Dimanche 26 décembre 2010, quelques courageux sont au rendez-vous !
Maryse et moi sommes les deux seules filles a avoir bravé le froid !
Il ne faisait que - 8° quand nous sommes partis ce matin.
Mais après les bons petits plats de Noël, une bonne marche dans le froid ne peut être que bénéfique !
Justement, en parlant de ...
... bons petits plats ...
...nous pensons inévitablement au délicieux foie gras dégusté la veille ...
... en regardant passer ces oies.
Je vous invite à nous suivre ...
Mais d'abord, notre petite pause habituelle va nous permettre de reprendre des forces ...
Vous êtes prêts ?
On y va !
C'est notre Koh-Lanta à nous !
L'envie me prend de m'asseoir pour faciliter la passage de Maryse, mais c'est presque la chute !
Nous nous sentons vraiment des aventuriers ...
Je me sens un peu l'âme de Jane ! ( Eh oui ... encore ! )
Un petit clic pour le fun !
Ouh la la ! Je me mets à penser qu'en plus, si nous ne passons pas, il faudra faire demi-tour !
Me voici en délicate posture !
Ouf ! Ce n'est pas encore cet arbre qui nous fera rebrousser chemin.
Ni même celui-ci !
D'ordinaire cette balade est beaucoup plus tranquille.
Aujourd'hui, nous arrivons à Boissy, deux heures vingt après notre départ.
Notre pause n'a pas duré bien longtemps, mais nos "acrobaties" forcées ont bien fait baisser notre moyenne !
Même s'il y a encore quelques obstacles à franchir ...
... le tout est de ne pas tomber à l'eau !
... ni d'un côté, ni de l'autre !
Bientôt, nous arrivons à Osny.
Les garçons ont décidé d'allonger un peu la promenade !
J'ai l'estomac dans les talons ...
Serge aurait-il l'intention de déjeuner à La Vigne Gourmande ?
Ou a-t-il le projet de fêter la Saint Sylvestre à Osny ?
Quant à moi, ma préoccupation principale du moment est d'arriver entière !
Comme chaque dimanche, Maryse m'a mise en appétit par ses propos culinaires !
Jean et Richard nous attendent. Il est 11 h 55
Dans cinq minutes, nous serons arrivés à notre point de départ. Notre randonnée aura duré 3 h 30.
Il est temps que cesse votre hibernation, les Marmottes !!!
Eh les filles : Paula, Catherine, Micheline ... Caro, Maryvonne ... Elena ... Marcelle, Dominique, Michèle... Yvette ... Gaëlle, Gisèle
Vous n'êtes quand même pas toutes en vacances ???
Et toi, Bruno ? Nous t'attendions pour cette dernière rando du dimanche de l'année !
Et vous, Bernard, Antoine, Joseph, Jean-Marc ?
A vous tous Amis Randonneurs, à vous tous Amis Lecteurs, je souhaite une excellente fin d'année ...
à bientôt !
Ce matin, nous avons retrouvé bien peu de nos randonneurs.
Olivier, qui devait guider, est seulement venu nous accueillir, mais il est reparti se mettre au chaud.
Maryse, Serge et moi étions venus à pied au point de rendez-vous. Il nous était impossible de circuler en voiture.
J'en ai profité pour photographier l'église en passant dans la rue principale.
Nous avons décidé malgré tout d'aller faire une marche en tout petit comité.
Tous trois sommes bien équipés et munis de nos bâtons. Il neige, il neige ...
Nous sommes enchantés de notre balade, car le paysage est splendide.
Nous avons commencé par notre beau parc de Grouchy, dont l'étang est gelé.
Puis nous avons pris la petite grimpette du côté du lavoir, pour sortir du parc et rejoindre le Chemin des Côtes Bizières.
Après le passage à niveau, nous avons suivi la berge de la Viosne, en direction de Boissy l'Aillerie.
Mais là, nous avons dû rebrousser chemin, à cause d'un arbre trop chargé par la neige, qui était en travers et barrait le passage.
Nous avons eu envie d'aller faire un petit coucou à notre ami Antoine.
Il a dû le sentir, car curieusement, dès que nous sommes arrivés devant chez lui, il est sorti, en tenue, et s'est joint à nous !
C'est donc à quatre que nous avons repris la route en direction d'Osny.
Bien peu de voitures circulaient ... et pour cause ! Nous sommes repassés par le parc,
Là encore, les arbres croulent sous le poids de la neige...
... et il faut se frayer un passage.
Serge et Antoine sont tentés par ce banc enneigé ...
Nous voici bientôt arrivés à la grille d'entrée du parc,
et là nous avons rencontré Michèle, une de nos randonneuses, qui se promenait avec son mari.
Elle n'était pas vraiment en tenue de randonneuse notre amie !
Elle nous confie ne pas avoir osé prendre ses bâtons de marche nordique, pourtant bien indiqués un jour comme aujourd'hui ...
Aussi, emprunte-t-elle ceux de Maryse, uniquement pour la photo !
C'est alors que nous entendons un gros craquement.
Je constate, désolée,
qu'un arbre vient de tomber sur l'étang gelé.
Nous nous séparons à la grille du parc.
Serge a envie d'aller saluer notre ami le ragondin. Mais il ne sortira pas de son trou aujourd'hui, comme il l'a fait hier.
Notre balade aura tout de même duré trois heures et la neige est tombée pendant tout ce temps.
Ce qui représente une couche d'environ 25 cm, chose plutôt inhabituelle dans notre région.
à bientôt, amies lectrices, amis lecteurs, randonneuses, randonneurs ...
Et si vous laissiez vous aussi une trace de votre passage ?
Bien peu de courageux ce matin ! Notre guide se retrouve le seul homme, entouré de cinq femmes, dont Valérie, bien encapuchonnée, que nous accueillons ce matin pour une première marche avec nous. Il fait 4°, mais le ciel est clair et dégagé.
Serge nous annonce que cette randonnée n'est pas très difficile, mais très boueuse ! Nous voilà prévenues !
Dès le début de la randonnée, nous faisons un petit détour pour aller découvrir la Fontaine St Clair.
Cet édicule remplace probablement un autre petit monument plus ancien. La niche abritait une statue du saint. La veille du 17 juillet, tout comme à Saint-Clair-sur-Epte, un grand feu était allumé, les pèlerins prélevaient de la cendre de bois pour se frotter les paupières, et buvaient de l'eau de source à l'aide d'une cuillère en bois retenue à la fontaine par une chaînette. La source était réputée guérir les maux d'yeux.
(d'après "Le patrimoine des communes du Val d'Oise", Flohic Editions)
Juste le temps de prendre quelques photos, et nous nous mettons en chemin.
En effet, voici la boue annoncée ! Une fois encore, je suis bien contente d'avoir emmené mes bâtons !
Une pellicule de glace flotte encore sur ces impressionnantes mares. Le soleil qui perce va-t-il réussir à la faire fondre ?
Nous quittons le bois et son chemin boueux, cela nous repose un peu, même si nos chaussures sont très alourdies !
Nous les frottons dans l'herbe, mais la boue colle et ne veut pas nous quitter !
Je suis presque contente de retrouver la route, qui est pourtant loin d'être mon terrain préféré !
Pas vous, les filles ?
Elle est tout de même un peu longue cette Départementale 81 ! Nous arrivons à Hazeville.
Derrière cette grille, une bien belle demeure. Fort probablement le Manoir d'Hazeville, qui propose des chambres d'hôtes.
Proche du hameau de l'Enfer, le Manoir domine le plateau de Wy-dit-Joli-Village. Edifié en 1560, il a été depuis profondément remanié. C'est son jardin aujourd'hui qui tient la vedette. Guy Deneck, artiste-créateur et maître des lieux, découpe un ange ou une sorcière dans sa haie, brode sa pelouse avec du verre bleuté et transforme des machines agricoles en sculptures colorées. Le propriétaire aux multiples casquettes cache d'autres trésors dans le manoir. Peut-être découvrirez-vous des pièces uniques de porcelaine, des carreaux de faïence et des photos d'art. Et si vous êtes définitivement sous le charme du lieu, vous pourrez réserver le manoir pour une réception ou un séminaire. ( Sources : Petit Futé et Formation Val d'Oise )
Nous prenons à gauche la D205 en direction de Lainville.
C'est bien connu, le rouge excite les taureaux !
Serge ne s'en soucie guère et tire le portait de ces bovidés plutôt pacifiques !
Bientôt, nous voici de nouveau dans les bois...
Bruno, si tu as des précisions sur cet affût, n'hésite pas à les donner en commentaire sous ce billet !
Les langues vont bon train, mais avec les bois, nous allons aussi retrouver ...
... le chemin boueux, que j'évite soigneusement, me laissant ainsi distancer par mon interlocutrice !
Je m'amuse à faire bouger la glace du bout de mon bâton, ce qui a bien failli me coûter une chute spectaculaire !
Tout le monde s'est retourné, lorsque j'ai poussé un cri ...
...mais non, décidément, pas de bain de boue aujourd"hui ! Sauf pour Ulysse peut-être.
Valérie a l'air conquise par cette randonnée boueuse !
Le soleil est là, et cela aurait été dommage de se priver de lumière naturelle et de rester chez soi ce matin !
Pourtant, nous avons tout de même emprunté un chemin plus que sombre, et qui n'était pas du goût de toutes !
Je suis intriguée d'abord par ...
ceci ... (Après des recherches vaines, j'apprécierais beaucoup si quelqu'un pouvait me donner des renseignements. )
Mes deux "curiosités" sont toutes deux situées dans la Rue du Trianon à Frémainville.
Je ne sais pas non plus ce qui attire les regards de Catherine et de Maryse.
Nous sommes presque arrivés à notre point de départ,
et Serge consulte sa montre pour connaître la durée de notre marche.
