En principe, aucune randonnée n'était programmée ce matin du 2 janvier 2011. Cependant, Richard, Serge et moi étions bien déterminés à marcher et cela quel que soit le temps ! Sans doute pour offrir à notre organisme encrassé par de récentes agapes une petite cure détox !
Et comme nous aimons partager le plaisir de marcher, quelques amis nous ont rejoints, pour cette marche, encore un peu ...sauvage !
Aujourd'hui, nous accueillons parmi nous Philippe qui vient faire une marche d'essai.
Le parc n'est pas très lumineux ce matin, et mon flash pas suffisamment puissant.
Valérie, quant à elle, convaincue par sa randonnée autour de Frémainville avec notre groupe, revient parmi nous et se décide à adhérer à notre association.
Nous qui pensions que toute neige avait fondu ...
Il n'en est rien !
Certains ont choisi le chemin, très boueux, en contrebas...
... mais d'autres ont préféré suivre Richard en bordure du champ.
Nous retrouvons bientôt un terrain plus confortable pour notre marche.
Mais cela ne va pas durer ... Quand je dis "sauvage", je n'invente rien !
Et ça ne fait que commencer !
Nous voici dans une bien jolie ruelle, à Boissy L'Aillerie.
J'ai bien peur que Michèle ne finisse par décoller !
La Ruelle des Prés débouchent dans la rue de la République, que nous empruntons à gauche.
Nous passons la voie ferrée et la rivière, et prenons à droite, la rue Raspail qui va nous conduire à un chemin rural.
Ohé François ! François est un de nos amis randonneurs qui habite le quartier, mais il ne nous entend pas.
Serge a enclenché la marche arrière, mais ne vous y trompez pas : à la croix de chemin, nous prenons à droite.
Et nous retrouvons la neige !
Ce n'est pas vraiment pour nous déplaire !
Même si nous avons été "servis" ces derniers-temps !
Valérie et moi évoquons des souvenirs de cour d'école et de batailles de neige ...
Paula et Micheline font bien plus qu'évoquer ...
... et Serge est une cible idéale !
Mais il nous faut avancer et quitter ce tapis de jeu tout blanc.
Nous traversons le village de Courcelles sur Viosne,
...et passons devant l'église St Lucien, qui fut construite au XII ème siècle.
Son clocher est une flèche de pierre octogonale accompagnée de quatre clochetons pyramidaux. ( source wikipedia)
Porches, fermes, hangars, granges et lavoirs sont les témoins de la vie agricole et artisanale du village d’autrefois.
Et cette grande bâtisse n'est pas sans rappeler les maisons à colombages de Normandie ou d'Alsace.
C'est le grand retour des Spice Girls !
A quelques variantes près, ces cinq magnifiques créatures arborent toujours leurs délicieux sourires !
Venir sur Marche Plaisir et faire le plein de sourires !
Nous longeons maintenant la Viosne, petite rivière ( 28 km ) qui prend sa source entre Lavilletertre et Lierville, dans le département de l'Oise. Elle se jette en rive droite de l'Oise à Pontoise, dans le département du Val d'Oise.
Notre petite Viosne est donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise !
Elle a de multiples "bras morts", dont la Couleuvre, à Osny, et forme de nombreux petits étangs.
Une courte pause réconfort au bord de cette petite rivière, et nous voici prêts à affronter la suite du parcours !
Paula traîne à présent derrière elle un sac plastique que je me suis appliquée à faire disparaître sur certaines images...
Pas de druide vêtu de blanc, ni de serpe d'or sous la main, et encore moins de drap de lin ...
Figurez-vous que notre amie a récolté un gros bouquet de gui, qui a, d'ordinaire, la particularité de ne pas toucher terre.
Mais Paula n'est pas montée aux arbres, ce sont plutôt les arbres qui sont descendus jusqu'à elle !
S’embrasser le jour de l’An, à minuit précisément, porte bonheur ...
Tant pis ! Ce sera avec un peu de retard ! Vous savez maintenant ce que renferme le sac bleu de Paula.
Comme vous pouvez le constater, avec nous, marcher ...
... ne sigfnifie pas seulement "mettre un pied devant l'autre " ...
Il faut aussi savoir lever la jambe !
Mais ça n'est pas pour déplaire à Paula qui en a vu d'autres ...
Encore un arbre tombé. Les récentes intempéries, neige, gel ont changé notre paysage...
... et cette randonnée est pimentée par les quelques obstacles que nous avons dû franchir.
C'est plutôt triste de voir tous ces arbres couchés.
Des petits lapins attirent notre regard.
Serge nous rappelle à l'ordre... Richard, qui est invité pour le déjeuner, nous a déjà faussé compagnie. Ainsi que Michèle ...
Nous revoici à Osny, dans le Parc de Grouchy que nous traversons.
Sur le parking de la gare, nous rencontrons l'ami Antoine.
Ouf ! Me voici au bout ... Paula, tu as bien mérité ton thé !
Une autre randonnée autour de Courcelles sur Viosne en cliquant sur ce lien :
Dimanche 26 décembre 2010, quelques courageux sont au rendez-vous !
Maryse et moi sommes les deux seules filles a avoir bravé le froid !
Il ne faisait que - 8° quand nous sommes partis ce matin.
Mais après les bons petits plats de Noël, une bonne marche dans le froid ne peut être que bénéfique !
Justement, en parlant de ...
... bons petits plats ...
...nous pensons inévitablement au délicieux foie gras dégusté la veille ...
... en regardant passer ces oies.
Je vous invite à nous suivre ...
Mais d'abord, notre petite pause habituelle va nous permettre de reprendre des forces ...
Vous êtes prêts ?
On y va !
C'est notre Koh-Lanta à nous !
L'envie me prend de m'asseoir pour faciliter la passage de Maryse, mais c'est presque la chute !
Nous nous sentons vraiment des aventuriers ...
Je me sens un peu l'âme de Jane ! ( Eh oui ... encore ! )
Un petit clic pour le fun !
Ouh la la ! Je me mets à penser qu'en plus, si nous ne passons pas, il faudra faire demi-tour !
Me voici en délicate posture !
Ouf ! Ce n'est pas encore cet arbre qui nous fera rebrousser chemin.
Ni même celui-ci !
D'ordinaire cette balade est beaucoup plus tranquille.
Aujourd'hui, nous arrivons à Boissy, deux heures vingt après notre départ.
Notre pause n'a pas duré bien longtemps, mais nos "acrobaties" forcées ont bien fait baisser notre moyenne !
Même s'il y a encore quelques obstacles à franchir ...
... le tout est de ne pas tomber à l'eau !
... ni d'un côté, ni de l'autre !
Bientôt, nous arrivons à Osny.
Les garçons ont décidé d'allonger un peu la promenade !
J'ai l'estomac dans les talons ...
Serge aurait-il l'intention de déjeuner à La Vigne Gourmande ?
Ou a-t-il le projet de fêter la Saint Sylvestre à Osny ?
Quant à moi, ma préoccupation principale du moment est d'arriver entière !
Comme chaque dimanche, Maryse m'a mise en appétit par ses propos culinaires !
Jean et Richard nous attendent. Il est 11 h 55
Dans cinq minutes, nous serons arrivés à notre point de départ. Notre randonnée aura duré 3 h 30.
Il est temps que cesse votre hibernation, les Marmottes !!!
Eh les filles : Paula, Catherine, Micheline ... Caro, Maryvonne ... Elena ... Marcelle, Dominique, Michèle... Yvette ... Gaëlle, Gisèle
Vous n'êtes quand même pas toutes en vacances ???
Et toi, Bruno ? Nous t'attendions pour cette dernière rando du dimanche de l'année !
Et vous, Bernard, Antoine, Joseph, Jean-Marc ?
A vous tous Amis Randonneurs, à vous tous Amis Lecteurs, je souhaite une excellente fin d'année ...
à bientôt !
Bien peu de courageux ce matin ! Notre guide se retrouve le seul homme, entouré de cinq femmes, dont Valérie, bien encapuchonnée, que nous accueillons ce matin pour une première marche avec nous. Il fait 4°, mais le ciel est clair et dégagé.
Serge nous annonce que cette randonnée n'est pas très difficile, mais très boueuse ! Nous voilà prévenues !
Dès le début de la randonnée, nous faisons un petit détour pour aller découvrir la Fontaine St Clair.
Cet édicule remplace probablement un autre petit monument plus ancien. La niche abritait une statue du saint. La veille du 17 juillet, tout comme à Saint-Clair-sur-Epte, un grand feu était allumé, les pèlerins prélevaient de la cendre de bois pour se frotter les paupières, et buvaient de l'eau de source à l'aide d'une cuillère en bois retenue à la fontaine par une chaînette. La source était réputée guérir les maux d'yeux.
