La Comédie Musicale "Chicago" n'a pas pu jouer sa "Dernière", le 8 décembre, suite à un enneigement rapide et inhabituel !!!
Si vous n'avez pas encore pris connaissance du billet intitulé : Comédie Musicale Chicago, ne manquez pas d'y jeter un coup d'oeil. Vous y trouverez de nombreuses photos.
http://www.marcheplaisir.com/blog,comedie-musicale-chicago,422643.html
Merci encore à Chrys pour les jolies photos qu'il a prises lors du spectacle du 6 décembre 2010. (Photos ci-dessous sur ce billet)
La déception pour les comédiens, les musiciens, le public, les amis fut grande ! Que faire ?
Rejoignez le groupe qui s'est créé sur FaceBook : Pour que Chicago revienne à Pontoise !
Déçus, tristes, beaucoup d'entre nous ont été inspirés par ce spectacle qui n'a pas eu lieu, et ont livré, souvent très poétiquement leurs états d'âme ... Pour ma part, après avoir eu des larmes plein les cils, et un goût amer en bouche, je me suis ressaisie et une pensée m'est venue :
Ce spectacle veut vivre plus longtemps que prévu !
Et je me suis mise à écrire ceci :
Je vous le disais bien mes amis comédiens
Ce fâcheux contretemps va nous laisser des traces
Car le mal est un bien qui n’est pas à sa place
Et cette déception resserrera nos liens.
Si Dame Météo nous empêcha de jouer,
Le hasard parfois fait assez bien les choses,
Elle n’a fait sûrement, que pour nous s’engouer.
Différer le plaisir, vouloir l’apothéose.
Gardons au fond de nous, l’envie d’encore y croire !
Un avenir radieux, viendra faire la nique
A ce présent si blanc, qui nous paraît si noir
Le chemin est tracé, soyons un peu mystiques ...
En juin tous on croyait que c’était la Dernière,
Que cette belle aventure, clôturait le printemps,
Mais on a ressorti les chapeaux, les guêpières
Mettant tout notre cœur, dans chacun de nos chants.
On nous vit en décembre, sur la scène du Dôme,
Ce n’était pas l’hiver, pourtant c’était tout comme !
Qui sait où nous irons, et en quelle saison,
Rejouer « Chicago », car nous le rejouerons.
Et ce sera grandiose, fabuleux, magnifique,
De partager encore, avec notre public,
Avec nos musiciens, avec nos techniciens
Ces émotions intenses, qui nous font tant de bien
Une seule certitude, parmi tant d’inconnu
Ce spectacle veut vivre, plus longtemps que prévu.
Annick
Que tous ceux qui n'ont pas pu venir nous voir se joignent à nous pour que Chicago revienne, à Pontoise ou ailleurs !
Cliquer ici pour entendre HOT HONEY RAG
joué par la PONTOISE FANFARE JAZZ qui devient la PONTOISE JAZZ MACHINE
RANDO DELINCOURT Dimanche 24 janvier 2010
Nous sommes le 28 novembre 2010, et notre randonnée d’aujourd’hui se fera à partir de Delincourt, très joli village de l'Oise, en Picardie. Il est situé dans le Vexin Français, entre Chaumont-en-Vexin ( chef-lieu de canton ) Reilly ( village médiéval ), Lattainville et Chambors.
C'est la troisième fois que je vous emmène avec moi, de ce côté-là. Aussi, mon « reportage » sera un peu plus succint, et c’est la raison pour laquelle, je vous conseille d’aller visiter ou revisiter ces deux liens :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
http://www.marcheplaisir.com/blog.html?tag=Delincourt
Il ne fait pas très chaud ce matin : -1° mais le temps est sec, le ciel dégagé et un soleil timide tente de poindre.
Paula, que je n’ai pas vue depuis longtemps, a l’air très en forme !
Nous nous regroupons dans les voitures et prenons la route. Nous empruntons la D915, jusqu'à la sortie Delincourt qui est à 26 km d'Osny.
Arrivés à Delincourt, nous nous garons, comme d’habitude, sur le petit parking, devant le Lavoir et à côté de l'église.
Nous partons sur la droite, laissant derrière nous l'église.
Quelques centaines de mètres plus loin, au calvaire, nous prenons à droite la Montée des Groux.
J'ai déjà trop chaud, mais je décide de ne pas m'arrêter dans cette côte, que je trouve bien longue aujourd'hui !
Mes compagnons s'éloignent déjà, un peu trop vite à mon goût !