Pas loin de 3 h 30, car il est 12 h 29 exactement ! Et nous sommes partis à 9 h précises !
Alors, Valérie, tes impressions pour cette première randonnée avec nous ?
à bientôt !
RANDO DELINCOURT Dimanche 24 janvier 2010
Nous sommes le 28 novembre 2010, et notre randonnée d’aujourd’hui se fera à partir de Delincourt, très joli village de l'Oise, en Picardie. Il est situé dans le Vexin Français, entre Chaumont-en-Vexin ( chef-lieu de canton ) Reilly ( village médiéval ), Lattainville et Chambors.
C'est la troisième fois que je vous emmène avec moi, de ce côté-là. Aussi, mon « reportage » sera un peu plus succint, et c’est la raison pour laquelle, je vous conseille d’aller visiter ou revisiter ces deux liens :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
http://www.marcheplaisir.com/blog.html?tag=Delincourt
Il ne fait pas très chaud ce matin : -1° mais le temps est sec, le ciel dégagé et un soleil timide tente de poindre.
Paula, que je n’ai pas vue depuis longtemps, a l’air très en forme !
Nous nous regroupons dans les voitures et prenons la route. Nous empruntons la D915, jusqu'à la sortie Delincourt qui est à 26 km d'Osny.
Arrivés à Delincourt, nous nous garons, comme d’habitude, sur le petit parking, devant le Lavoir et à côté de l'église.
Nous partons sur la droite, laissant derrière nous l'église.
Quelques centaines de mètres plus loin, au calvaire, nous prenons à droite la Montée des Groux.
J'ai déjà trop chaud, mais je décide de ne pas m'arrêter dans cette côte, que je trouve bien longue aujourd'hui !
Mes compagnons s'éloignent déjà, un peu trop vite à mon goût !
Nous passons devant un autre calvaire, puis nous sommes en pleine nature.
Il fait un temps splendide, et nous nous félicitons d'avoir eu, une fois de plus, le courage de nous lever un dimanche.
En effet, ce n'est pas toujours facile de quitter le lit bien chaud pour aller affronter ce froid.
Mais retrouver les copines et papoter, s'aérer pendant trois heures au moins, compense largement l'effort fourni !
Nous sommes un peu à la traîne ... Alors il va falloir hâter un peu le pas.
Ghislaine et sa fille Laura, nous ont déjà bien distancées.
Quant aux garçons, les voici emballés dans la descente !
Nous entendons de nombreux coups de feu. Bruno, n'étant pas des nôtres aujourd'hui, est probablement à la chasse.
Nous comptons sur lui pour nous donner le nom précis de ces oiseaux affolés par les détonations.
Nous traversons Chambors, petite commune d'un peu plus de 300 habitants.
Vous verrez mieux cet escalier à mains, en vous reportant à l'un de mes précédents "reportages".
C'est sur la D166, que nous pouvons admirer au passage ce joli lavoir.
Nous passons au-dessus du Réveillon, petit ruisseau qui prend sa source à Boubiers.
Nous quittons Chambors et la D166. Nous voici maintenant sur le PR.
Il fait toujours très beau, mais la pause sera de courte durée, car très vite nous nous refroidissons.
"Allez, on y va ! " s'exclame Richard notre guide, un peu agacé par sa mère qui bavarde et ne l'entend pas.
Il est vrai que ma langue est bien plus agile que mes jambes !
Mais en côte, je me tais, et je pousse sur mes bâtons !
Ouf ! Encore une de gravie ! J'ai un petit faible pour les descentes ...
Certains de nos randonneurs sont plein d'imagination ...
... Ils viennent de mettre au point un nouveau style de marche :
Après la Marche Nordique, voici Marche Comique !
Mais l'énergie dépensée est telle qu'on ne peut pas pratiquer longtemps !
Nous arrivons à Lattainville et passons devant le "château" que je trouve un peu moins joli lorsqu'il est dénudé de la vigne vierge qui habituellement le recouvre.
Je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à cliquer sur ce lien si vous voulez en savoir plus à propos dudit "Château" :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
C'est un peu tranquille cette descente ! Catherine décide d'améliorer sa dépense énergétique ...
avec quelques mètres de Marche Comique.
En bas de la Côte du Château, j'aime faire admirer cet arbre.
J'ai toujours plaisir à le photographier, car il est pour moi un symbole de combativité.
Nous sommes à Lattainville et passons devant l'église. Puis nous tournons à gauche dans la rue de Delincourt.
Là, je suis surprise et touchée par cette rose toute gelée. Non, elle n'est pas en plastique !
Bientôt nous quittons Lattainville.
Il nous reste encore environ une heure de marche pour rejoindre Delincourt.
L'heure est venue pour Maryse de nous livrer ses recettes de cuisine. Je m'éloigne, car j'ai déjà beaucoup trop faim !
Catherine nous signale la présence d'un héron ... mais aucun d'entre nous ne l'a vu !
De quoi peuvent bien parler les garçons ?
Nous aurions pu couper et arriver bien plutôt...
...mais nous rajoutons une petite boucle, juste pour le "fun" et parce que Maryse en veut pour son argent !
A Delincourt, il faudra revenir aux beaux jours pour les bouquets de fleurs en libre service...
Ne soyez pas nostalgiques les filles, le printemps et l'été reviendront !
Nous sommes déjà presque à la fin de l'automne.
Je me souvenais fort bien de l' "épingle" dans cette montée ...
... mais certains ont préféré la couper...
Nous avons beaucoup de plaisir à emprunter la jolie Sente D'Egremont,
... même si cela glisse un peu aujourd'hui.
Notre jeune Laura est contaminée ...
... non pas par la Marche Comique, mais ...
...elle a enclenché la marche arrière, et initiée par Serge, elle tente la course à l'envers ou rétro-running.
Dans la rue Moucheuse, le regard de Maryse est attiré par ce porche original.
Un peu plus loin, ce beau pigeonnier et en face ...
... bien caché derrière un grand mur ...
...ce vieil escalier de pierres.
A Delincourt, devant la Mairie, nous nous arrêtons, intigués et amusés par une bien curieuse exposition.
Tout est réalisé en bouteilles de plastique, peintes ou non. Les palmiers, les fleurs...
La tortue, le hamac et le parasol ...
... qui laissent Catherine rêveuse,
... la banquise et les pingouins qui inspirent Laura.
... et pas seulement Laura !
Chez Catherine et moi, on sent qu'il y a du métier, vous ne trouvez pas ? !
Nous avons bien ri et cette randonnée se termine dans la bonne humeur.
De retour à Osny, le marché est presque terminé ...
... Serge ramène, comme un trophée, le dernier poulet rôti !
Hummmm ! Je sens que je vais me régaler, car j'ai une faim de loup !
à bientôt amis marcheurs et amis lecteurs !
Grâce au charmant commentaire de Gloux
L’inspiration me vient tout à coup
Ce billet aura donc une suite …
Point de longs pieds, point de long bec,
Point de long cou, point de héron
Mais un long piquet, emmanché ou non
Ma commère Catherine, le vit bien cependant
Et nous le désigna d’un geste assurément
Et si les apparences sont bien souvent trompeuses
Notre imagination est vraiment fabuleuse
Quoi qu’il en soit de cette erreur
Tentons de tirer une morale
Il faut constater sans aigreur
Qu’un jour, notre vue, c’est fatal
Baisse et nous trompe peu à peu
Rappelons-nous que l’essentiel
Est invisible pour les yeux
Qu’une fleur qu’on croit artificielle
Se bat sans doute avec ardeur
On ne voit bien qu’avec le cœur
Rando Nesles-la-vallée dimanche 21 novembre 2010
Malgré la pluie fine qui tombe depuis ce matin, nous sommes quatorze randonneurs au rendez-vous du dimanche.
Sans compter notre mascotte : Ulysse, le chien.
Cette petite intempérie ne nous fait pas peur, nous aimons marcher ! Elena, qui ne vient pas très souvent le dimanche, a même réussi à convaincre Francis de nous accompagner. Et Antoine qui n’aime pas particulièrement la pluie est venu malgré tout, nous amenant avec lui Maria, que l’on ne voit pas assez souvent ces derniers-temps.
Charlotte, notre plus jeune randonneuse ( ou presque ) suit le guide de près.
Il n'est jamais trop tôt pour commencer une formation de guide !
Jean est de mieux en mieux équipé, moi aussi.
Marcher sous la pluie, avec des vêtements bien adaptés, ce n’est vraiment pas désagréable.
Certaines personnes sont parfois un peu grognons, les jours de mauvais temps...
Ne vaut-il mieux pas accepter les choses que l’on ne peut pas changer ?
A la pause, je me "pose" rarement, mais cette pierre était juste à ma hauteur.
Pour celles et ceux qui portent des lunettes, la casquette ou le chapeau à large bord est vraiment pratique !
Et moi qui adore les chapeaux, je remarque celui de Marie-Claire qui a l'air spécialement conçu pour se protéger de la pluie !
La pause ne dure pas longtemps ce matin. Nous nous refroidissons vite, alors : en route !
Notre marche a été légèrement arrosée.
Pas de grosses gouttes, non, mais une pluie fine, qui a bien fini par nous refroidir un peu.
En bordure d'un petit chemin de terre, dissimulée sous un gros marronnier, la Chapelle Saint-Robert semble vouloir se faire oublier. Nous sommes sur la commune d'Hédouville.
Impossible aujourd’hui de vous montrer « Le Gisant » qu’elle abrite. Serge porte Charlotte, mais il ne reste qu'une toute petite ouverture, et il fait trop sombre pour voir bien à l'intérieur.
Vous trouverez d’autres photos et davantage d'explications en cliquant sur le lien en bas de cette page.