(d'après "Le patrimoine des communes du Val d'Oise", Flohic Editions)
Juste le temps de prendre quelques photos, et nous nous mettons en chemin.
En effet, voici la boue annoncée ! Une fois encore, je suis bien contente d'avoir emmené mes bâtons !
Une pellicule de glace flotte encore sur ces impressionnantes mares. Le soleil qui perce va-t-il réussir à la faire fondre ?
Nous quittons le bois et son chemin boueux, cela nous repose un peu, même si nos chaussures sont très alourdies !
Nous les frottons dans l'herbe, mais la boue colle et ne veut pas nous quitter !
Je suis presque contente de retrouver la route, qui est pourtant loin d'être mon terrain préféré !
Pas vous, les filles ?
Elle est tout de même un peu longue cette Départementale 81 ! Nous arrivons à Hazeville.
Derrière cette grille, une bien belle demeure. Fort probablement le Manoir d'Hazeville, qui propose des chambres d'hôtes.
Proche du hameau de l'Enfer, le Manoir domine le plateau de Wy-dit-Joli-Village. Edifié en 1560, il a été depuis profondément remanié. C'est son jardin aujourd'hui qui tient la vedette. Guy Deneck, artiste-créateur et maître des lieux, découpe un ange ou une sorcière dans sa haie, brode sa pelouse avec du verre bleuté et transforme des machines agricoles en sculptures colorées. Le propriétaire aux multiples casquettes cache d'autres trésors dans le manoir. Peut-être découvrirez-vous des pièces uniques de porcelaine, des carreaux de faïence et des photos d'art. Et si vous êtes définitivement sous le charme du lieu, vous pourrez réserver le manoir pour une réception ou un séminaire. ( Sources : Petit Futé et Formation Val d'Oise )
Nous prenons à gauche la D205 en direction de Lainville.
C'est bien connu, le rouge excite les taureaux !
Serge ne s'en soucie guère et tire le portait de ces bovidés plutôt pacifiques !
Bientôt, nous voici de nouveau dans les bois...
Bruno, si tu as des précisions sur cet affût, n'hésite pas à les donner en commentaire sous ce billet !
Les langues vont bon train, mais avec les bois, nous allons aussi retrouver ...
... le chemin boueux, que j'évite soigneusement, me laissant ainsi distancer par mon interlocutrice !
Je m'amuse à faire bouger la glace du bout de mon bâton, ce qui a bien failli me coûter une chute spectaculaire !
Tout le monde s'est retourné, lorsque j'ai poussé un cri ...
...mais non, décidément, pas de bain de boue aujourd"hui ! Sauf pour Ulysse peut-être.
Valérie a l'air conquise par cette randonnée boueuse !
Le soleil est là, et cela aurait été dommage de se priver de lumière naturelle et de rester chez soi ce matin !
Pourtant, nous avons tout de même emprunté un chemin plus que sombre, et qui n'était pas du goût de toutes !
Je suis intriguée d'abord par ...
ceci ... (Après des recherches vaines, j'apprécierais beaucoup si quelqu'un pouvait me donner des renseignements. )
Mes deux "curiosités" sont toutes deux situées dans la Rue du Trianon à Frémainville.
Je ne sais pas non plus ce qui attire les regards de Catherine et de Maryse.
Nous sommes presque arrivés à notre point de départ,
et Serge consulte sa montre pour connaître la durée de notre marche.
Pas loin de 3 h 30, car il est 12 h 29 exactement ! Et nous sommes partis à 9 h précises !
Alors, Valérie, tes impressions pour cette première randonnée avec nous ?
à bientôt !
Rando Nesles-la-vallée dimanche 21 novembre 2010
Malgré la pluie fine qui tombe depuis ce matin, nous sommes quatorze randonneurs au rendez-vous du dimanche.
Sans compter notre mascotte : Ulysse, le chien.
Cette petite intempérie ne nous fait pas peur, nous aimons marcher ! Elena, qui ne vient pas très souvent le dimanche, a même réussi à convaincre Francis de nous accompagner. Et Antoine qui n’aime pas particulièrement la pluie est venu malgré tout, nous amenant avec lui Maria, que l’on ne voit pas assez souvent ces derniers-temps.
Charlotte, notre plus jeune randonneuse ( ou presque ) suit le guide de près.
Il n'est jamais trop tôt pour commencer une formation de guide !
Jean est de mieux en mieux équipé, moi aussi.
Marcher sous la pluie, avec des vêtements bien adaptés, ce n’est vraiment pas désagréable.
Certaines personnes sont parfois un peu grognons, les jours de mauvais temps...
Ne vaut-il mieux pas accepter les choses que l’on ne peut pas changer ?
A la pause, je me "pose" rarement, mais cette pierre était juste à ma hauteur.
Pour celles et ceux qui portent des lunettes, la casquette ou le chapeau à large bord est vraiment pratique !
Et moi qui adore les chapeaux, je remarque celui de Marie-Claire qui a l'air spécialement conçu pour se protéger de la pluie !
La pause ne dure pas longtemps ce matin. Nous nous refroidissons vite, alors : en route !
Notre marche a été légèrement arrosée.
Pas de grosses gouttes, non, mais une pluie fine, qui a bien fini par nous refroidir un peu.
En bordure d'un petit chemin de terre, dissimulée sous un gros marronnier, la Chapelle Saint-Robert semble vouloir se faire oublier. Nous sommes sur la commune d'Hédouville.
Impossible aujourd’hui de vous montrer « Le Gisant » qu’elle abrite. Serge porte Charlotte, mais il ne reste qu'une toute petite ouverture, et il fait trop sombre pour voir bien à l'intérieur.
Vous trouverez d’autres photos et davantage d'explications en cliquant sur le lien en bas de cette page.
A gauche de la chapelle, une stèle portant cette inscription :
Qui boira de cette eau que je ... ... lui donnerai, n'aura plus jamais soif.
Derrière la Chapelle, un étroit sentier nous conduit à la Fontaine Saint-Robert.
Les pèlerins s'y retrouvaient autrefois, le 29 avril, pour procéder aux bains ...
...afin d'obtenir la guérison de maladies et amener aux femmes stériles la fécondité.
A part Ulysse, aucun de nous n'a vraiment envie de prendre un bain...
...à moins comme moi d'avoir envie de tester la fangothérapie !
Ouf ! Charlotte a eu peur pour sa mère-grand !
Dans la forêt de La Tour du Lay, nous faisons un petit détour pour faire découvrir à nos nouveaux randonneurs « le Polissoir ».
C'est un vestige datant de la fin du Néolithique (entre 2400 à 1600 avant JC).
Les hommes préhistoriques s'en servaient pour polir leurs outils ( haches, ou couteaux ).
Charlotte aiguise le couteau de Serge, dans une des stries de polissage toujours apparentes sur ce grand bloc de grès.
Bruno nous précise qu’il y en a sept.
Encore un petit détour, pour visiter le fameux "Trou à morts", cette sépulture collective datant du Néolithique, sur laquelle
vous trouverez davantage d'explications en cliquant sur ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-nesles-la-vallee-suite,165932.html
Notre courageuse petite Charlotte s’y aventure, et Jean la rejoint.
Après un passage, un peu ... "sauvage", nous retrouvons Nesles-la-Vallée, dont nous apercevons ici le clocher de l'église.
à très bientôt ... et
Randonnée Chérence Dimanche 3 octobre 2010
C’est jour de brocante à Osny, aussi nous nous retrouvons ce matin, sur le parking de Leroy Merlin. Habituellement, chaque année, nous programmons une randonnée qui démarre de cet endroit. Mais cette fois, il nous faudra rejoindre la N14 pour prendre la direction de Magny-en-Vexin, puis de Villers-en-Arthies où nous commencerons notre marche.
Il fait très beau et même doux malgré un vent du sud qui souffle assez fort de temps en temps.
Nous prenons la route des Mares dans laquelle on peut admirer ce beau lavoir qui semble avoir été restauré récemment.
Puis nous empruntons le Chemin du Rocher.
Richard est toujours avantagé pour cueillir en hauteur les mûres les plus grosses, les dernières de la saison,probablement.
Mais pour ramasser les noix tombées au sol… c'est une autre histoire !
A Vétheuil, nous marchons en file indienne
dans cette charmante petite ruelle
qui débouche dans la Route des Crêtes que nous traversons pour suivre la Rue du Moutier jusqu’à l’église.