Nous passons devant un autre calvaire, puis nous sommes en pleine nature.
Il fait un temps splendide, et nous nous félicitons d'avoir eu, une fois de plus, le courage de nous lever un dimanche.
En effet, ce n'est pas toujours facile de quitter le lit bien chaud pour aller affronter ce froid.
Mais retrouver les copines et papoter, s'aérer pendant trois heures au moins, compense largement l'effort fourni !
Nous sommes un peu à la traîne ... Alors il va falloir hâter un peu le pas.
Ghislaine et sa fille Laura, nous ont déjà bien distancées.
Quant aux garçons, les voici emballés dans la descente !
Nous entendons de nombreux coups de feu. Bruno, n'étant pas des nôtres aujourd'hui, est probablement à la chasse.
Nous comptons sur lui pour nous donner le nom précis de ces oiseaux affolés par les détonations.
Nous traversons Chambors, petite commune d'un peu plus de 300 habitants.
Vous verrez mieux cet escalier à mains, en vous reportant à l'un de mes précédents "reportages".
C'est sur la D166, que nous pouvons admirer au passage ce joli lavoir.
Nous passons au-dessus du Réveillon, petit ruisseau qui prend sa source à Boubiers.
Nous quittons Chambors et la D166. Nous voici maintenant sur le PR.
Il fait toujours très beau, mais la pause sera de courte durée, car très vite nous nous refroidissons.
"Allez, on y va ! " s'exclame Richard notre guide, un peu agacé par sa mère qui bavarde et ne l'entend pas.
Il est vrai que ma langue est bien plus agile que mes jambes !
Mais en côte, je me tais, et je pousse sur mes bâtons !
Ouf ! Encore une de gravie ! J'ai un petit faible pour les descentes ...
Certains de nos randonneurs sont plein d'imagination ...
... Ils viennent de mettre au point un nouveau style de marche :
Après la Marche Nordique, voici Marche Comique !
Mais l'énergie dépensée est telle qu'on ne peut pas pratiquer longtemps !
Nous arrivons à Lattainville et passons devant le "château" que je trouve un peu moins joli lorsqu'il est dénudé de la vigne vierge qui habituellement le recouvre.
Je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à cliquer sur ce lien si vous voulez en savoir plus à propos dudit "Château" :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
C'est un peu tranquille cette descente ! Catherine décide d'améliorer sa dépense énergétique ...
avec quelques mètres de Marche Comique.
En bas de la Côte du Château, j'aime faire admirer cet arbre.
J'ai toujours plaisir à le photographier, car il est pour moi un symbole de combativité.
Nous sommes à Lattainville et passons devant l'église. Puis nous tournons à gauche dans la rue de Delincourt.
Là, je suis surprise et touchée par cette rose toute gelée. Non, elle n'est pas en plastique !
Bientôt nous quittons Lattainville.
Il nous reste encore environ une heure de marche pour rejoindre Delincourt.
L'heure est venue pour Maryse de nous livrer ses recettes de cuisine. Je m'éloigne, car j'ai déjà beaucoup trop faim !
Catherine nous signale la présence d'un héron ... mais aucun d'entre nous ne l'a vu !
De quoi peuvent bien parler les garçons ?
Nous aurions pu couper et arriver bien plutôt...
...mais nous rajoutons une petite boucle, juste pour le "fun" et parce que Maryse en veut pour son argent !
A Delincourt, il faudra revenir aux beaux jours pour les bouquets de fleurs en libre service...
Ne soyez pas nostalgiques les filles, le printemps et l'été reviendront !
Nous sommes déjà presque à la fin de l'automne.
Je me souvenais fort bien de l' "épingle" dans cette montée ...
... mais certains ont préféré la couper...
Nous avons beaucoup de plaisir à emprunter la jolie Sente D'Egremont,
... même si cela glisse un peu aujourd'hui.
Notre jeune Laura est contaminée ...
... non pas par la Marche Comique, mais ...
...elle a enclenché la marche arrière, et initiée par Serge, elle tente la course à l'envers ou rétro-running.
Dans la rue Moucheuse, le regard de Maryse est attiré par ce porche original.
Un peu plus loin, ce beau pigeonnier et en face ...
... bien caché derrière un grand mur ...
...ce vieil escalier de pierres.
A Delincourt, devant la Mairie, nous nous arrêtons, intigués et amusés par une bien curieuse exposition.
Tout est réalisé en bouteilles de plastique, peintes ou non. Les palmiers, les fleurs...