A gauche de la chapelle, une stèle portant cette inscription :
Qui boira de cette eau que je ... ... lui donnerai, n'aura plus jamais soif.
Derrière la Chapelle, un étroit sentier nous conduit à la Fontaine Saint-Robert.
Les pèlerins s'y retrouvaient autrefois, le 29 avril, pour procéder aux bains ...
...afin d'obtenir la guérison de maladies et amener aux femmes stériles la fécondité.
A part Ulysse, aucun de nous n'a vraiment envie de prendre un bain...
...à moins comme moi d'avoir envie de tester la fangothérapie !
Ouf ! Charlotte a eu peur pour sa mère-grand !
Dans la forêt de La Tour du Lay, nous faisons un petit détour pour faire découvrir à nos nouveaux randonneurs « le Polissoir ».
C'est un vestige datant de la fin du Néolithique (entre 2400 à 1600 avant JC).
Les hommes préhistoriques s'en servaient pour polir leurs outils ( haches, ou couteaux ).
Charlotte aiguise le couteau de Serge, dans une des stries de polissage toujours apparentes sur ce grand bloc de grès.
Bruno nous précise qu’il y en a sept.
Encore un petit détour, pour visiter le fameux "Trou à morts", cette sépulture collective datant du Néolithique, sur laquelle
vous trouverez davantage d'explications en cliquant sur ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-nesles-la-vallee-suite,165932.html
Notre courageuse petite Charlotte s’y aventure, et Jean la rejoint.
Après un passage, un peu ... "sauvage", nous retrouvons Nesles-la-Vallée, dont nous apercevons ici le clocher de l'église.
à très bientôt ... et
Randonnée Chérence Dimanche 3 octobre 2010
C’est jour de brocante à Osny, aussi nous nous retrouvons ce matin, sur le parking de Leroy Merlin. Habituellement, chaque année, nous programmons une randonnée qui démarre de cet endroit. Mais cette fois, il nous faudra rejoindre la N14 pour prendre la direction de Magny-en-Vexin, puis de Villers-en-Arthies où nous commencerons notre marche.
Il fait très beau et même doux malgré un vent du sud qui souffle assez fort de temps en temps.
Nous prenons la route des Mares dans laquelle on peut admirer ce beau lavoir qui semble avoir été restauré récemment.
Puis nous empruntons le Chemin du Rocher.
Richard est toujours avantagé pour cueillir en hauteur les mûres les plus grosses, les dernières de la saison,probablement.
Mais pour ramasser les noix tombées au sol… c'est une autre histoire !
A Vétheuil, nous marchons en file indienne
dans cette charmante petite ruelle
qui débouche dans la Route des Crêtes que nous traversons pour suivre la Rue du Moutier jusqu’à l’église.
Dans un de mes précédents petits reportages, j’ai parlé un peu plus de Vétheuil , vous en saurez davantage en cliquant sur ce lien :
Randonnée Chérence par Villers - Dimanche 18 avril 2010
Nous laissons l’église derrière nous et prenons la rue du Cimetière,
puis le Chemin de l’Aumône. Ce petit chemin, qui ne sent pas la noisette, n’en finit pas de grimper ! Et cette fois, je dois dire que malgré mes bâtons de marche nordique qui m'aident un peu, j'ai beaucoup beaucoup de mal et jamais cette côte ne m'a paru si longue ! J'ai commis une grossière erreur que je vais vous expliquer :
Inquiète de ne pas y arriver, je me suis mise à respirer amplement et à souffler profondément. Je n'ai pas fait confiance à mon corps ! Le cycle de la respiration permet aux poumons de prendre l'oxygène de l'air pour nourrir l'organisme et d'éliminer le gaz carbonique du sang. D'ordinaire, un adulte en bonne santé respire entre 8 et 15 fois par minute. Et cette fréquence augmente naturellement au cours d'efforts physiques et diminue pendant le sommeil ou la relaxation.
En accélérant de façon volontaire mon rythme respiratoire, je me suis "hyperventilée". J'ai expiré trop de gaz carbonique, ce qui a augmenté le pH de mon sang et entraîné une série de modifications physiologiques. J'ai ressenti alors plusieurs symptômes liés à l'hyperventilation. (étourdissement et fatigue intense, sensation de manquer d'air, difficulté à gonfler complètement mes poumons)
Je n'ai pas fait part de ce "malaise" passager à mes amis marcheurs. D'abord parce que j'aurais été bien incapable de parler à ce moment-là, ensuite parce que j'ai pris conscience que j'avais probablement créé cet état moi-même, par cette application à respirer plus que cet effort physique ne le demandait.
Respirer, oui, mais pas plus que de raison !
Mais, revenons à notre randonnée ...
C’est le moment de faire notre pause traditionnelle à l’endroit où la vue sur la vallée de la Seine est vraiment magnifique.
La pause ne durera pas aujourd’hui, car nous avons été retardés au départ et il nous reste bien du chemin à parcourir.
Bientôt, c’est le village de Chérence que nous traversons, assez rapidement.
Néanmoins, nous admirons au passage cette clôture fort originale.
Puis nous sortons de Chérence
Nous passons dans le Bois de Villers.
Le Chemin des Cavières nous amène aux grilles du Château de Villers.
Marei-Claire et Maryse, dans le
Chemin de Château-Gaillard nous ramène dans la Route des Mares où nous récupérons nos voitures.
à bientôt amis marcheurs et lecteurs fidèles !
Un petit tour encore autour de Chérence
Jeudi 30 septembre 2010
Ce matin, je suis réveillée par le doux bruit de la pluie. Je devrais peut-être ronchonner en me disant que nous sommes jeudi et que c'est "jour de rando" ... Eh bien, non ! Il pleut ... Qu'importe !
J'ai décidé d'aller marcher : j'irai !
Et je suis bien contente de constater que nous sommes vingt randonneurs au rendez-vous du jeudi ! Quel plaisir de vous retrouver mes amis !
Il pleut encore un peu lorsque nous roulons dans les voitures qui nous emmènent vers Commeny.
Bientôt, vous pourrez voir les quelques photos à peu près acceptables que j'ai prises hier. Elles sont en petit nombre, car la luminosité était bien faible...
En attendant, je vous propose d'aller lire ( ou relire ) quelques billets de mon Blog concernant des randonnées dont le point de départ était à Commeny. Peut-être reconnaîtrez-vous les endroits où nous sommes passés !
Il vous suffit de suivre ces liens :
Randonnée Commeny dimanche 27 septembre 09
Randonnées Commeny Janvier 2010
A Commeny, nous nous garons dans la rue de l'église.
Notre groupe se met en marche à 9 h. Il fait un peu frais, à peine 11 °
Très vite, nous faisons une première pause, afin d'attendre les ramasseurs de noix !!!
Bientôt nous traversons Le Bellay-en-Vexin.
Derrière nous, la ferme de l'Hôtel-Dieu et l'église Sainte-Madeleine.
La désormais traditionnelle photo de nos bons garçons randonneurs. Ouf ! Cette fois, on lit bien la pancarte du nom de rue.
A la sortie du village, le groupe fait la petite pause habituelle. Boisson, fruit, biscuits ou barre de céréales ...
... de quoi redémarrer d'un bon pas.
Bientôt, nous atteignons Nucourt que nous apercevions au loin.
Puis nous prenons la D188 en direction de Chars et du Bellay.
Bientôt, nous bifurquons à droite, à la croix de chemin, peu après la sortie de Nucourt.
Notre randonnée aura été bien agréable, et finalement sans notre amie la pluie !
à bientôt !
Dimanche 26 septembre 2010
Malgré une nuit un peu difficile, je me lève d'un bon pied ! Non seulement, je vais retrouver avec plaisir mes amis randonneurs du dimanche, mais je sais aussi, que notre plus jeune randonneuse, Charlotte, qui n'est autre que ma petite-fille, sera là, avec son papa !
Ce matin encore, c'est Caro qui nous guide sur les chemins autour d'Hérouville.
A l'endroit où nous nous garons, nous découvrons à travers une grille cette belle demeure qui semble abandonnée.
Nous voilà partis, mais très vite une petite pause s'impose !
Richard est le seul à pouvoir cueillir ces mûres !
En promenant votre souris sur les photos, vous apprendrez les prénoms de nos nouvelles recrues.
Le ciel commence à s'assombrir ...
A Auvers, nous entrons dans le cimetière et montrons à ceux qui ne les connaissent pas encore
les tombes de Vincent et de Théo Van Gogh.
L'église d'Auvers est enfin toute belle ...
Ma petite Charlotte va bientôt pouvoir devenir mon assistante photographe !!!
Mais il faut avoir de bonnes jambes pour rattraper le groupe...
... qui se dirige d'un bon pas vers une jolie table remplie de verres et de boissons qui semblent nous attendre.
Hélas, il nous faut revenir sur nos pas, car non seulement ce sympathique accueil ne nous était pas réservé, mais de plus le passage est fermé !
Tant pis ! Nous continuons notre chemin en admirant au passage le buste de Daubigny, réalisé par Léon Fagel.
Dans la rue Daubigny aux coquettes maisons ...
on peut y voir l'Atelier du peintre, dont vous trouverez ci-dessous les horaires de visite
En pleine campagne, notre petite randonneuse trouve des pancartes à lire ...
Bientôt le ciel s'obscurcit, le vent se lève et la pluie nous accompagne quelques temps.
Mais bien couverts, ce n'est pas désagréable, croyez-moi !
L'automne est là, et la pluie sera de temps en temps notre compagne.
Ce n'est pas elle qui nous empêchera de marcher ensemble.
Bonne semaine et ... à dimanche prochain !
D'abord Jeudi 16 septembre, puis Dimanche 10 octobre 2010.