Dans un de mes précédents petits reportages, j’ai parlé un peu plus de Vétheuil , vous en saurez davantage en cliquant sur ce lien :
Randonnée Chérence par Villers - Dimanche 18 avril 2010
Nous laissons l’église derrière nous et prenons la rue du Cimetière,
puis le Chemin de l’Aumône. Ce petit chemin, qui ne sent pas la noisette, n’en finit pas de grimper ! Et cette fois, je dois dire que malgré mes bâtons de marche nordique qui m'aident un peu, j'ai beaucoup beaucoup de mal et jamais cette côte ne m'a paru si longue ! J'ai commis une grossière erreur que je vais vous expliquer :
Inquiète de ne pas y arriver, je me suis mise à respirer amplement et à souffler profondément. Je n'ai pas fait confiance à mon corps ! Le cycle de la respiration permet aux poumons de prendre l'oxygène de l'air pour nourrir l'organisme et d'éliminer le gaz carbonique du sang. D'ordinaire, un adulte en bonne santé respire entre 8 et 15 fois par minute. Et cette fréquence augmente naturellement au cours d'efforts physiques et diminue pendant le sommeil ou la relaxation.
En accélérant de façon volontaire mon rythme respiratoire, je me suis "hyperventilée". J'ai expiré trop de gaz carbonique, ce qui a augmenté le pH de mon sang et entraîné une série de modifications physiologiques. J'ai ressenti alors plusieurs symptômes liés à l'hyperventilation. (étourdissement et fatigue intense, sensation de manquer d'air, difficulté à gonfler complètement mes poumons)
Je n'ai pas fait part de ce "malaise" passager à mes amis marcheurs. D'abord parce que j'aurais été bien incapable de parler à ce moment-là, ensuite parce que j'ai pris conscience que j'avais probablement créé cet état moi-même, par cette application à respirer plus que cet effort physique ne le demandait.
Respirer, oui, mais pas plus que de raison !
Mais, revenons à notre randonnée ...
C’est le moment de faire notre pause traditionnelle à l’endroit où la vue sur la vallée de la Seine est vraiment magnifique.
La pause ne durera pas aujourd’hui, car nous avons été retardés au départ et il nous reste bien du chemin à parcourir.
Bientôt, c’est le village de Chérence que nous traversons, assez rapidement.
Néanmoins, nous admirons au passage cette clôture fort originale.
Puis nous sortons de Chérence
Nous passons dans le Bois de Villers.
Le Chemin des Cavières nous amène aux grilles du Château de Villers.
Marei-Claire et Maryse, dans le
Chemin de Château-Gaillard nous ramène dans la Route des Mares où nous récupérons nos voitures.
à bientôt amis marcheurs et lecteurs fidèles !
Un petit tour encore autour de Chérence
Jeudi 30 septembre 2010
Ce matin, je suis réveillée par le doux bruit de la pluie. Je devrais peut-être ronchonner en me disant que nous sommes jeudi et que c'est "jour de rando" ... Eh bien, non ! Il pleut ... Qu'importe !
J'ai décidé d'aller marcher : j'irai !
Et je suis bien contente de constater que nous sommes vingt randonneurs au rendez-vous du jeudi ! Quel plaisir de vous retrouver mes amis !
Il pleut encore un peu lorsque nous roulons dans les voitures qui nous emmènent vers Commeny.
Bientôt, vous pourrez voir les quelques photos à peu près acceptables que j'ai prises hier. Elles sont en petit nombre, car la luminosité était bien faible...
En attendant, je vous propose d'aller lire ( ou relire ) quelques billets de mon Blog concernant des randonnées dont le point de départ était à Commeny. Peut-être reconnaîtrez-vous les endroits où nous sommes passés !
Il vous suffit de suivre ces liens :
Randonnée Commeny dimanche 27 septembre 09
Randonnées Commeny Janvier 2010
A Commeny, nous nous garons dans la rue de l'église.
Notre groupe se met en marche à 9 h. Il fait un peu frais, à peine 11 °
Très vite, nous faisons une première pause, afin d'attendre les ramasseurs de noix !!!
Bientôt nous traversons Le Bellay-en-Vexin.
Derrière nous, la ferme de l'Hôtel-Dieu et l'église Sainte-Madeleine.
La désormais traditionnelle photo de nos bons garçons randonneurs. Ouf ! Cette fois, on lit bien la pancarte du nom de rue.
A la sortie du village, le groupe fait la petite pause habituelle. Boisson, fruit, biscuits ou barre de céréales ...
... de quoi redémarrer d'un bon pas.
Bientôt, nous atteignons Nucourt que nous apercevions au loin.
Puis nous prenons la D188 en direction de Chars et du Bellay.
Bientôt, nous bifurquons à droite, à la croix de chemin, peu après la sortie de Nucourt.
Notre randonnée aura été bien agréable, et finalement sans notre amie la pluie !
à bientôt !
Dimanche 26 septembre 2010
Malgré une nuit un peu difficile, je me lève d'un bon pied ! Non seulement, je vais retrouver avec plaisir mes amis randonneurs du dimanche, mais je sais aussi, que notre plus jeune randonneuse, Charlotte, qui n'est autre que ma petite-fille, sera là, avec son papa !
Ce matin encore, c'est Caro qui nous guide sur les chemins autour d'Hérouville.
A l'endroit où nous nous garons, nous découvrons à travers une grille cette belle demeure qui semble abandonnée.
Nous voilà partis, mais très vite une petite pause s'impose !
Richard est le seul à pouvoir cueillir ces mûres !
En promenant votre souris sur les photos, vous apprendrez les prénoms de nos nouvelles recrues.
Le ciel commence à s'assombrir ...
A Auvers, nous entrons dans le cimetière et montrons à ceux qui ne les connaissent pas encore
les tombes de Vincent et de Théo Van Gogh.
L'église d'Auvers est enfin toute belle ...
Ma petite Charlotte va bientôt pouvoir devenir mon assistante photographe !!!
Mais il faut avoir de bonnes jambes pour rattraper le groupe...
... qui se dirige d'un bon pas vers une jolie table remplie de verres et de boissons qui semblent nous attendre.
Hélas, il nous faut revenir sur nos pas, car non seulement ce sympathique accueil ne nous était pas réservé, mais de plus le passage est fermé !
Tant pis ! Nous continuons notre chemin en admirant au passage le buste de Daubigny, réalisé par Léon Fagel.
Dans la rue Daubigny aux coquettes maisons ...
on peut y voir l'Atelier du peintre, dont vous trouverez ci-dessous les horaires de visite
En pleine campagne, notre petite randonneuse trouve des pancartes à lire ...
Bientôt le ciel s'obscurcit, le vent se lève et la pluie nous accompagne quelques temps.
Mais bien couverts, ce n'est pas désagréable, croyez-moi !
L'automne est là, et la pluie sera de temps en temps notre compagne.
Ce n'est pas elle qui nous empêchera de marcher ensemble.
Bonne semaine et ... à dimanche prochain !
D'abord Jeudi 16 septembre, puis Dimanche 10 octobre 2010.
Jeudi 16 septembre 2010
Voici quelques mois déjà que je ne randonne plus. Je refais un peu de marche depuis quelques semaines, mais avec des bâtons, et sur une plus courte distance.
C’est avec plaisir que ce matin, sur le parking de la Poste, je retrouve mes amis, les randonneurs du jeudi. Nous accueillons parmi nous Danièle, venue tenter l’aventure. Et pour ma part, je fais la connaissance d’Isabelle et Manu, qui ont rejoint le groupe depuis trois semaines déjà. Yvette, notre présidente, qui devait guider la randonnée initialement prévue autour de Chars, n’est pas encore en mesure de marcher 15 km. Aussi, c’est notre petite Caro qui nous mènera sur les chemins. Voilà pourquoi c’est de Frouville que nous démarrons cette marche.
Elena, qui a une forme olympique, part en tête.
Dans la Grande Rue, le groupe est soudé, mais la Rue du Gros Buisson, qui grimpe joliment va déjà créer certains écarts entre les marcheurs. Qu’importe ! Je souligne ici, l’importance de marcher chacun à son rythme, d’autant plus que nous commençons cette randonnée par une belle côte. Mieux vaut alors diminuer la longueur de son pas, et monter calmement : "doucement, mais sûrement !"
Nous voici dans la verdure. Le soleil est là, mais il fait encore un peu frais.
Pas pour longtemps, car marcher donne chaud ! Nos deux Danièle et Lilianne ont enlevé une couche.
Là encore, je précise qu'il vaut mieux ne pas être trop couvert pour marcher, et enlever un vêtement dès que l'on sent un peu la chaleur.
Eventuellement, il faut se recouvrir lors de la pause. Mais aujourd'hui, il fait vraiment bon. Un fruit frais, des fruits secs, une barre de cérales, du chocolat, les en-cas sont très divers ! Chacun s'hydrate également...