La tortue, le hamac et le parasol ...
... qui laissent Catherine rêveuse,
... la banquise et les pingouins qui inspirent Laura.
... et pas seulement Laura !
Chez Catherine et moi, on sent qu'il y a du métier, vous ne trouvez pas ? !
Nous avons bien ri et cette randonnée se termine dans la bonne humeur.
De retour à Osny, le marché est presque terminé ...
... Serge ramène, comme un trophée, le dernier poulet rôti !
Hummmm ! Je sens que je vais me régaler, car j'ai une faim de loup !
à bientôt amis marcheurs et amis lecteurs !
Grâce au charmant commentaire de Gloux
L’inspiration me vient tout à coup
Ce billet aura donc une suite …
Point de longs pieds, point de long bec,
Point de long cou, point de héron
Mais un long piquet, emmanché ou non
Ma commère Catherine, le vit bien cependant
Et nous le désigna d’un geste assurément
Et si les apparences sont bien souvent trompeuses
Notre imagination est vraiment fabuleuse
Quoi qu’il en soit de cette erreur
Tentons de tirer une morale
Il faut constater sans aigreur
Qu’un jour, notre vue, c’est fatal
Baisse et nous trompe peu à peu
Rappelons-nous que l’essentiel
Est invisible pour les yeux
Qu’une fleur qu’on croit artificielle
Se bat sans doute avec ardeur
On ne voit bien qu’avec le cœur
Rando Nesles-la-vallée dimanche 21 novembre 2010
Malgré la pluie fine qui tombe depuis ce matin, nous sommes quatorze randonneurs au rendez-vous du dimanche.
Sans compter notre mascotte : Ulysse, le chien.
Cette petite intempérie ne nous fait pas peur, nous aimons marcher ! Elena, qui ne vient pas très souvent le dimanche, a même réussi à convaincre Francis de nous accompagner. Et Antoine qui n’aime pas particulièrement la pluie est venu malgré tout, nous amenant avec lui Maria, que l’on ne voit pas assez souvent ces derniers-temps.
Charlotte, notre plus jeune randonneuse ( ou presque ) suit le guide de près.
Il n'est jamais trop tôt pour commencer une formation de guide !
Jean est de mieux en mieux équipé, moi aussi.
Marcher sous la pluie, avec des vêtements bien adaptés, ce n’est vraiment pas désagréable.
Certaines personnes sont parfois un peu grognons, les jours de mauvais temps...
Ne vaut-il mieux pas accepter les choses que l’on ne peut pas changer ?
A la pause, je me "pose" rarement, mais cette pierre était juste à ma hauteur.
Pour celles et ceux qui portent des lunettes, la casquette ou le chapeau à large bord est vraiment pratique !
Et moi qui adore les chapeaux, je remarque celui de Marie-Claire qui a l'air spécialement conçu pour se protéger de la pluie !
La pause ne dure pas longtemps ce matin. Nous nous refroidissons vite, alors : en route !
Notre marche a été légèrement arrosée.
Pas de grosses gouttes, non, mais une pluie fine, qui a bien fini par nous refroidir un peu.
En bordure d'un petit chemin de terre, dissimulée sous un gros marronnier, la Chapelle Saint-Robert semble vouloir se faire oublier. Nous sommes sur la commune d'Hédouville.
Impossible aujourd’hui de vous montrer « Le Gisant » qu’elle abrite. Serge porte Charlotte, mais il ne reste qu'une toute petite ouverture, et il fait trop sombre pour voir bien à l'intérieur.
Vous trouverez d’autres photos et davantage d'explications en cliquant sur le lien en bas de cette page.
A gauche de la chapelle, une stèle portant cette inscription :
Qui boira de cette eau que je ... ... lui donnerai, n'aura plus jamais soif.
Derrière la Chapelle, un étroit sentier nous conduit à la Fontaine Saint-Robert.
Les pèlerins s'y retrouvaient autrefois, le 29 avril, pour procéder aux bains ...
...afin d'obtenir la guérison de maladies et amener aux femmes stériles la fécondité.
A part Ulysse, aucun de nous n'a vraiment envie de prendre un bain...
...à moins comme moi d'avoir envie de tester la fangothérapie !
Ouf ! Charlotte a eu peur pour sa mère-grand !
Dans la forêt de La Tour du Lay, nous faisons un petit détour pour faire découvrir à nos nouveaux randonneurs « le Polissoir ».