Jeudi 16 septembre 2010
Voici quelques mois déjà que je ne randonne plus. Je refais un peu de marche depuis quelques semaines, mais avec des bâtons, et sur une plus courte distance.
C’est avec plaisir que ce matin, sur le parking de la Poste, je retrouve mes amis, les randonneurs du jeudi. Nous accueillons parmi nous Danièle, venue tenter l’aventure. Et pour ma part, je fais la connaissance d’Isabelle et Manu, qui ont rejoint le groupe depuis trois semaines déjà. Yvette, notre présidente, qui devait guider la randonnée initialement prévue autour de Chars, n’est pas encore en mesure de marcher 15 km. Aussi, c’est notre petite Caro qui nous mènera sur les chemins. Voilà pourquoi c’est de Frouville que nous démarrons cette marche.
Elena, qui a une forme olympique, part en tête.
Dans la Grande Rue, le groupe est soudé, mais la Rue du Gros Buisson, qui grimpe joliment va déjà créer certains écarts entre les marcheurs. Qu’importe ! Je souligne ici, l’importance de marcher chacun à son rythme, d’autant plus que nous commençons cette randonnée par une belle côte. Mieux vaut alors diminuer la longueur de son pas, et monter calmement : "doucement, mais sûrement !"
Nous voici dans la verdure. Le soleil est là, mais il fait encore un peu frais.
Pas pour longtemps, car marcher donne chaud ! Nos deux Danièle et Lilianne ont enlevé une couche.
Là encore, je précise qu'il vaut mieux ne pas être trop couvert pour marcher, et enlever un vêtement dès que l'on sent un peu la chaleur.
Eventuellement, il faut se recouvrir lors de la pause. Mais aujourd'hui, il fait vraiment bon. Un fruit frais, des fruits secs, une barre de cérales, du chocolat, les en-cas sont très divers ! Chacun s'hydrate également...
...et les bavardages vont bon train !
Notre groupe est bientôt prêt à reprendre le chemin.
Nouvelle petite pause, car nos randonneurs ont repéré quelques belles mûres ...
Elles sont hautes, et les renards ne les auront pas arrosées...
On hésite un peu, on regarde, mais on finit par y goûter !!!
Bernard est un connaisseur !
Nous passons devant le Haras de Messelan.
Mais non, mais non, je ne m'accroche pas à Michel, voyons !
Bravo et merci à Micheline et Bernard qui m'ont remplacée aux commandes de mon petit Canon, afin que je sois sur les photos.
Il faut courir devant, s'arrêter au bon moment et faire en sorte de ne pas couper les pieds des randonneurs !
Ce n'est pas chose aisée, car nos amis marchent d'un bon pas !
Ces deux messieurs ferment la marche.
Votre souris placée sur la photo vous indiquera les prénoms de nos sympathiques marcheurs.
Derrière, on aperçoit Michèle, Guy, Isabelle et Manu.
Puis c'est le retour à la civilisation ! Les téléphones portables sont bien utiles ...
...et les bancs aussi !
Nous sommes arrivés : Ouf ! Qu'il fait bon enlever les chaussures de marche !
Je dois bien dire que j'ai peiné ... Je ne suis pas la seule, je crois ...
( Mais quelle sieste, mes amis !!! )
à bientôt ...
Ce matin, sur le parking de la gare, à Osny, mes petites copines randonneuses sont intriguées.
Qui est donc ce jeune homme que j'accueille aussi chaleureusement ?
Je vous présente Aurélien, un jeune membre de l'Atelier Comédie Musicale dont je fais partie.
( Jeune ! J'ai dit ! Donc facile à trouver ! Il est en blanc à mes côtés )
Pas vraiment superstitieux, Olivier, notre guide annonce que nous sommes treize. Mais mon portable sonne ! Et ma petite Nath, qui fait aussi partie de ma troupe de comédiens et que le groupe de randonneurs connaît bien maintenant, souhaiterait se joindre à nous.
Pas de problème ! Elle nous retrouvera sur le parking de la gare, non pas à Osny, mais à Parmain !
Eh oui les filles, accrochez-vous !
Pas question de laisser la vedette à nos nouvelles stars, Aurélien et Nathalie !
Commune du Val-d'Oise, au caractère très résidentiel, située sur la rive droite de l'Oise, Parmain fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français. Elle est membre fondateur du Parc Naturel Régional du Vexin Français.
Elle partage sa gare avec L'Isle-Adam, son chef-lieu de canton, situé sur l'autre rive de la rivière. La gare L'Isle-Adam/Parmain dessert Paris par la Gare du Nord. Parmain est une des communes les plus peuplées du parc. Elle forme, avec son chef-lieu, une agglomération d'environ 16 000 habitants.
Juste après avoir traversé la voie ferrée, nous tournons à gauche
et suivons la rive droite de l'Oise, par le Chemin de Halage.
Craquante, la demoiselle Nath ! N'est-ce pas Serge ?
Eh oui, marcher donne chaud ! D'ailleurs, moi, j'ai déjà enlevé deux couches.
Sur l'Oise, quelques oies bernaches ... La prochaine fois, promis je ferai un gros plan.
Un petit bonjour aux chevaux,
De loin, nous apercevons l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, classée « monument historique » depuis 1862, qui se détache dans le paysage avec son clocher ajouré, haut de 35 mètres.
Ce bijou d'architecture, que nous verrons bientôt de plus près, abrite dans son clocher un carillon de cinq cloches qui, à chaque heure du jour, égrène les premières mesures de l'Hymne à la Joie de la Neuvième Symphonie de Beethoven.
A flanc d'un coteau exposé au sud-ouest, Champagne-sur-Oise, ville résidentielle, s'étend le long de cette grande rivière navigable qu'est l'Oise.
Elles ont raison, mes amies randonneuses ... Pour se réhydrater, rien de meilleur que l'eau !
Nathalie s'arrête pour humer le parfum du lilas en fleurs,
pendant que moi, je joue les stars ... Bruno, tu vois ça ? Pas si facile de photographier des gens qui marchent !
Bernard en perd la tête et moi j'en ai les jambes coupées !
Qui acceptera de me " haler " sur ce chemin ?
Mes photographes adjoints mitraillent ! "Sinon, tu n'es jamais prise" dit l'un d'eux.
Bruno, tu as raison, mieux vaut couper mon petit ventre rond !
Allez les gars ! On avance maintenant ! Nous entrons dans Champagne-sur-Oise.
Avez-vous remarqué cette antenne déguisée en arbre ?
Nous repassons la voie de chemin de fer.
Ouf ! Il était temps !!!
Nous traversons la rue Pasteur et suivons Olivier,
qui nous guide, sans carte, dans l'Avenue du Général Leclerc.
Autrefois appelée Place des Tilleuls, cette place devient, en 1948, la Place Corentin et Elie Quideau, en hommage à deux champenois, le père et le fils, héros de la résistance, fusillés par les Allemands le 19 juin 1944.
Là, nous découvrons cette ancienne colonne, datant du XVII ème siècle, qui aurait été acquise chez un démolisseur et remontée à usage de fontaine pour l'agrément de cette place. Elle proviendrait du domaine royal de Versailles dont elle est d'ailleurs la réplique, selon un dessin d'époque.
Source htttp://www.champagne95.fr/content/heading518/content743.html
Nous passons à droite de la fontaine et traversons la rue des Martyrs,
pour faire un petit détour dans la rue de Chambly...
Détour qui mérite d'être fait. Ce lavoir est particulièrement bien entretenu.
Témoins d'un passé pas si lointain que ça, les lavoirs nous rappellent, qu'autrefois, avant que l'eau courante ne soit installée dans les villages, on pouvait voir passer de bon matin, lourdement chargées, des femmes s'en allant au lavoir faire leur lessive. Autrefois si animés, les voici devenus silencieux. Ils restent une architecture type de la civilisation rurale.
Nathalie se sent l'âme d'une lavandière !
Cela fait rire les commères... Au lavoir, on apprenait toujours les dernières nouvelles du village.
Potins et ragots allaient bon train !
Nous regagnons la place Corentin et Elie Quideau et tournons à droite dans la rue Jules Picard.
Ci-dessus, l'école Primaire du Centre, érigée en 1880, et sur la façade de laquelle on peut encore lire :
Nous suivons cette rue dans laquelle on peut voir un puits communal :
Nous quittons cette rue pour monter, à gauche, la rue Notre-Dame en direction de l'église.
L'église Notre-Dame-de-L'Assomption, construite en grande partie au XII ème et XIII ème , possède l'un des plus beaux clochers du Vexin. Son second étage, plus haut que le premier, orné de lancettes et de colonnettes, influe sans doute sur l'impression d'élégance ressentie devant cet édifice.
Petit vocabulaire d'architecture : Une lancette est une ogive de style gothique de forme très allongée. Une colonne est un élément de soutien de forme cylindrique. Une colonnette ...est une petite colonne !
Située sur le parvis sud-ouest de l'Eglise Notre-Dame-de-L'Assomption, la Croix en Pierre, érigée dans l'ancien quartier historique du village "le Moûtier", était le calvaire de l'ancien cimetière, déplacé en 1863.
Les deux stèles du Général Juvénal Corbineau et de son épouse, situées à gauche du portail principal de l'Eglise, sont les seuls éléments subsistants de cette époque.
Nous passons le long de l'église pour déboucher sur la Place du Général De Gaulle,
où se trouve la Mairie de Champagne-sur-Oise.
De là où nous passions, le Monuments aux Morts a bien failli m'échapper !
Seulement voilà ! Je surveille mes troupes et un randonneur manquait !
Sculpté en 1922, ce monument représente un soldat qui inscrit dans la pierre à l'aide d'un poinçon le nom des quatre grandes batailles de la Première Guerre Mondiale (la Marne, l'Yser, Verdun et la Somme ). Le support est un portail en ruine criblé de balles.