...et les bavardages vont bon train !
Notre groupe est bientôt prêt à reprendre le chemin.
Nouvelle petite pause, car nos randonneurs ont repéré quelques belles mûres ...
Elles sont hautes, et les renards ne les auront pas arrosées...
On hésite un peu, on regarde, mais on finit par y goûter !!!
Bernard est un connaisseur !
Nous passons devant le Haras de Messelan.
Mais non, mais non, je ne m'accroche pas à Michel, voyons !
Bravo et merci à Micheline et Bernard qui m'ont remplacée aux commandes de mon petit Canon, afin que je sois sur les photos.
Il faut courir devant, s'arrêter au bon moment et faire en sorte de ne pas couper les pieds des randonneurs !
Ce n'est pas chose aisée, car nos amis marchent d'un bon pas !
Ces deux messieurs ferment la marche.
Votre souris placée sur la photo vous indiquera les prénoms de nos sympathiques marcheurs.
Derrière, on aperçoit Michèle, Guy, Isabelle et Manu.
Puis c'est le retour à la civilisation ! Les téléphones portables sont bien utiles ...
...et les bancs aussi !
Nous sommes arrivés : Ouf ! Qu'il fait bon enlever les chaussures de marche !
Je dois bien dire que j'ai peiné ... Je ne suis pas la seule, je crois ...
( Mais quelle sieste, mes amis !!! )
à bientôt ...
J'ai eu un peu de mal ce matin à me lever ... Ah ces couchers tardifs du samedi soir !
Vraiment pas très bons pour la randonneuse du dimanche que je suis !
Et cela d'autant plus que mes douleurs lombaires ne sont pas totalement disparues.
Mais l'appel de la forêt est plus fort que tout !
Et, en compagnie de Richard, je vais retrouver avec plaisir la joyeuse bande de marcheurs de notre association. Désolée, si je n'ai pas fait à tout le monde le traditionnel bisou du dimanche matin, mais d'une part je suis arrivée tard et vous étiez nombreux, d'autre part, ma ceinture lombaire entrave quelque peu les étreintes ! Mais je me rattraperai dans un avenir que j'espère proche !
Notre trajet en voiture allait durer une heure, autant ne pas nous retarder davantage.
Nous partons en convoi, par l'A15, la N184, puis nous prenons la direction de Chantilly puis de Creil.
Il fait très beau mais un peu frais, à peine 6° en quittant Osny. Une heure plus tard, nous voici arrivés à Verneuil-en-Halatte, où nous nous garons sur la Place de l'Eglise.
Cette commune de l'Oise, située entre Creil, Senlis, Pont Ste Maxence et Clermont de l'Oise, est un paisible village de 4460 habitants, blotti en lisière de la forêt d'Halatte, sur la rive gauche de la rivière Oise.
Il est déjà plus de 9 h 30, nous avons enfilé nos chaussures de randonnée. Mais une voiture manque à l'appel ! Bruno s'est distingué, faisant sûrement confiance à la charmante voix féminine de son GPS.
Le voici enfin qui arrive, accompagné de son épouse Maria et de notre charmante Caroline.
Nous commençons notre balade à 9 h 40, ce qui n'est pas habituel !
Laissant l'église derrière nous, nous prenons la première petite route à droite qui monte dans le bois.
Cela grimpe fort et c'est sans doute pour cela que ...
Micheline donne la main à Sylvianne ! Ce n'est pas mignon, ça ?
A gauche après le virage, nous suivons un sentier qui mène aux ruines du château.
Ci-dessous les ruines du château.
A la route D 565, nous allons à droite puis à gauche, traversant le village de Mont-la-Ville qui abrite la maison natale de Salomon de Brosse, architecte français, né à Verneuil-en Halatte vers 1565 et inhumé à Paris en 1926. Parmi ses principales réalisations, le Palais du Luxembourg à Paris.
Une petite hésitation, et nous enchaînons la montée puis la redescente immédiate d'une côte un peu trop longue à mon goût. C'est pourquoi, je l'avoue, je me suis accrochée aux sacs de deux de nos gentils marcheurs.
Et Gabrielle, nouant les lacets de son mari, ce n'est pas trop mignon ?
Roger fait des jaloux dans le groupe !
Nous ne tardons pas à faire une courte pause.
Le restant de notre marche se fera essentiellement dans la Forêt Domaniale d'Halatte,
où les anciennes carrières sont nombreuses.
Devant les vestiges de celle-ci, ce qui reste d'une voiture brûlée.
Néanmoins, la forêt d'Halatte offre des sentiers forestiers soigneusement entretenus.
Vaste lieu de détente et de communion avec la nature,
elle permet de multiples promenades à pieds, à cheval ou en vélo.
Nous suivons tantôt le PR 17, tantôt le GR 12, allant de routes forestières en sentiers,
empruntant la Grande Allée (route Bourbon) passant à proximité du Pavillon de chasse.
Nous suivons à gauche, la route de Bâtis, en direction de la Maison Forestière
que nous n'atteindrons pas, préférant prendre, de nouveau à gauche,
un chemin qui descend dans le Fond Ste Geneviève.
Il fait chaud maintenant et après avoir bien marché, chacun devrait s'hydrater un peu.
Les petites pauses "techniques", toujours faciles pour ces messieurs,
sont plus délicates pour nous les dames...
Mesdames, ne vous retournez pas !
Nos randonneurs encouragent les cyclistes.
C'est avec ces orties en fleurs que nous quittons la forêt ...
Et avec ce magnolia que nous nous retrouvons à Verneuil-en-Halatte,
après avoir suivi un chemin qui passe en lisière de champs vallonnés.
A droite, puis à gauche, et nous voici au carrefour du Marronnier.
Bruno aurait bien envie d'une petite virée à l'italienne !
Euh ... le rouge, c'est un peu voyant, non ? Que diriez-vous d'essayer cette Maserati ?
Cette voiture-là, est-elle vraiment à sa place ?
Pas moins de 40 Ferrari, sont stationnées rue Victor Hugo à Verneuil-en-Halatte.
Il s'agit d'une exposition-vente de voitures de prestige, organisée par le Club "Chantilly-Cars Prestige"
Mais là, c'est le prestigieux monospace de Bruno !
Nous revenons ensuite à la place de l'église en passant par la rue principale.
Nous voici maintenant à Creil ( 60 ) où nous allons déjeuner tous ensemble.
Sylvianne est très fière d'avoir testé la voiture de Jean ... prestigieuse elle aussi !
Ce restaurant, au cadre hors du commun, porte bien son nom : le Capucin Gourmand.
Installé dans une ancienne chapelle, on s'y régale autant les yeux que les papilles.
Nous sommes une belle tablée !
Je vous laisse apprécier le cadre !
Apparemment les bouts de table sont amateurs de vin...
La faim commence à se faire sentir ... Nous n'allons pas être déçus !
Pour vous mettre en bouche, mon tartare de saumon ...
...ou la salade de chèvre chaud de mon voisin de table !
Le loup de Richard ayant vivement réclamé son droit à l'image, je ne vous le montrerai pas...
A moins que ...
Trop tard ! Sylvianne a déjà dépecé la bête !
Je vous épargne tous les autres plats, ainsi que les desserts.
Mais, vous pouvez me croire, c'est une bonne adresse !
Et maintenant, en voiture de nouveau !
Nous voici de retour à Verneuil-en-Halatte, devant le Musée de la Mémoire des Murs.
Egalement nommé "Les Pierres Gravées, c'est le premier musée européen consacré aux témoignages gravés ou sculptés depuis la Préhistoire jusqu'à la Dernière Guerre Mondiale.
Cette collection unique en son genre, qui réunit plus de 3500 empreintes, est le fruit du travail de 40 années de recherche de Monsieur Serge Ramond, créateur du Musée.
Nous voici dans le hall d'entrée, et c'est le seul endroit où je suis autorisée à prendre des photos.
Les parois calcaires de la carrière du Chauffour conservent quelques chef-d'œuvres improvisés, sculptés par les troupes françaises qui durent y stationner trois années entières, de 1914 à 1917, comme en témoignent encore aujourd'hui ses graffiti ( un graffito, des graffiti) et ses bas-reliefs.
Beaucoup plus anciennes ces représentations animales.
C'est sur ce cadran solaire que nous nous quitterons ...
Trop fatiguée, j'ai dû m'esquiver avant la fin de la visite qui a duré plus de deux heures trente.
J'y retournerai sûrement un jour, mais dans de meilleures conditions !
A l'heure où je termine ce "reportage", je me prépare mentalement pour ma prochaine randonnée ...