C'est un vestige datant de la fin du Néolithique (entre 2400 à 1600 avant JC).
Les hommes préhistoriques s'en servaient pour polir leurs outils ( haches, ou couteaux ).
Charlotte aiguise le couteau de Serge, dans une des stries de polissage toujours apparentes sur ce grand bloc de grès.
Bruno nous précise qu’il y en a sept.
Encore un petit détour, pour visiter le fameux "Trou à morts", cette sépulture collective datant du Néolithique, sur laquelle
vous trouverez davantage d'explications en cliquant sur ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-nesles-la-vallee-suite,165932.html
Notre courageuse petite Charlotte s’y aventure, et Jean la rejoint.
Après un passage, un peu ... "sauvage", nous retrouvons Nesles-la-Vallée, dont nous apercevons ici le clocher de l'église.
à très bientôt ... et
A cause des intempéries soudaines, le spectacle du 8 décembre a été malheureusement annulé.
Des techniciens du son, des acteurs principaux, venaient de loin et étaient bloqués sur la route.
Croyez bien que toute la Troupe est désolée et nous espérons très fort pouvoir rejouer ce spectacle ultérieurement.
D'autres photos prises lors des spectacles sous ce billet ...
CHICAGO revient !
La Comédie Musicale présentée par les Ateliers du Contrepoint,
accompagnés sur scène par une vingtaine de musiciens de la Pontoise Fanfare Jazz
Mise en scène : Gabriel YAKER
Chorégraphies : Annick HEYNER
Traductions : Gille SALLE
Arrangements musicaux : Emmanuel HEYNER
Sur réservation uniquement
par mail gabriel.yaker@gmail.com ou par téléphone au 06 70 30 22 39
"CHICAGO, année 20, une histoire de meurtre, de cupidité, de corruption, de violence, d'adultère et de trahison ..."
Dans le Chicago de la prohibition, deux jeunes femmes, VELMA KELLY, danseuse célèbre et adulée et ROXIE HART qui aspire par tous les moyens à la gloire, se retrouvent incarcérées pour meurtre. Leur seule chance d'échapper à la potence est de monopoliser de façon mélodramatique l'attention des médias grâce à BILLY FLYNN, un avocat roublard et carnassier spécialisé dans ce genre d’affaire.
Le meurtre, c'est le moyen qu'ont choisi les héroïnes, Roxie Hart et Velma Kelly, pour accéder à la célébrité dans un monde où tuer est un art.
La corruption, c'est ce qui caractérise MAMA NORTON, la gardienne de la prison où sont enfermées les héroïnes, même si elle préfère appeler son système la "réciprocité".
La manipulation, c'est l'instrument préféré de Billy Flynn, la star des avocats que les meurtières se disputent.Par son charisme et son éloquence, ce manipulateur-né séduit habilement ses clientes, déstabilise les témoins, hypnotise les journalistes et les jurés.
L'adultère, la cupidité et la trahison sont autant de mobiles de crime, de sujets d'articles à sensation… ce sont aussi autant d'actes que subit passivement AMOS HART, le mari de Roxie, symbole du " pauvre type " qui ne maîtrise aucun événement.
Quant à la violence, c'est celle des personnages et de leurs actes mais aussi celle des mots de cette comédie musicale subversive.
Chicago est une satire d'un système judiciaire totalement perverti et du désir illimité de célébrité et de gloire qui caractérise en partie le rêve américain.
Chaque personnage fait partie intégrante de ce processus de déliquescence de la société : des femmes qui tuent pour faire la une des journaux, des journalistes manipulés et manipulateurs, une gardienne de prison corrompue et un avocat véreux. Comme l'affirme ce dernier, le procès devient un "cirque", la Justice, "c'est juste du show-business" qui "fait de toi une star".
A l'heure où les procès médiatiques se multiplient, Chicago et sa métaphore d'un monde sans morale restent profondément actuels.
Marie COURTEL dans le rôle de Roxie HART
Sophie Da COSTA dans le rôle de Velma KELLY
Gilles SALLE dans le rôle de Billy FLYNN
Juin 2010
Lundi 6 décembre 2010
Quelques photos de ce "premier" spectacle !
Quelques autres photos très prochainement !
Vendredi 12 novembre 2010 ( suivi du mardi 16 et du vendredi 20 novembre ... VOIR SUITE du BILLET )
Voici déjà le quatrième billet concernant la marche nordique en Val d'Oise.
Sans doute avez-vous déjà vu les trois premiers ?