Le sculpteur, Jean Bozzi, un ancien élève des beaux-Arts de Naples, naturalisé en 1890, s'est battu sous l'uniforme français et a survécu aux combats. Il a choisi de mettre l'accent sur le caractère meurtrier du conflit.
Nous quittons maintenant cette place, en prenant à droite la rue Jules Picard, que nous traversons tout de suite pour rejoindre à gauche la rue du Général Juvénal Corbineau.
Lieutenant Général ! Et aussi Comte d'Empire.
Cette rue monte assez longuement,
Je m'efforce d'être en avant pour prendre des photos, mais ce n'est pas de tout repos !
L'ancien Château de Champagne dit « de Montigny » fut habité par le Général Comte Jean-Baptiste Juvénal Corbineau (1776-1848), ancien Maire de Champagne de 1826 à 1830. Ce général fut un des aides de camp de l'Empereur Napoléon Ier. Il s'illustra au sein de la Grande Armée lors de la désastreuse retraite de Russie, en découvrant le passage de la Berezina, et permit de sauver les vestiges de l'armée de l'empereur.
Par contre, en août 1840, il fit arrêter le prince Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, à Boulogne lors de sa deuxième tentative de renversement du roi Louis Philippe Ier.
Construit sur le flanc de la colline, il ne reste de cet édifice du XVIIIe siècle, incendié par les Allemands lors de leur débâcle en 1944, que la maison du gardien et le magnifique parc dont une partie, avec étang artificiel et de séculaires platanes, fut racheté par la commune en 1971 pour en faire un parc municipal. Un ouvrage de serrurerie du XVIIIe siècle, la grille d'entrée, « place de Montigny », a pu être sauvée et remontée.
Nous nous engageons maintenant dans le Chemin de la Cavée et allons rejoindre un PR qui monte sur le plateau.
Comme vous pouvez le constater, cela monte bien, mais elles ont du souffle les deux pipelettes !
Et alors la jeunesse ! On traîne ?
Il est exactement 10 h 30, l'heure de notre petite pause ...
Après un petit plein d'énergie, nous voici repartis.
Vous n'êtes pas fatigués ?
Suivez- nous encore un peu ! Catherine et Maryse évitent soigneusement la boue.
Nous allons bientôt virer à gauche,
et nous suivons le PR
qui nous amène rue des Bois.
Cette randonnée présente de nombreuses côtes, et parfois il m'arrive de me laisser "haler" ...
Qui veut voyager loin ménage sa monture !
Eh oui, les filles ... ça grimpe, n'est-ce pas ?
Mais que vous êtes belles dans l'effort !
Le grand chapeau de Catherine nous cache son joli minois.
Nos jeunes stars vont vous montrer de quoi sont capables les membres des Ateliers du Contrepoint !
Ne manquez pas de venir voir notre Comédie Musicale ( CHICAGO à Pontoise les 5 et 6 Juin et 15 et 16 Juin )
Réviser en pleine nature ... c'est beau non ?
Marcher, chanter, danser, jouer la comédie, rire et faire rire ...
C'est aussi ça la vie !
D'accord Bernard, jardiner aussi ...
et cueillir de beaux pissenlits... ( mais le sac plastique rouge ... on évite ! )
Je suis surprise d'entendre un carillonnement un peu lointain ...
J'ai cru un instant que c'était le téléphone de Richard Berry !! ( Vous ne trouvez pas qu'Aurélien lui ressemble ? )
Nous descendons ensuite le Chemin du Clos Pollet.
Nous sommes à Jouy-le-Comte, petit hameau, rattaché à la commune de Parmain.
Nous arrivons au pied de la jolie petite église romane de Jouy : l'église St Denis construite au XII ème siècle (choeur, croisée, nef ), remaniée au XIII ème siècle (jolie porte de style renaissance ).
Nous sommes maintenant dans la rue du Moulin.
Voici l'école de Jouy-le-Comte.
Nous traversons la rue du Maréchal Joffre pour prendre la rue des Maillets, puis le Chemin de la Justice, à gauche.
Sur cette pancarte, on lit : Forcerie de la Carrière.
Personnellement, j'adore les endives !
Sur la commune, on trouve encore quelques habitations comme celle-ci, possédant une tourelle.
En arrivant dans la rue du Maréchal Foch, Nous découvrons cette étrange demeure.
Probablement l'hôtel particulier du XIXe siècle, où séjournait, chaque été, le peintre Louis LEMAIRE de 1824 à 1910. Construit en briques et en pierres, cet immeuble de style romantique est agrémenté d'une tourelle, et est animé par l'alternance des couleurs des briques.
De quoi faire rêver les amateurs d'Harry Potter !
Du coup, Aurélien n'a plus les pieds sur terre !
Nous quittons la rue du Maréchal Foch pour la rue Guichard, à gauche.
Et nous voici revenus à notre point de départ.
Comme le dit Catherine, j'espère que ce petit cocktail d'humour et de culture sera à votre goût !
Si la partie culturelle vous a semblé insuffisante, j'y ajoute cette dernière information :
Situé dans la Mairie de Parmain, le Musée Archéolgique présente des poteries et divers outils trouvés sur la commune, attestant de l'occupation continuelle du site depuis l'époque préhistorique. Ces vestiges et objets découverts en nombre témoignent des populations préhistoriques, gallo-romaines et surtout mérovingiennes (VIe et VIIe siècles). Un sarcophage mérovingien et une stèle se trouvent à l'extérieur de la mairie.
Entrée libre - Numéro de téléphone du Musée archéologique : 01 34 08 95 95
Et si la bonne humeur de notre groupe vous a séduit ...
à très bientôt sur les chemins ou sur la toile !
Aujourd'hui, nous retrouvons avec plaisir des amies randonneuses qui ne venaient plus depuis quelques temps ...
Ravie de vous revoir parmi nous Catherine et Catherine !
Anny et Christian, des amis randonneurs qui viennent depuis peu, semblent conquis par nos matinées aérées du dimanche matin. Et notre petit compagnon à quatre pattes,Ulysse, le chien de Catherine, est bien content de retrouver notre groupe.
C'est à Villers-en-Arthies, que démarre notre randonnée ce matin.
Ce petit village d'environ 470 habitants est situé tout à l'ouest du département du Val d'Oise, dans le canton de Magny en Vexin, au cœur du Vexin français.
Mais nous quitterons assez vite ce village, laissant dernière nous le Château
en suivant le chemin dans l'axe de son allée.
Nous apercevons un peu plus loin à notre gauche l'église Saint-Martin, de Villers-en-Arthies,
que Christian a pu photographier au zoom.
juste avant de prendre à droite la route de Vétheuil, menant à la Ferme du Grand-Chemin.
Cet ancien corps de ferme a été restauré et aménagé pour organiser fêtes, banquets, séminaires ...
Puis nous prenons la direction de Chérence.
A l'aide !
Christian, notre nouveau chasseur d'images, a capturé cette belle fleur, dont je ne connais hélas pas le nom.
Nous laissons la route de Chérence pour suivre à gauche le PR3 qui nous emmène vers Vétheuil.
Vétheuil est un village rural situé à une soixantaine de kilomètres de Paris, dans une boucle de la Seine.
Bordé de falaises blanches, Vétheuil est dominé par son église édifiée à mi-hauteur d'une colline.
Parmi les hôtes illustres qui séjournèrent à Vétheuil, le plus célèbre d'entre eux est sans doute Claude Monet ( 1840-1925).
En arrivant à Vétheuil, par le PR3, nous nous engageons à droite dans un passage très étroit,
qui débouche dans la Route des Crêtes.
Chemin de randonnée qui relie Vétheuil et Saint-Cyr en Arthies à la Roche-Guyon, la route des Crêtes offre un point de vue sans égal sur les falaises de craie et la vallée de la Seine.
Nous traversons la Route des Crêtes et prenons la rue du Moutier,
au bout de laquelle nous découvrons l'église régulièrement peinte par Claude Monet
Il s'installa à Vétheuil et y vécut plusieurs années avec sa famille. Sa femme et modèle, Camille Doncieux, y décède à en 1879 et repose dans l'ancien cimetière communal.
Durant son séjour à Vétheuil, Claude Monet peignit plus d'une centaine de toiles représentant le village, la Seine et l'église, peintures que l'on peut voir dans les musées du monde entier. La maison qu'il habita, est située à la sortie du village, sur la route allant à La Roche Guyon.
Nous prenons ensuite à droite la Rue du Cimetière. Vétheuil compte aujourd'hui deux cimetières.
Le premier dit " l'ancien " fut sans doute aménagé vers 1853 sur les lieux de l'ancienne léproserie.
Le second, le " nouveau cimetière " a été construit un peu plus haut en 1980.
A la pointe du nouveau cimetière subsiste une très belle croix pattée, dite croix de Jérusalem ou croix de Malte.
Cette croix marque également le départ du GR 2 vers les côteaux et La Roche-Guyon.
(Source : http://www.mairie-vetheuil.fr/content/heading891/content692.html)
L'un de mes photographes adjoints insiste pour me photographier AVANT ...
... avant l'effort ! Allez hop ! On y va, lentement, mais sûrement...
Ce chemin caillouteux monte, monte ...
... n'en finit pas de monter !
Ceux qui sont en haut de la côte en profitent pour faire une pause boisson.
A petits pas, malgré la ceinture lombaire qui me coupe un peu le souffle, je suis arrivée en haut de cette côte, sans trop de peine finalement. Juste derrière moi, arrivent Catherine et Maryse.
Ulysse a soif aussi.
Allez en route !
Serge, qui n'attend pas la pause pour grignoter, me glisse un carré de chocolat dans la main...
Nous passons à proximité de la Base de vol à voile de Chérence.