Car le physique a vraiment décidé de me jouer des tours : j'en ai plein le dos !
à bientôt
Dimanche 28 Mars 2010, à 2 heures du matin, alors que nous quittions nos amis randonneurs après cette soirée festive bien sympathique à Boissy, nous sommes directement passé à 3 heures en rajoutant une heure à nos montres ! Passage à l'heure d'été oblige ! Mon appareil photo sera enfin à la même heure que celui de Bruno, ce qui me simplifiera les choses pour les classements de photos !!!
Donc non seulement, nous avons bien mangé et bien bu, bien chanté, bien dansé aussi, mais nous avons de surcroit "perdu" une heure de sommeil...
Aussi, couchée vers 3 h ( ancienne heure ) je n'étais pas bien fraîche lorsque mon réveil a sonné à 7 h ( nouvelle heure ) c'est-à-dire à peine 3 h plus tard !
Beaucoup de nos amis manquaient au rendez-vous ce matin, mais parmi les randonneurs, il y a Les Incorruptibles !
Vous vous souvenez ? Cliquez ici :
Nous partons à pied de la Gare d'Osny, descendons l'escalier et passons par le "tunnel" sous la voie ferrée.
Nous sommes sept et seuls Maryse et Joseph ont fait un bon gros dodo !
Nous traversons le Parc de Grouchy à Osny. Nous voici devant le Temple d'Amour.
Eliot Ness n'est pas très frais non plus ...
...ce qui ne l'empêche pas de faire de formidables enjambées !
Pendant toute la première heure de marche, j'ai eu très envie d'abandonner le groupe et de faire demi-tour, tant j'étais fatiguée ...
Cependant, j'ai persévéré ... Peut-être à tort ...
Nous voici à Boissy L'Aillerie, avec à notre droite l'église Saint-André.
A l'ange de la rue Veuve Quatremain et de la rue Macaigne Fortier,
la fontaine et le lavoir
Ce lavoir, datant du XVII ème siècle, a été reconstitué au début du XX ème siècle, et cimenté sur des dalles anciennes, avec quelques éléments d'origine, d'après des descriptions et documents anciens. Disposé en atrium autour du bassin de lavage, il appartient à un type courant dans le Vexin.
Mais continuons notre route avec le Printemps des Poètes.
Depuis 12 ans déjà, cette manifestation nationale se déroule, chaque année, au mois de mars, et a pour objectif de sensibiliser à ce genre littéraire bien particulier qu'est la poésie.
Cette année, le Printemps des Poètes honore la poésie féminine et met à l'honneur Andrée Chedid, poétesse française d'origine libanaise, née au Caire et vivant à Paris depuis 1946. Son œuvre traduite dans le monde entier est un vibrant plaidoyer en faveur du dialogue des hommes et des cultures.
Le concours Andrée Chedid du poème chanté, dont c'est la deuxième édition, est présidé par Matthieu Chedid, auteur, compositeur, interprète et petits fils de la poétesse. Le concours propose de composer une musique sur un poème d'Andrée Chedid.
Nous voici maintenant arrivés à Montgeroult. Ce petit pont mérite bien un détour...
Situé sur le versant nord de la vallée de la Viosne, Montgeroult est un petit village tranquille construit entre butte et vallée qui bénéficie de la proximité de la Viosne et de l'étang des Aulnes, propices aux promenades dominicales et à la pêche.
La commune fait partie du Parc Naturel Régional du Vexin, ses paysages ont inspirés des peintres, dont Paul Cézanne, qui a passé quelques mois à Montgeroult en 1898, et y a réalisé trois tableaux dont la « Route Tournante ».
Dans la rue du Moulin se trouve l'Auberge de la Gare.
Les menus sont assez alléchants, mais ...
malheureusement, nous ne sommes que sept et n'avons pas réservé ...
Dommage !
La gare de Montgeroult-Courcelles se trouve sur la ligne Gisors-Paris-Saint-Lazare. Il n'y a plus d'agent SNCF en poste à cette gare mais il y a sur le quai un distributeur de billets et de carte orange ainsi qu'un composteur.
Il est temps maintenant de faire notre petite pause au bord de la Viosne.
C'est sur cette dernière photo que je vous laisse cette semaine.
Mes derniers kilomètres ont été vraiment très pénibles...
C'est sûrement pourquoi j'ai laissé reposer mon appareil photo, bien au chaud dans son étui.
Sans doute ai-je trop dansé la veille, pas assez dormi ...
à bientôt
Alors là, c'est l'enfer !!! Trois photographes, cela fait trois fois de plus de photos à trier, recadrer, choisir ...
Et en plus l'un des appareils photos n'est pas à la bonne date !!! Cela me complique les choses au maximum !
Grrrrr !
et en plus c'est la journée de la femme !!!!
Pffffft ! Tu parles !!!
Et en plus mes copines, elles sont toutes jolies !!! Alors j'en ai plein plein plein des photos !!!
BRUNO !!!! Tu le mets à la bonne heure ton APN ou je fais un malheur !!!
Bon, ça y est, je suis calmée !
Superbe matinée qui s'annonce avec ce beau soleil et ces 3 ° !
Aujourd'hui encore, cela risque d'être "sportif" : Bruno est notre guide.
Nous voici à Theuville, commune du Val d'Oise située dans le Vexin français à environ 45 km au nord-ouest de Paris.
Nous sommes dans la vallée du Sausseron. L'église Saint-Claude est d'ailleurs édifiée sur une de ses sources.
Dès le début de la randonnée, Bruno nous a concocté une petite "variante" du parcours !
Aussi curieux que cela puisse paraître, ce bâtiment est une ancienne laverie ( source Bruno )
Et ce dispositif un piège à renards.
Voici un obstacle que chacune franchira à sa manière !
Jambe droite la première pour Catherine ...
Jambe gauche d'abord pour Maria...
Et moi, toujours prête à aider mes copines, je vais me servir ... de mes fesses !!!
Paula s'y colle aussi ... et la branche descend !
Maryvonne nous rejoint et ... plus aucun obstacle !!!
Jean, depuis peu parmi nous, s'amuse comme un petit fou !
Mais assez ri pour le moment !
"Pas très sérieux tout ça" pensent nos deux jeunes filles.
Une bien jolie côte ...
... qui pourtant ne coupe pas le souffle de Micheline, trop occupée à papoter avec Maryse.
Après toute montée... il faut bien redescendre ...
et parfois, l'exercice est périlleux !
Moi, j'avoue qu'avec tous ces bois, je m'égare un peu ... Où suis-je ?
Que sais-je ?
Impossible de vous détailler autant que d'habitude notre itinéraire !
Richard a enclenché la marche arrière...
à ma grande satisfaction, j'ai au moins un randonneur de face,
même si c'est cette grande bâtisse qui a attiré mon regard.
Comme vous pouvez le voir sur cette vieille plaque de rue, nous sommes à Rhus, hameau d'Epiais.
Il nous faudra encore parcourir 2,5 km avant d'atteindre Epiais-Rhus.
Je me suis découverte un peu vite ... en plaine, le vent souffle fort, et je n'ai plus très chaud.
Serge garde un oeil sur la carte, même s'il n'est pas guide aujourd'hui.
Le groupe s'étire un peu.
Serge nous attend, tournant le dos à cette croix de chemin située sur la route d'Epiais.
Je commence à avoir faim, les filles, pas vous ?
Chic ! Enfin la pause. Une boisson chaude pour Richard.
Encore une variante car cette fois la petite compote de Bruno est à la fraise !
Quels jolis sourires ils ont nos randonneurs !
Je suis assise, juste pour taquiner un peu notre chasseur à qui j'ai emprunté son super siège-sac à dos.
Ne dit-on pas : " Qui va à la chasse perd sa place !" ?
Voyez-vous tous ces chevreuils au loin ?
En m'isolant un peu pour une petite "pause sanitaire ", je découvre cet objet insolite à mes yeux.
Je montre ma photo à Bruno, qui m'attire avec insistance dans le fourré.
J'apprends alors que cet objet s'appelle un agrainoir.
Bruno le secoue un peu pour m'en expliquer le fonctionnement et faire tomber les grains de blé et de maïs.
Comme je suis curieuse, il me montre le dessous de cet objet.
Et voilà ! Vous en savez autant que moi !
Nous sommes à Epiais-Rhus. Richard court presque, et Catherine et moi sommes seules avec lui.
Je ne sais pas ce qui se passe... mais nous avons beaucoup d'avance sur le reste du groupe.
Il faut dire que mon fils est un géant ! Je voudrais bien avoir des bottes de sept lieues quand je randonne avec lui !
Pendant que nous sommes devant, voici ce qui se passe en arrière :
Bruno fait poser nos randonneuses qui se prêtent volontiers au jeu.