Si ce n'est pas le cas, vous les retrouverez facilement en cliquant sur ces liens :
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-3,376670.html
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-2,373132.html
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-1,276649.html
Vendredi 12 novembre 2010
Ce matin, le ciel est plus que gris et le temps couvert.
Mon petit APN va avoir bien du mal à vous offrir de belles photos !
Promenez votre souris sur les photos, cela vous permettra d'apprendre les prénoms de nos marcheuses. Pour les marcheurs, c'est bien plus facile, car ils sont moins nombreux. Au centre, Henri, notre "coach", et à sa droite en rouge, Marie-George, que pour ma part je ne connaissais pas encore.
Je suis partie précipitamment de chez moi et sans vraiment vêtement de pluie !
Michèle a prévu le chapeau de pluie. Mais ... pas une goutte pour le moment ...
Nous faisons une très courte pause avant de prendre la Passerelle.
Derrière Marie-Hélène, on peut voir, sur l'étang, la Pyramide.
Là, les embouts de caoutchouc manquent cruellement à ceux qui n'en possèdent pas. Le revêtement de la Passerelle nous fait redouter quelques glissades non désirées ! Le ciel de plus en plus gris et les fines gouttes de pluie qui nous arrosent délicatement m'obligent à rentrer mon appareil photo.
Michèle, Danièle et Monique, j'adore vos chapeaux !
Moi, je regrette ma casquette, très pratique, pas seulement pour protéger la tête, mais surtout pour les lunettes !
Mais comment fait Henri pour tenir ses quatres bâtons ?
Quelle est donc la petite marcheuse qui disparaît complètement derrière notre athlète ?
Quelle chance, finalement que cette petite bruine de temps en temps ! Nous voici de retour avec un teint rose et frais.
Croyez-moi, rien de tel qu'une bonne marche en plein air, même en plein mois de novembre,
pour s'offrir à bas prix un excellent nettoyage de peau !!!
à bientôt !
Et ne manquez pas de visiter les albums photos, dont un est spécialement réservé à la Marche Nordique en Val d'Oise
Dimanche 7 novembre 2010, je regarde sur France 2 le très beau film « Deux jours à tuer » de Jean Becker, sorti en 2008 et que j’avais déjà vu alors au cinéma.
Albert Dupontel, qui incarne magistralement Antoine, le personnage principal dit :
« Je fais tout pour qu’on ne me regrette pas »
La fin du film nous éclaire sur cette phrase … Et le générique de fin, une fois de plus me bouleverse.
« Le temps qui reste » merveilleux texte de Jean-Loup Dabadie qui fut si remarquablement interprété par Serge Reggiani, sur une très belle musique d’Alain Goraguer, m’a encore plus touchée.
En juillet 2009, sur la scène du théâtre Le Palace, à Avignon, c’est Gérard Berliner qui m’avait émue avec ce texte. Cela d’autant plus vivement qu’il était accompagné à la guitare par mon fils Emmanuel. Il le disait si bien et avec tant de conviction …
« Mon pays, c’est la vie »
« Combien de temps encore ? »
il ne le savait pas, Gérard, qu’il lui restait si peu de temps à vivre …
Le 13 octobre 2010, il est parti de la même façon que Serge Reggiani, cet artiste qui le fascinait tant.
Il disait dans son spectacle « Berliner chante Reggiani » :
« Je te prolonge de quelques heures, Serge, tu nous manques tant ! »
Puissiez-vous à votre tour, Gérard, être prolongé par un jeune interprète de talent que votre œuvre aura marqué.
Cliquer ici pour écouter Le temps qui reste par Gérard Berliner
LE TEMPS QUI RESTE ( Texte de Jean-loup Dabadie, musique d’Alain Goraguer)
Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures combien?
Quand j'y pense mon cœur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait:
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes en pour demain...
J'ai encore du pain,
J'ai encore du temps, mais combien?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps...
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons, ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...
Combien de temps...
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?
Lorsque la mort nous a frôlés de près, lorsqu’elle a emmené trop vite, trop tôt, des êtres qui nous étaient chers ou tout simplement proches, comment ne pas ressentir une vive émotion à l’écoute de ce texte ?
Comment ne pas se rappeler qu’il faut aimer la vie, la respecter de tout notre être ?