Le vol à voile est une activité de loisirs et de compétition au cours de laquelle ses adeptes, appelés vélivoles, utilisent un aérodyne appelé planeur. Les aérodynes regroupent tous les appareils « plus lourds que l'air », capables de voler, et dont la sustentation est assurée grâce à une voilure.
Découvrir le Vexin d'en haut est une expérience inoubliable... D'ailleurs...Je vais vous raconter une petite anecdote.
Ce jour-là, je n'étais pas en tenue de randonneuse ! Après un bon petit repas de crêpes, délicieusement arrosé de cidre, une surprise m'attendait...
J'ai un peu protesté, prétextant la gêne occasionnée par ma jupe courte et serrée, mais ON avait tout prévu pour moi.
Ne vous y trompez pas, malgré mon sourire, je n'en menais pas large !
Malgré une horrible nausée tout au long de mon vol qui a duré 45 mn ( ON m'a gâtée !) j'ai pu profiter d'une vue exceptionnelle... La vallée de la Seine, la Roche Guyon, le domaine de Villarceaux ... Un régal que ce silence total dans ce ciel de juin, si bleu ce jour-là.
C'était une merveilleuse surprise ! Et je le répète : Découvrir le Vexin d'en haut est une expérience inoubliable !
Mais revenons où nous en étions !
Fortement rapproché par le zoom de Christian, voici ce que nous apercevons de l'endroit où nous allons faire notre pause.
Nous profitons d'une superbe vue sur la Vallée de la Seine, La Roche-Guyon et ses falaises de craie.
Et cela d'autant plus que le temps est clément.
Madame Rêve ... Cela vous dit quelque chose ? Cliquez ici
Elles sont belles mes amies dans cette verdure... et resteraient bien là, à papoter.
Ulysse, n'est pas pressé non plus, mais il faut bien reprendre notre chemin.
Allez les filles ! Debout !
Paula et Catherine quittent à regret cette posture confortable et cette vue magnifique.
Le guide nous avertit que la route est encore longue.
Mais après la pause ...
C'est la pose !
Aujourd'hui, je ne me risquerai pas à faire la statue ! Le socle est un peu haut.
Il faut bien repartir et bientôt, nous laissons le GR2 et prenons un chemin à droite,
et c'est d'un bon pas que nous nous dirigeons vers le village de Chérence,
dont nous apercevons le clocher de l'église.
Au bord de la route départementale 100, que nous traversons,
le calvaire de la Petite Croix, tout de simplicité, nous accueille à l'entrée du village.
Depuis la place du Monument aux Morts, un ensemble de belle allure s'offre à nos yeux.
L'Eglise Saint Denis, près de laquelle se trouvent les bâtiments de l'ancien prieuré du Bec avec son pigeonnier circulaire couvert de tuiles.
Nous quittons le Chemin de la Corniche que nous suivons depuis que nous sommes entrés dans le village,
pour prendre la Sente de l'Abreuvoir.
Nous continuons tout droit sur la D171 en direction de Chaussy.
Laissant à notre droite la Rue à Moineaux, nous suivons ensuite la rue de la Coursoupe.
L'abreuvoir communal est un rare exemple d'abreuvoir à bassin surélevé du XIX ème siècle, dans le Vexin.
Ce type de construction surélevée permet aux animaux de s'abreuver sans effort.
A proximité, datant également du XIXe siècle, cette pompe à balancier était utilisée pour tirer l'eau du puits.
Chérence est un bien joli village, construit au bord du plateau crayeux qui domine la vallée de la Seine, entre Vétheuil et La Roche Guyon.
Sensible au charme des murs de pierres sèches ou enduits d'un grossier mortier de chaux, j'admire, malgré tout, les constructions modernes, mais soignées et respectueuses du cadre, comme ce coquet "abribus"...
ou l'élégant Foyer Rural.
Un peu plus loin, nous tournons à droite, à l'angle de cette rue,
avec un regard bienveillant sur cette maison un peu délabrée
au vieil escalier de pierres.
Ne vous étonnez pas de mes photos, je suis également sensible à l'élégante typographie des plaques de rue de ce village, même si elles ne sont pas toujours facilement lisibles. (Merci à Christian pour sa petite enquête.)
Ici, il s'agit de la Sente de la Nourrée.
Un peu plus loin, nous tournons à droite et prenons le Chemin du Tertre Saint Denis.
Christian a vu, bien avant nous, ce qui se cache derrière ce long mur.
Un bien beau domaine au milieu d'un immense parc ...
Quant à moi, ayant conservé mon âme d'enfant, je suis séduite par cette magnifique cabane !
Sa seule vue réveille immanquablement chez moi de merveilleux souvenirs d'enfance. Pas vous ?
En haut du chemin du Tertre Saint Denis, nous prenons à gauche, la route de la Mairie.
Puis nous sortons du village.
Un peu plus tard, nous voici dans le Bois de Villers.
Ulysse adore ...
... se baigner !
Lorsqu'un obstacle se présente, plusieurs choix sont possibles.
Le contourner tout simplement, comme notre ami Antoine,
Ou l'affronter, avec quelques variantes ...
Dessous ou dessus ! Par la droite ou par la gauche ...
" Chacun fait, fait, fait ... ce qui lui plait, plait, plait ..."
Une grande variété n'est-ce pas ?
Nous prenons le temps de nous amuser !
Les Catherine sont volontaires pour entrer dans ce bel arbre creux
que quelques-uns de nos amis randonneurs, absents aujourd'hui, connaissent bien.
Le nom de ce chemin me plaît ! Pas vous les filles ? "Chemin des Hautes-Souris."
Puis Chemin des Cavières. Nous voici arrivés devant le Château de Villers-en-Arthies.
Ce Château familial de style Louis XIII, édifié au beau milieu d'un parc boisé, est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. Il peut se visiter du 1er mai au 30 septembre, dimanche, lundi et jours fériés de 13h à 19h. Tarifs : 5 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Groupes : 3 € par personne Téléphone : 01 34 78 17 01
Nous regagnons maintenant nos voitures, laissant derrière nous le Château.
à très bientôt ... pour de nouvelles aventures !
... C'est fini !!! Et demain, on recommence ! Du côté de Parmain cette fois.
Une autre balade " Chérence par Villers " le dimanche 3 octobre 2010
J'ai eu un peu de mal ce matin à me lever ... Ah ces couchers tardifs du samedi soir !
Vraiment pas très bons pour la randonneuse du dimanche que je suis !
Et cela d'autant plus que mes douleurs lombaires ne sont pas totalement disparues.
Mais l'appel de la forêt est plus fort que tout !
Et, en compagnie de Richard, je vais retrouver avec plaisir la joyeuse bande de marcheurs de notre association. Désolée, si je n'ai pas fait à tout le monde le traditionnel bisou du dimanche matin, mais d'une part je suis arrivée tard et vous étiez nombreux, d'autre part, ma ceinture lombaire entrave quelque peu les étreintes ! Mais je me rattraperai dans un avenir que j'espère proche !
Notre trajet en voiture allait durer une heure, autant ne pas nous retarder davantage.
Nous partons en convoi, par l'A15, la N184, puis nous prenons la direction de Chantilly puis de Creil.
Il fait très beau mais un peu frais, à peine 6° en quittant Osny. Une heure plus tard, nous voici arrivés à Verneuil-en-Halatte, où nous nous garons sur la Place de l'Eglise.
Cette commune de l'Oise, située entre Creil, Senlis, Pont Ste Maxence et Clermont de l'Oise, est un paisible village de 4460 habitants, blotti en lisière de la forêt d'Halatte, sur la rive gauche de la rivière Oise.
Il est déjà plus de 9 h 30, nous avons enfilé nos chaussures de randonnée. Mais une voiture manque à l'appel ! Bruno s'est distingué, faisant sûrement confiance à la charmante voix féminine de son GPS.
Le voici enfin qui arrive, accompagné de son épouse Maria et de notre charmante Caroline.
Nous commençons notre balade à 9 h 40, ce qui n'est pas habituel !
Laissant l'église derrière nous, nous prenons la première petite route à droite qui monte dans le bois.
Cela grimpe fort et c'est sans doute pour cela que ...
Micheline donne la main à Sylvianne ! Ce n'est pas mignon, ça ?
A gauche après le virage, nous suivons un sentier qui mène aux ruines du château.
Ci-dessous les ruines du château.
A la route D 565, nous allons à droite puis à gauche, traversant le village de Mont-la-Ville qui abrite la maison natale de Salomon de Brosse, architecte français, né à Verneuil-en Halatte vers 1565 et inhumé à Paris en 1926. Parmi ses principales réalisations, le Palais du Luxembourg à Paris.
Une petite hésitation, et nous enchaînons la montée puis la redescente immédiate d'une côte un peu trop longue à mon goût. C'est pourquoi, je l'avoue, je me suis accrochée aux sacs de deux de nos gentils marcheurs.
Et Gabrielle, nouant les lacets de son mari, ce n'est pas trop mignon ?
Roger fait des jaloux dans le groupe !
Nous ne tardons pas à faire une courte pause.
Le restant de notre marche se fera essentiellement dans la Forêt Domaniale d'Halatte,
où les anciennes carrières sont nombreuses.
Devant les vestiges de celle-ci, ce qui reste d'une voiture brûlée.
Néanmoins, la forêt d'Halatte offre des sentiers forestiers soigneusement entretenus.
Vaste lieu de détente et de communion avec la nature,
elle permet de multiples promenades à pieds, à cheval ou en vélo.
Nous suivons tantôt le PR 17, tantôt le GR 12, allant de routes forestières en sentiers,
empruntant la Grande Allée (route Bourbon) passant à proximité du Pavillon de chasse.
