupe est déjà devant.
Les randonneurs commencent à en avoir assez d'être mouillés et ont trouvé un bel abri végétal pour attendre les dernières.
Nous sommes enfin de retour à Génicourt. Il est 11 h 43 et nous avons encore une heure de route.
Maryse et Micheline, dans la Sente de la Procession, à Génicourt.
Ouf ! Après environ quatre heures de marche, nous voici arrivées à Osny.
Craignant l'embuscade, Micheline avait fait provisions de boules de neige. Mais les premiers arrivés sont plutôt calmes et pacifiques !
Quelle rando !!! Pas moins de 16,5 km d'après IGN rando !
Et quelle bonne sieste j'ai faite après !
Rendez-vous, dimanche 27 décembre, mes amis, pour notre dernière randonnée 2009 !
Mais en attendant,