Mais nous continuons ... Richard traverse la D64, route qui va d'Epiais-Rhus à Grisy-les-Plâtres.
C'est qu'il le connaît bien, ce coin-là, Richard !
Nous attendons un peu que le groupe se rassemble. Voici d'abord Catherine et Alain,
puis Marine et Morgane.
Quel bonheur ! Même si tu n'as aucune pitié ... je m'accroche et je te suis, mon grand !
N'est-elle pas rayonnante notre nouvelle retraitée ?
Nous voici à la ferme de Berval.
Caro a l'air en super forme !
Nous allons faire une petite pause, afin de regrouper tout le monde.
En effet, Bruno et Serge ont fait un petit détour et ne sont pas encore arrivés.
Voici les photos qu'ils ont prises de leur côté :
Ceci semble être une croix de Saint-André ou ce qui reste d'un ancien panneau qu'on trouvait autrefois à proximité des passages à niveau. Tout à fait possible, puisque la commune de Theuville fut desservie de 1886 à 1949 par la ligne de chemin de fer à voie métrique Valmondois-Marines.
Ils nous ont aussi ramené de jolis perce-neige.
Ils se sont approchés des ruines de la maison que nous apercevions de loin.
Serge est même entré visiter les lieux.
Quant à nous, nous avons continué notre chemin, et sommes arrivés à Theuville bien avant eux.
Nous avons mis un peu de vie dans ce village, parfois appelé " village fantôme". Le nombre de maisons inhabitées et délabrées est impressionnant. On a recensé seulement 59 Theuvillois en 1999. Theuville est devenu un lieu de tournages cinématographiques très apprécié.
Aujourd'hui, pas de cerf au milieu des vaches ... et l'église, en pleine réfection, est beaucoup moins jolie !
Si vous souhaitez voir ou revoir nos deux précedentes randonnées du côté de Theuville, cliquez sur ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-theuville,169866.html
Il fait très frais et encore beaucoup de vent, ce matin, quand nous nous retrouvons sur le parking de la Poste à Osny. Une fois regroupés dans les voitures, nous nous rendons à Bréançon.
C'est sur le parking de l'église que nous nous garons.
Bréançon est une commune du Val d'Oise, située sur une butte dominant le plateau du Vexin, à environ 45 km au nord-ouest de Paris. Elle se compose de 4 hameaux : le Bourg, le Rosnel, le Fay et la Ferme de la Laire.
L'église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien, partiellement détruite durant la Guerre de Cent Ans, a été reconstruite au début du XVI ème siècle. (Source Wikipedia)
Il ne fait pas bien chaud et les messieurs partent vite ! J'ai bien du mal à les devancer pour prendre la photo.
En sortant du parking, nous prenons la D 64 à droite, en direction de Marines ...
Dominique et Maryvonne portent fièrement leurs jolis bonnets "La Découverte", souvenirs de notre super Séjour Raquettes. Moi, je les ai dans tous les coloris !!! Ils sont très pratiques également en tours de cou.
Nous laissons derrière nous l'église.
Le PR 6 et le GR1 sont indiqués car ils sont communs à cet endroit.
Nous allons quitter Bréançon, en laissant à notre droite le C5 qui indique la direction de Theuville et Le Fay
Au calvaire, nous prenons le GR, à droite, direction Le Rosnel,
mais nous sommes toujours également sur le PR, comme indiqué sur ce panneau d'information.
Après le Bois des Loups, nous quittons le GR1 ou plutôt c'est lui qui nous quitte !
Et nous restons, nous, sur le PR 6 qui traverse d'abord le Bois des Glands ...
puis le Bois du Caillouet.
C'est très mignon un âne, et avide de caresses.
Regarde un peu par ici !
Un âne seul va vite succomber à l'ennui et dépérir, il vaut mieux qu'il ait de la compagnie.
Heureusement, il n'est pas seul....
Paula et Jean quittent, un peu à regret, ces deux animaux au pelage si doux.
Tiens, voici Brigitte ! Où avais-je la tête ? Je ne l'avais pas vue au départ !
A la pause, Patrick nous régale avec des dattes rapportées de son récent voyage en Egypte.
Hummm ! Fourrées d'amandes entières ... un régal !
N'est-ce pas les amis ? Sept mains prises et quatre bouches pleines, ça veut tout dire !!!
Après cette petite pause gourmande, nous voici de nouveau en marche et toujours sur le PR.
A la croisée des chemins, nous continuons le PR sur notre droite.
Derrière, au loin, le village de Chavençon.
Premier petit arrêt en haut d'une côte pour les hommes qui gentiment attendent les dernières.
Le Bois des Pissottes aurait-il inspiré ces dames ?
En avant, les hommes nous " font la trace", comme ils disent...
Cet endroit de notre parcours est réputé pour être très boueux !
Nous sommes maintenant au pied des buttes de Rône.
Puis nous traversons la D188, laissons ...
Le Heaulme à notre droite et continuons notre chemin sur le PR.
Paula demande confirmation à Caro, qui est derrière nous.
C'est bien en face !
Ici, nous sommes un peu déçus de ne plus pouvoir emprunter notre petit pont de bois,
recouvert de branchages, afin que personne ne s'y risque, et remplacé par une "passerelle de béton "
Les récentes pluies ont inondé le chemin.
Chacun évite soigneusement la chute.
Elle ne te fait pas envie cette eau, Paula ? Jolie couleur pourtant !
De la pointe de ce virage en épingle, je peux voir tout le groupe !
Nous laisserons derrière nous Le Rosnel, et à gauche Le Fay,
pour reprendre la direction de Bréançon, à droite.
Cette fontaine est située en contrebas de l'agglomération, sur un chemin menant de la place de l'église aux buttes de Marines et de Rosne. Jusque dans les années 1950, les habitants y viennent chercher l'eau. Le bassin, circonscrit par une margelle rehaussée d'un mur sur trois côtés, est ensuite tombé en désuétude.
Source : http://fr.topic-topos.com/fontaine-breancon
Et nous voici revenus à notre point de départ.
Partis à 8 h 53 et de retour à12 h 06, notre sortie a donc duré 3 h 13.
Enlevons les 13 mn qui correspondent sensiblement à la durée de notre pause.
Ce parcours représentant une distance de 13 km, nous avons donc marché à une moyenne de 4,3 km/h.
à bientôt pour une prochaine randonnée ! Dimanche à Theuville, ça vous dit ?
Eh bien oui, malgré le mauvais temps annoncé,
nous sommes quatre irréductibles au rendez-vous du dimanche matin.
Trois randonneurs et ... une seule randonneuse : moi !
Comme vous le savez tous, le vent a soufflé très fort cette nuit ... et va souffler encore.
Il pleut et il faut vraiment " en vouloir" comme dit Jean. Mais justement : nous en voulons !
Nous partons donc pour Bray-et-Lû, petite commune du Val d'Oise,
qui se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte.
Voici mes trois compagnons, se préparant à affronter les éléments.
Pas facile d'enfiler correctement la cape avec ce vent fripon, mais ... j'ai la classe, non ?
Comme vous pouvez le constater, nous sommes peu, le ciel n'est pas bleu,
mais ... nous avons des sourires radieux !
Et c'est parti ! Nous prenons la D37 en direction de Montreuil sur Epte.
Nous passons au-dessus de l'Aubette, dans le hameau de Pont-Rû.
Puis nous allons entamer une longue montée, environ 100 m de dénivelé sur 1 km.
Arrivés en haut, mes compagnons me laissent souffler un peu et j'en profite pour sortir mon petit Canon.
A Copierres, nous prenons la D 119 en direction de Aveny.
Je suis toute heureuse chaque année, de découvrir les perce-neige dans les sous-bois. Je pense toujours à ce joli conte qui rapporte la naissance de cette fleur délicate : Dans des temps très reculés, tandis qu'elle se battait avec la sorcière Hiver, qui ne voulait pas lui laisser la place, la belle fée Printemps se coupa au doigt. Quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige et la firent fondre. Aussitôt, une fleur poussa à la place et ainsi la fée printemps triompha de la sorcière Hiver.
Je ne leur ai pas raconté cette belle légende, à mes compagnons, toujours souriants,
malgré la pluie qui continue de nous arroser copieusement.
Un peu partout, des branches cassées jonchent le sol...
En bons Gaulois que nous sommes, nous ne craignons qu'une chose : que le ciel nous tombe sur la tête !
Nous voici maintenant à la Gare d'Aveny- Montreuil. ( Datation 1872 )
Avec la construction de la ligne de chemin de fer Vernon – Gisors apparaissent les premiers employés de la Compagnie de l’Ouest. La révolution industrielle se traduit à Montreuil par la présence d’ouvriers d’usine à partir de 1881.