Nous suivons à gauche, la route de Bâtis, en direction de la Maison Forestière
que nous n'atteindrons pas, préférant prendre, de nouveau à gauche,
un chemin qui descend dans le Fond Ste Geneviève.
Il fait chaud maintenant et après avoir bien marché, chacun devrait s'hydrater un peu.
Les petites pauses "techniques", toujours faciles pour ces messieurs,
sont plus délicates pour nous les dames...
Mesdames, ne vous retournez pas !
Nos randonneurs encouragent les cyclistes.
C'est avec ces orties en fleurs que nous quittons la forêt ...
Et avec ce magnolia que nous nous retrouvons à Verneuil-en-Halatte,
après avoir suivi un chemin qui passe en lisière de champs vallonnés.
A droite, puis à gauche, et nous voici au carrefour du Marronnier.
Bruno aurait bien envie d'une petite virée à l'italienne !
Euh ... le rouge, c'est un peu voyant, non ? Que diriez-vous d'essayer cette Maserati ?
Cette voiture-là, est-elle vraiment à sa place ?
Pas moins de 40 Ferrari, sont stationnées rue Victor Hugo à Verneuil-en-Halatte.
Il s'agit d'une exposition-vente de voitures de prestige, organisée par le Club "Chantilly-Cars Prestige"
Mais là, c'est le prestigieux monospace de Bruno !
Nous revenons ensuite à la place de l'église en passant par la rue principale.
Nous voici maintenant à Creil ( 60 ) où nous allons déjeuner tous ensemble.
Sylvianne est très fière d'avoir testé la voiture de Jean ... prestigieuse elle aussi !
Ce restaurant, au cadre hors du commun, porte bien son nom : le Capucin Gourmand.
Installé dans une ancienne chapelle, on s'y régale autant les yeux que les papilles.
Nous sommes une belle tablée !
Je vous laisse apprécier le cadre !
Apparemment les bouts de table sont amateurs de vin...
La faim commence à se faire sentir ... Nous n'allons pas être déçus !
Pour vous mettre en bouche, mon tartare de saumon ...
...ou la salade de chèvre chaud de mon voisin de table !
Le loup de Richard ayant vivement réclamé son droit à l'image, je ne vous le montrerai pas...
A moins que ...
Trop tard ! Sylvianne a déjà dépecé la bête !
Je vous épargne tous les autres plats, ainsi que les desserts.
Mais, vous pouvez me croire, c'est une bonne adresse !
Et maintenant, en voiture de nouveau !
Nous voici de retour à Verneuil-en-Halatte, devant le Musée de la Mémoire des Murs.
Egalement nommé "Les Pierres Gravées, c'est le premier musée européen consacré aux témoignages gravés ou sculptés depuis la Préhistoire jusqu'à la Dernière Guerre Mondiale.
Cette collection unique en son genre, qui réunit plus de 3500 empreintes, est le fruit du travail de 40 années de recherche de Monsieur Serge Ramond, créateur du Musée.
Nous voici dans le hall d'entrée, et c'est le seul endroit où je suis autorisée à prendre des photos.
Les parois calcaires de la carrière du Chauffour conservent quelques chef-d'œuvres improvisés, sculptés par les troupes françaises qui durent y stationner trois années entières, de 1914 à 1917, comme en témoignent encore aujourd'hui ses graffiti ( un graffito, des graffiti) et ses bas-reliefs.
Beaucoup plus anciennes ces représentations animales.
C'est sur ce cadran solaire que nous nous quitterons ...
Trop fatiguée, j'ai dû m'esquiver avant la fin de la visite qui a duré plus de deux heures trente.
J'y retournerai sûrement un jour, mais dans de meilleures conditions !
A l'heure où je termine ce "reportage", je me prépare mentalement pour ma prochaine randonnée ...
Car le physique a vraiment décidé de me jouer des tours : j'en ai plein le dos !
à bientôt
Alors là, je suis vraiment énervée !!! Non seulement je viens de rater une belle randonnée, à laquelle assistaient beaucoup de mes copines et copains préférés, deux petits nouveaux, pas si petits que ça, une ancienne petite nouvelle plus si nouvelle que ça ... mais en plus mon photographe adjoint, a fait des prouesses !
Me voici contrainte de réaliser un de mes célèbres reportages, avec des photos qui ne sont pas les miennes, sans avoir découvert ce que mes amis ont pu voir !
Je l'avoue, c'est très frustrant pour moi, qui suis coincée par un lumbago depuis quelques jours déjà.
Au téléphone, Serge m'annonce quatorze personnes au rendez-vous de ce matin. C'était sans compter Bruno, arrivé in extremis, qui a suivi le convoi de voitures, et Nathalie, que le groupe a retrouvée au Parking de la Pierre Turquaise.
Après recensement des troupes par mes soins, vous étiez même dix-sept ce matin à vous régaler en forêt de Carnelle !
Tout d'abord, un passage obligé par l'Allée Couverte de la Pierre Turquaise.
Longue de 12 mètres et large de 2,50 m, cet ensemble mégalithique, destiné à servir de sépulture collective, est connu pour être le plus important monument préhistorique d'Ile-de-France.
Victime d'un attentat à l'explosif jamais revendiqué en 1985, une nouvelle restauration a permis la remise en état du monument. Très allongée, formée de larges dalles en grès à l'état brut et provenant de la forêt, cette allée couverte est composée de quatorze dalles.
Mes amis randonneurs ont ensuite rejoint le GR 1 qui à cet endroit porte le charmant nom de Route de la Touffe.
Le Lac Bleu, ci-dessous, et le Petit étang, sont des étangs artificiels, d'une surface respective de 2 ha et 1,3 ha, qui ont été aménagés au cœur de la forêt dans d'anciennes carrières de marnes, ce qui leur donne une coloration bleue. Profonds de 20 à 30 m, la baignade y est interdite pour des raisons de sécurité. En revanche, on peut y pratiquer la pêche.
Ils ont suivi le GR1, jusqu'au Carrefour du Pas de Vache, laissant le Lac Bleu, sur leur droite.
Ils ont alors emprunté la Route de la Carrière sur une courte distance,
avant de bifurquer à gauche dans la Ruelle de l'Orme qu'ils ont suivie jusqu'au Carrefour Neuf.
Au croisement de la Ruelle de l'Orme et de la Route de la Carrière, ils sont passés devant la Mare des Sylphes.
« Je suis l'enfant de l'air, un sylphe moins qu'un rêve,
Fils du printemps qui naît, du matin qui se lève (V. HUGO)
Voici un endroit qui m'aurait beaucoup plu ...
Les sylphes sont des créatures élémentaires de l'Air, symboles de beauté et d'aspiration spirituelle, à mi-chemin entre les anges et les elfes.
Les sylphes et surtout les sylphides prennent souvent forme humaine pour approcher les Hommes et se faire aimer d'eux. Mais les gracieuses sylphides ne supportent pas les grossièretés, ni les mauvaises manières, si bien que si l'être humain avec qui elles vivent devient grossier, elles le quittent tout de suite. ( source wikipedia )
Nos randonneurs ont pris ensuite à droite la Route du Bosquet des Princes,
et ont rejoint le PR 16 au Carrefour du Lion.
Deux nouvelles randonneuses, marchant de concert.
Essayez de retrouver les prénoms ! Sinon, passez votre souris sur les photos.
De gauche à droite, comme toujours !
A 10 h 15, tout ce petit monde s'arrête, afin de se sustenter quelque peu.
Les uns s'installent en hauteur. Il faut vous dire que le Carrefour de Boulainvilliers est à 175 m d'altitude.
Montagnards, ne riez pas ! Pour l'Ile de France, c'est très haut !
Les autres préfèrent ne pas grimper plus haut !
Un peu plus tard, nos randonneurs sont intrigués ...
Allons voir cela de plus près...
Serait-ce le puits d'aération d'une ancienne carrière ?
Qu'en pensez-vous ?
La forêt de Carnelle, comme celles de l'Isle-Adam ou de Montmorency, fut largement exploitée.
On en extrayait le gypse, la meulière, mais également les marnes et le sable.
Il me semble bien que ma petite Nath a la carte en main !
Du carrefour Beuzelin au Carrefour Louis, mes amis suivent le PR 16, traversent le GR1, et poursuivent leur chemin largement agrémenté de descentes et de montées.
Pour une fois mon colosse de fils a trouvé un partenaire de marche plus grand que lui !
Après avoir coupé la route de l'Orme, mes amis restent sur le PR 16 jusqu'à la Maison Forestière de St Martin du Tertre.
Là, ils traversent la D 85 puis bifurquent à droite sur un sentier passant à proximité de la Tour du Guet.
La Tour du Guet, d'inspiration gothique, a été reconstruite en 1840, sur l'emplacement d'une ancienne Tour, vestige du Moyen-Age.
Le guide, ayant fait une petite variante, a sans doute guidé vos pas sur un sentier de cyclotourisme , la Route des Minerais, puis a rattrapé à gauche la Route de la Pierre Turquaise.
pour vous ramener au parking après 3 h 37 de marche ...
ou presque, car il faut bien enlever un petit quart d'heure de pause.
Vous avez marché 15,1 km d'après Serge, qui est toujours très précis !
à bientôt mes amis !!!
La Sylphide, que je ne suis plus, au Petit Etang en mai 2008.
Dimanche 28 Mars 2010, à 2 heures du matin, alors que nous quittions nos amis randonneurs après cette soirée festive bien sympathique à Boissy, nous sommes directement passé à 3 heures en rajoutant une heure à nos montres ! Passage à l'heure d'été oblige ! Mon appareil photo sera enfin à la même heure que celui de Bruno, ce qui me simplifiera les choses pour les classements de photos !!!
Donc non seulement, nous avons bien mangé et bien bu, bien chanté, bien dansé aussi, mais nous avons de surcroit "perdu" une heure de sommeil...