Source : http://www.montreuil-sur-epte.fr/content/content5500.html
Nous allons passer le pont au-dessus de l'Epte.
Encore des perce-neige !
Voici l'Epte à Aveny ( 27).
Le pont d'Aveny-sur-Epte (classé monument), a été édifié en 1744. C'est un des seuls édifices de ce type à subsister, les autres ayant bien souvent été détruits pour l'élargissement des voies de communication.
Voici le Château d'Aveny, reconstruit par le Marquis De Fayet au XVIIIe siècle,
sur les bases d'une maison forte du XIe siècle.
Moi, il ne faut pas trop me tenter !!!
Bruno, ça veut dire quoi ça : " Cloche à tirer " ???
" Ben ...Euh .... "
Cela a l'air plutôt coquet !!!
Approchons-nous un peu ...
Mais, nous ne ferons pas étape ici ...
Reprenons notre route ... la D 119 en direction de Dampsmesnil.
Nous empruntons la Rue Pavée, très marquée par la religion et les vieux métiers.
Saint Eloi : Comme le dit une célèbre chanson enfantine, le Grand Saint-Eloi était ministre du bon roi Dagobert. Il est devenu le saint patron des travailleurs sur métaux: forgerons, serruriers, armuriers, orfèvres, maréchaux-ferrants. Malgré sa fête du premier décembre, il est célébré par les cultivateurs à partir de la Saint-Jean d'été.
Celui que la tradition populaire appelle le "bon saint Eloi", a réellement vécu. Il est né dans le Limousin vers 590. Excellent orfèvre, son talent lui vaut de travailler pour la cour du roi Clotaire II dont il devient progressivement le trésorier.
Source : cathonet.org
" Gille Jule, marchand de Tuilles et Briques " . Le mot "tuile" prenait-il deux l autrefois ?
Dans ce petit renfoncement de l'impasse du charron, nous nous abritons un peu du vent qui souffle toujours très fort.
10 h 45 Il est grand temps de faire notre pause.
Puis nous nous remettons en route, sans trop tarder. A notre gauche ce calvaire.
Nous laisserons la visite de l'Allée Couverte pour une autre fois.
Aujourd'hui, notre parcours est déjà suffisamment long, et la météo peu clémente.
Un peu plus loin sur notre droite, nous découvrons ce lavoir.
Nous sommes toujours à Aveny, petit village qui dépend de Dampsmesnil. (27)
Tout de suite après le lavoir, nous quittons la D119 et prenons, à gauche, le chemin de la Procession.
Ce chemin, d'ailleurs, va vite nous obliger à marcher les uns derrière les autres, à une allure très modeste.
En effet, de nouveau un dénivelé assez intéressant : 70 m sur une distance d'à peine 1 km.
La boue qui colle à nos chaussures rend plus difficile chacun de nos pas et notre montée s'en trouve ralentie.
Nous traversons la D 4 et continuons notre chemin vers Bus-St-Rémy,
petite commune de 205 habitants (recensement de 2005 )
Au monument aux Morts, à Bus St Rémy, nous prenons la direction " Le Bosc Roger - Fourges "
Quelques centaines de mètres plus loin, à la fourchette, nous gardons à gauche la direction de Fourges.
Nous laisserons ensuite la route pour emprunter le PR à gauche, vers La Villeneuve.
Le vent souffle toujours et ma cape part en lambeaux.
Derrière Jean, vous pouvez apercevoir Fourges.
Et sur cette photo, l'Epte, qui sort de son lit.
Fourges, au loin, et cette petite tache, presque au centre de la photo est un lièvre qui a détalé sous nos yeux.
Au loin, nous apercevons enfin Bray-et-Lû.
Je suis intriguée par cette gouttière, munie d'une sorte de roue à gorge ou poulie...
Si quelqu'un peut m'éclairer, son commentaire en bas du billet sera bienvenu.
Nous voici de retour à Bray-et-Lû.
Nous sommes dans la rue de La Pierre Tournante et passons au-dessus de l'Epte,
puis devant l'église.
Les Jardins d'Epicure nous mettent l'eau à la bouche ... par une carte très attractive.
Je n'y ai jamais mis les pieds, mais en ai entendu parler de façon très élogieuse.
Si mes compagnons avaient insisté, je me serais, sans aucun doute laissée faire ...
Cet établissement, situé à 15mn de Giverny, est une belle maison de Maître, nichée dans un joli parc traversé par la rivière.
Il est très original par sa salle à manger dotée d'une piscine où, tout autour, sont dressées les tables du restaurant.
Il est entouré d'un vaste parc de 2 hectares propice à la détente. La piscine intérieure est chauffée à 28 °et un jacuzzi à 37° est mis à votre disposition. C'est, paraît-il, une étape idéale pour tous les amoureux de l'eau, puisque l'hôtel dispose de sauna, hammam, solarium... et bien sûr bar et restaurant.
Bref ! Probablement un endroit où il ferait bon faire une petite étape ... surtout après tous ces efforts !!!
Mais revenons sur terre ...
Serge arrête sa montre-accéléromètre.
Notre sortie a duré 4 h 19.
Si nous enlevons notre courte pause et les autres petits arrêts, on peut considérer que nous avons marché 4 h.
Nous avons parcouru 16 km.
De bonnes côtes, beaucoup de vent, de la pluie, de la boue ...
Notre vitesse moyenne ( 4 km/h ) ne me paraît pas si faible que ça !
Mardi 16 février 2010
Il fait un temps magnifique et mon amie Caro et moi avons décidé de faire une petite marche ensemble.
A 9 h 30 nous traversons le beau parc de Grouchy qui s'étend sur 42 hectares.
Caro admire le marais du Missipipi qui est resplendissant dans la lumière de cette belle matinée.
A 10 h 30, nous sommes dans le village de Boissy L'Aillerie, dont voici la Mairie.
Après avoir poursuivi notre chemin jusqu'à Montgeroult, nous sommes revenues le long de la Viosne.
Des travaux d'aménagement des berges sont en cours.
Peut-être avons-nous été les premières promeneuses à fouler ces planches !
Caro est la vedette aujourd'hui ! On peut dire qu'elle est montée sur les planches !
Nous reviendrons bientôt pour essayer ce bel escalier de bois tout neuf.
Je n'aime pas trop les nains de jardin, mais celui-là m'a séduite ! Il joue de la musique lorsqu'on passe devant lui !
" I came from Alabama, with my banjo on my knee,
and I'm going to Louisiana my true love for to see, Oh Susannah ! oh don't you cry for me ...!"
Vous savez, la marche à pied... ça creuse !
Et je connais à Boissy L'Aillerie un endroit charmant pour se restaurer : L'Auberge Penchée !
Ne soyez pas étonnés, l'Auberge penche vraiment ! Mais depuis des décennies, elle tient bon.
Nous sommes accueillies et servies aujourd'hui par Katia.
Son époux, Ludovic, est probablement fort occupé à nous préparer
cette délicieuse cuisine "traditionnelle et raffinée" qui caractérise cette auberge.
Une petite verrine nous est offerte, le temps que nous fassions notre choix.
Le premier menu est déjà bien alléchant ...
Nous optons pour un apéritif "sportif " : un délicieux cocktail de fruits.
Promenez votre souris sur les photos ! L'entrée est un délice !!!
Nous sommes très "poisson" toutes les deux et avons fait le même choix pour continuer...
Aucun regret, c'est délicieux !
Caro est très sérieuse ! Elle savoure sa fondue de poireaux.
Notre petit dessert est d'abord un régal pour les yeux.
Puis il tient ses promesses, avec le délicieux sorbet mandarine et le coulis de fruits rouges discret mais présent.
Une dernière petite douceur avant de reprendre notre chemin.
Si vous passez par là, c'est une bonne adresse !
L'Auberge Penchée à Boissy L'Aillerie 01.34.42.10.32 http://www.auberge-penchee.fr/
Nous avons marché 4 h en tout ... Belle petite promenade !
Et de retour à la maison, une petite boisson chaude nous attend.
Regardez comme elle est resplendissante ma Caro !!!
Jeudi 18 février 2010
Nous nous retrouvons pour une nouvelle marche entre amies.
Cette fois, un petit 2 h seulement et pas de restaurant ( il ne faut pas abuser des bonnes choses ! ).
Et puis il est un peu tôt lorsque nous passons devant La Vigne Gourmande, petite auberge d'Osny.
Nous voici dans la rue Roger Alno à Immarmont, petit hameau d'Osny.
Et nous passons devant la jolie petite école d'Immarmont.
Il est 9 h 50 ... la récréation approche ! Mais je ne vais plus à l'école ... depuis un peu plus de cinq années, maintenant.
Pour nous, maintenant, c'est l'école buissonnière ! Nous y faisons souvent de délicieuses rencontres.
Est-ce que vous voyez ce petit animal sur la branche recourbée ?
Il nous observe un instant, très étonné de nous voir là, puis s'enfuit avec l'agilité qui est la sienne.
Monsieur et Madame Canard, eux, ne semblent pas troublés par notre présence.
Le temps n'est pas si beau que mardi, mais la sortie nous a fait du bien.
On ne le redira jamais assez, la marche c'est la santé !
Désolée, si le reportage hebdomadaire ne se termine qu'aujourd'hui, mercredi ... Mais dimanche, après la rando, je ne pouvais vraiment dire qu'une seule chose :
J'espère que le
vous aura permis de patienter.
Merci à Paula et à M-I de leurs messages stimulants !
Et voici la suite et la fin de nos aventures ...
Le 14 février au matin, par - 4 °, nous étions tout de même neuf au rendez-vous dominical de RDA ( Rando-Découverte-Amitié)
Et nous avions le sourire, malgré le froid du matin, car la lumière était belle et la matinée promettait d'être ensoleillée.
En promenant votre souris sur la photo, vous découvrirez le prénom de cette charmante jeune fille, à gauche ...
Deux voitures suffisent à emmener tout ce petit monde, en direction de Magny en Vexin,
dont dépend Arthieul, le petit village qui sera le point de départ de notre randonnée.
Il est 9 heures, et nous voici à Arthieul, dans la rue du Bois Pierre.
Un petit problème de guêtres retarde quelque peu notre départ, mais le groupe attend gentiment et patiemment.
L'expérience au service de la jeunesse !
Il paraît que j'ai un look d'enfer !!! Hé hé ! Tu aurais dû faire un gros plan, chère M-I !!!
Afin de limiter le risque de chutes, nous évitons la patinoire ! Cependant ... chute il y eut, mais chut !!!
Une de nos randonneuses est très fière ( et je la comprends ) d'être accompagnée aujourd'hui de sa fille.
Après quelques centaines de mètres, sur la célèbre Chaussée Jules César,
nous bifurquons à gauche sur le Chemin Rural qui va nous mener jusqu'à Nucourt.
Il est 10 h 15 et nous approchons de l'église de Nucourt, si particulière par sa situation à l'écart du village.
Nous traversons bientôt le Chemin de la Cressonnière.
Sur notre droite, à la croisée des chemins se trouve un calvaire.
Non, le porche érigé à l'entrée du cimetière de Nucourt n'est pas un vestige bâti ici il y a plusieurs siècles, comme certains pourraient le penser en admirant cette splendide construction de pierres taillées usées par le vent.
Il s'agit en fait du porche d'entrée de la propriété de la famille Groult, aujourd'hui Durosay.
A la fin des années 50, lors de la rectification du tracé du Chemin Départemental 206, dénommé rue de la gare, il a été nécessaire de démolir le mur de clôture des ateliers de charronnage de M Groult et, donc, le porche.
Devant la majesté de cette construction, l'ingénieur de la DDE de Magny-en-Vexin, ( service dont le nom de "Ponts et Chaussées" est resté dans les mémoires ), a eu l'idée de la reconstruire à l'emplacement que nous connaissons aujourd'hui.
M Pivard, c'est son nom, a donc fait numéroter toutes les pierres et, telles un jeu de construction grandeur nature, elles ont été remontées devant l'église.
Une plaque de céramique rappelant cet historique a été dévoilée par Mme Suzanne Durosay et M Jean-Marc Gernigon lors des cérémonies du cinquantenaire des bombardements de Nucourt, le 26 juin 1994. ( source nucourt.fr )
Approchons-nous un peu de cette église entourée de son cimetière qu'il nous faut traverser pour accéder à l'entrée.
"L'église St Quentin de Nucourt est un site inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Elle est très éloignée du village sans qu'il y ait d'explication objective. Elle est entourée de son cimetière. Et elle surplombe la source de l'Aubette.
L'évolution architecturale de l'édifice est remarquable. Les remaniements courent du 12 au 16ème siècle, c'est à dire de l'époque romane à la Renaissance. La dernière tranche est interrompue à l'occasion des guerres de religions.
A l'époque primitive l'édifice est simplement composé d'une nef et d'un chœur dont il ne subsiste que le clocher central. Au 13ème siècle l'abside est remplacée par un chœur à 2 travées. Deux chapelles sont ajoutées. Au 16ème siècle la nef est remaniée avec l'adjonction de 2 bas côtés. Enfin, une tour est érigée pour remplacer le clocher central. Elle est inachevée. Ce clocher dépourvu de beffroi, dans le style de Gisors est attribué à Jean Grappin." ( source bibliothequedenucourt )
Toutes ces explications nous ont creusés, et après une petite collation, nous nous remettons en chemin.
Dix jours auparavant, à la même heure, certaines et certains d'entre nous étaient chaussés de raquettes...
J'en étais, et je peux affirmer que nous vivions des moments intenses ...
Yvette est bien aventureuse aujourd'hui !
En 1944, les Allemands utilisèrent des carrières voisines de Nucourt, pour le montage des fusées V1. Ces carrières ont été bombardées par les Alliés pour tenter de détruire ces bases. Le village a alors été rasé à 80%. Les carrières ont été murées depuis. (Source communes-francaises.com)
Les autres randonneuses l'observent ... de loin !
Un de nos photographes s'aventure également ...
Pour ma part, je m'intéresse plutôt à cette pièce d'eau gelée, qui est en réalité une zone de lagunage.
Le lagunage est une technique biologique d’épuration des eaux usées, où le traitement est assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un large éventail de micro-organismes (essentiellement des algues et des bactéries). ( Source lagunage.eu/ )
Pas facile de franchir ce talus, mais notre gentille Paula est là et sa main tendue est la bienvenue.
Nous n'allons pas rester trop longtemps car le lieu dégage une odeur nauséabonde.
Nous rejoignons le Départementale 174, et prenons, à gauche,
la direction d'Hardeville, petite commune connue pour ses vergers.
Puis nous arrivons sur le GR 11, qui à cet endroit prend le nom de Chemin des Fontaines.
Ce calvaire est sur notre gauche.
Nous sommes sur le GR 11 et nous passons devant La Cressonnière.
Autrefois, autour de Nucourt, les Cressonnières s'étendaient sur plus de 5 hectares. On comptait 28 fossés longs d'une centaine de mètres et large de 2,50 mètres, en pente douce de manière à faire circuler l'eau. Au printemps on asséchait et on nettoyait ces fossés. On y répandait de l'engrais, puis on semait le cresson. Les fossés étaient ensuite légèrement mis en eau, le temps que les graines lèvent et que le cresson s'enracine. Ils étaient enfin inondés sur une hauteur de 10 à 15 cm. Le cresson forme alors un tapis dense en surface.
La mécanisation des récoltes reste limitée. Mais des producteurs de Nucourt ont imaginé et fait fabriquer plusieurs machines. Traditionnellement la cueillette du cresson se fait à genoux sur des planches jetées sur les berges des fossés, les mains dans l'eau glacée, en botte de 400 - 450 grammes. Bien valorisée, les cressonnières pouvaient faire vivre plusieurs personnes. Le développement du chemin de fer permit d'approvisionner les villes avoisinantes et la capitale.
[Attention : ne cueillez pas et ne mangez pas de cresson sauvage, il peut véhiculer un dangereux parasite : la douve du foie] (Source bibliothequedenucourt)
Il fait toujours un temps splendide, froid et sec, extrèmement agréable pour nous, randonneurs.
Nous arrivons bientôt à Vélannes-la-Ville.
Nous suivons toujours le GR11, puis nous bifurquons à gauche en direction du Petit Arthieul.
Nous sommes dans la rue des Tourelles...
et passons devant l'ancienne mairie-école d'Arthieul.
Quel beau regard il a, ce toutou !
Il ne réussit cependant pas à attendrir Maryse.
Dans la rue du Village à Arthieul, nous longeons un bien joli mur de pierres...
dans lequel nous découvrons d'originaux supports de pots de fleurs.
Mais aujourd'hui, point de fleurs ...
L'hiver est toujours là, bien présent. Patience ! Dans un peu moins de cinq semaines, le printemps sera là !
D'ici là, profitez-donc de mes petites fleurs !
C'est là que se termine notre randonnée, qui fut, une fois encore, bien agréable.
à bientôt mes ami(e)s, lectrices, lecteurs , randonneuses, randonneurs !