Aussi, couchée vers 3 h ( ancienne heure ) je n'étais pas bien fraîche lorsque mon réveil a sonné à 7 h ( nouvelle heure ) c'est-à-dire à peine 3 h plus tard !
Beaucoup de nos amis manquaient au rendez-vous ce matin, mais parmi les randonneurs, il y a Les Incorruptibles !
Vous vous souvenez ? Cliquez ici :
Nous partons à pied de la Gare d'Osny, descendons l'escalier et passons par le "tunnel" sous la voie ferrée.
Nous sommes sept et seuls Maryse et Joseph ont fait un bon gros dodo !
Nous traversons le Parc de Grouchy à Osny. Nous voici devant le Temple d'Amour.
Eliot Ness n'est pas très frais non plus ...
...ce qui ne l'empêche pas de faire de formidables enjambées !
Pendant toute la première heure de marche, j'ai eu très envie d'abandonner le groupe et de faire demi-tour, tant j'étais fatiguée ...
Cependant, j'ai persévéré ... Peut-être à tort ...
Nous voici à Boissy L'Aillerie, avec à notre droite l'église Saint-André.
A l'ange de la rue Veuve Quatremain et de la rue Macaigne Fortier,
la fontaine et le lavoir
Ce lavoir, datant du XVII ème siècle, a été reconstitué au début du XX ème siècle, et cimenté sur des dalles anciennes, avec quelques éléments d'origine, d'après des descriptions et documents anciens. Disposé en atrium autour du bassin de lavage, il appartient à un type courant dans le Vexin.
Mais continuons notre route avec le Printemps des Poètes.
Depuis 12 ans déjà, cette manifestation nationale se déroule, chaque année, au mois de mars, et a pour objectif de sensibiliser à ce genre littéraire bien particulier qu'est la poésie.
Cette année, le Printemps des Poètes honore la poésie féminine et met à l'honneur Andrée Chedid, poétesse française d'origine libanaise, née au Caire et vivant à Paris depuis 1946. Son œuvre traduite dans le monde entier est un vibrant plaidoyer en faveur du dialogue des hommes et des cultures.
Le concours Andrée Chedid du poème chanté, dont c'est la deuxième édition, est présidé par Matthieu Chedid, auteur, compositeur, interprète et petits fils de la poétesse. Le concours propose de composer une musique sur un poème d'Andrée Chedid.
Nous voici maintenant arrivés à Montgeroult. Ce petit pont mérite bien un détour...
Situé sur le versant nord de la vallée de la Viosne, Montgeroult est un petit village tranquille construit entre butte et vallée qui bénéficie de la proximité de la Viosne et de l'étang des Aulnes, propices aux promenades dominicales et à la pêche.
La commune fait partie du Parc Naturel Régional du Vexin, ses paysages ont inspirés des peintres, dont Paul Cézanne, qui a passé quelques mois à Montgeroult en 1898, et y a réalisé trois tableaux dont la « Route Tournante ».
Dans la rue du Moulin se trouve l'Auberge de la Gare.
Les menus sont assez alléchants, mais ...
malheureusement, nous ne sommes que sept et n'avons pas réservé ...
Dommage !
La gare de Montgeroult-Courcelles se trouve sur la ligne Gisors-Paris-Saint-Lazare. Il n'y a plus d'agent SNCF en poste à cette gare mais il y a sur le quai un distributeur de billets et de carte orange ainsi qu'un composteur.
Il est temps maintenant de faire notre petite pause au bord de la Viosne.
C'est sur cette dernière photo que je vous laisse cette semaine.
Mes derniers kilomètres ont été vraiment très pénibles...
C'est sûrement pourquoi j'ai laissé reposer mon appareil photo, bien au chaud dans son étui.
Sans doute ai-je trop dansé la veille, pas assez dormi ...
à bientôt
Ce dimanche encore, je vais délaisser mes amis randonneurs... mais je ne vais pas cesser de marcher pour autant !
Chaque année, au printemps, a lieu La Beaumontoise, randonnée pédestre organisée par Beaumont sur Oise, et qui propose des parcours de 10 km, 16 km, 24 km et 30 km principalement en forêt de Carnelle.
Nous laissons nos voitures dans la rue George Wilson, à Beaumont sur Oise,
et nous dirigeons vers l'école Kergomard, où Richard a donné rendez-vous à son ami Bastien,
qui est accompagné de sa fille Ilona et de Carlos, un ami que nous découvrirons plus loin.
Des cartes nous sont distribuées, et nous constatons que les parcours sont communs aux quatre distances au départ et au retour de Beaumont. Peut-être pourrons nous, à l'arrivée, rencontrer nos amis randonneurs partis plus tôt que nous, pour une plus longue distance ?
Charlotte ne peut s'empêcher d'agrémenter la marche de quelques petits exercices d'escalade, tandis que Juliette s'applique à découvrir les repères bleus Décathlon qui vont baliser notre parcours.
Quant à Ilona, elle est partie devant, marchant d'un bon pas...
"C'est par ici ! " nous assure Juliette.
Ilona est gênée par sa gourde ceinture.
" Enfin, une belle côte ! C'était mieux dans la ravine, dimanche dernier ! " dit Charlotte.
" Par ici ! " s'exclame Juliette.
La montée est difficile pour les petites jambes de notre Juliette.
Là, les filles ont remarqué un drôle de crocodile.
Sauvons-nous vite !
Nous voici arrivés au Carrefour de Carnelle, où le point de contrôle est installé.
Chacun doit y passer avant de se présenter au ravitaillement.
Et quel ravitaillement !
Le boudin chaud de Mado, servi lors de cette sympathique manifestation, est désormais célèbre !
Et les filles se régalent d'avance !
... et leur papa aussi !
Bastien apprécie le vin chaud, et les filles continuent leur festin.
Mais ne confondons pas ravitaillement et restauration !
C'est une nuance que nous avons bien du mal à expliquer à Juliette ...
Elle a déjà,d'ordinaire, un solide appétit que cette randonnée a encore aiguisé !
Non contente de faire travailler ses jambes, Ilona se muscle un peu les bras en portant Juliette qui se prête au jeu.
Bastien et Carlos ne semblent pas très habitués aux terrains boueux et risquent fort de salir le bas de leurs jeans !
Boue ou pas, c'est toujours très agréable ces sorties en forêt.
Bon bol d'air pour tous !
Discussion entre copains...
Rencontre inter générations ... Eh oui, je suis la Senior de la bande aujourd'hui !
Malgré tout, je comprends bien les petites grimpeuses !!! Une barrière comme ça, on ne la contourne pas, on la franchit !
Nous voici arrivés à Nointel... Dans la rue Alain Bernier, se trouve un bâtiment, qui comprenait autrefois, l'école, la mairie et le logement de l'instituteur...En 1983, la mairie déménage et s'installe plus bas dans le village, dans l'ancienne maison du chef-jardinier du château, que nous verrons plus loin. Le bâtiment de l'école n'a pas changé exterieurement, aucun enseignant n'y habite plus.
Nous voici maintenant devant un bel édifice appelé longtemps " Le Petit Château". Actuellement nommé "le Domaine", il est, en fait, la grande ferme seigneuriale d'autrefois transformée par la famille Béjot.
La tour de guet a été rebâtie en pierre, elle est reliée à l'ancienne ferme par un beau bâtiment qui lui donne un air de manoir renaissance. Pendant la guerre de 1914-1918 un hôpital auxiliaire y fut installé, il accueillait les blessés en convalescence.
Charlotte, le gentil flamand violet, me signale une belle église à gauche du Domaine.
L'église Saint-Denis de Nointel a été précédée de 5 chapelles en bois qui ont brûlé successivement. En 1178, le prieur Baudry décide de construire une église en pierre, l'abbaye de Saint-Denis à Paris, fournit les plans, et les habitants de Nointel aident à la construction.
Le Château de Nointel, construit en même temps que celui de Versailles, bénéficia du savoir-faire d'élèves des grands maîtres de l'époque, Mansard (pour les bâtiments et les escaliers du parc, Le Nôtre (pour les jardins) Coysevox ( pour la statuaire).
A l'origine le château était entouré par les "Communs" : la "Cour Carrée" composée de plusieurs bâtiments ( cuisines, divers locaux servant pour le château, basse-cour, écuries, remises des " grandes voitures "...etc) a été classée " monument historique ", elle offre aux regards ses très belles proportions et ses bâtiments en parfait état.
Plus bas dans le parc, à l'ouest du château, un pavillon servait à loger le gardien et un autre, un peu plus éloigné abritait des bûcherons. Actuellement, tout l'ensemble château ( Cour Carrée - Pavillons ) est loué à la Société de Séminaires " Châteauform' ".
Source : http://www.nointel95.fr/
Nous voici de retour, non pas au nid familial ... mais à Beaumont où les filles remarquent cet arbre pour le moins curieux.
Vous connaissez son nom ? Ne manquez pas de laisser un commentaire sous ce billet.
A l'école Kergomard, des récompenses attendent nos jeunes marcheuses.
Ilona se voit remettre un livre " Deux ans de vacances" de Jules Verne, ainsi qu'une médaille et son Brevet de marcheuse.
Juliette reçoit également son Brevet de Marcheuse. Et 10 km à 6 ans, c'est prometteur !
On ne peut pas gagner une coupe toutes les semaines !!!
Charlotte a déjà filé ... et vous ne verrez pas le collier magnétique qu'elle a gagné.
C'est à Beaumont que je quitte ma petite famille ... Ma journée va continuer, très remplie.
Après mon passage au bureau de vote, mon repas pris un peu à la va-vite, une petite sieste, un peu trop écourtée, voici mes amis de la comédie musicale qui arrivent, très motivés pour une répétition de danse qui s'avèrera très fructueuse !