Vivre oui ! Mais préserver autant que possible notre santé, pour nous, pour ceux que nous aimons, pour ceux qui nous aiment
Petit reportage sur notre SEJOUR MARCHE NORDIQUE EN VERCORS du 17 au 23 octobre 2010
Nous arrivons à Léoncel Dimanche 17 Octobre 2010, et en franchissant le Col des Limouches,
nous rencontrons ... la neige !!!
Notre arrivée à Léoncel .... se fait sous la pluie, et le vent !
Mais à La Vercorelle, un bon feu de cheminée nous attend ...
Nos hôtesses Catherine et Isabelle nous accueillent vraiment chaleureusement dans leur confortable demeure de charme.
Quelque soit l'endroit où notre regard se pose, nous sommes surpris et enchantés par la décoration originale et raffinée.
Catherine et Isabelle sont deux artistes, l'une brode et l'autre peint !
Pour ma part, je connaissais les lieux pour être venue cet été faire une petite visite de reconnaissance, et je suis toute contente de voir mes amis en admiration devant la beauté des lieux. Bien sûr, mon petit ordi m'accompagne et c'est pour cette raison que ... mais n'allons pas trop vite !
Chacun reprend des forces, en dégustant une boisson chaude... en attendant l'heure du dîner.
Bernard est devant un gros dilemme : le choix de l'apéritif !
Pas moins de dix vins de fabrication maison ! Vin de noix, vin de châtons de noyer, vin de pissenlit, vin de coucou, vin de sureau, vin de cassis, vin de citron, vin de pamplemousse, vin de gentiane et vin d'orange...
Puis une nouvelle épreuve nous attend : résister pour ne pas reprendre de chacun des plats qui nous sont servis au dîner, sur une table admirablement bien dressée. Je vous l'avoue, je ne résiste pas !!! Et bien peu de mes compagnons y parviennent, Catherine cuisine aussi bien qu'elle brode !
Lundi 18 octobre 2010
Après une bonne nuit, la table du petit déjeuner est tout aussi jolie et appétissante.
Mais là encore, le choix s'avère difficile :
douze confitures présentées sur deux beaux plateaux tournants s'offrent à nos regards gourmands !
Micheline, qui n'est pas bien réveillée, se demande si elle ne rêve pas !
Ma solution pour goûter à ces confitures : de toutes ... un peu ! Deux tartines comme celles-ci et le tour est joué !
Puis il est temps de faire connaissance avec Didier qui sera notre guide.
Car, ne l'oublions pas, nous sommes venus pour pratiquer la marche nordique !
Les conditions météorologiques sont loin d'être clémentes...
A part Eléna qui choisit de ne pas sortir ce matin, six vaillants randonneurs se préparent à affronter le mauvais temps.
Les difficultés commencent avec l'enfilage des guêtres ...
Lundi 18 octobre 2010, ce sera également dans et sous la neige que nous ferons notre première sortie !
Pas vraiment facile de marcher dans la neige, même si les bâtons nous aident un peu.
S'il reneige, demain il faudra prévoir les raquettes !
J'ai chaud, et je suis essoufflée ...
Le mauvais temps nous oblige à déguster notre pique-nique ... à La Vercorelle. Mais la bonne humeur est là !
Pendant que Bernard et Maryvonne se chargent de remplir le lave-vaisselle ...
Je me détends dans le fauteuil massant mis à notre disposition. Car l'après-midi, nous repartons.
Les filles ont pris de l'avance ... et pas question de rester immobiles en attendant ces messieurs !
De retour à La Vercorelle, où une boisson chaude nous attend, nous nous reposons un peu devant un bon feu.
Chacun a déposé ses chaussures devant l'âtre.
Puis le dîner commence par une délicieuse soupe de courges aux graines de tournesol,
à laquelle chacun de nous, ou presque, fait honneur à deux reprises.
Le dîner se poursuit tout aussi bien qu'il a commencé, et je vous épargne les nombreuses photos des plats qui viennent ensuite, tous plus beaux et plus savoureux les uns que les autres.
La soirée ne sera pas longue, car le groupe est bien fatigué par cette première journée.
Hélas, pour moi, la nuit sera bien trop courte et si peu réparatrice, que le lendemain, je ne me sens pas la force d'affronter une journée de marche en raquettes.
Mardi 19 octobre 2010
J’assiste le cœur un peu gros à leur départ,
sachant malgré tout qu’ils me feront profiter à leur retour des photos qu’ils ne manqueront pas de prendre.
Je me recouche et somnole presque toute la matinée, ce qui est plutôt bien pour moi qui parfois ne peux rester allongée.
Le temps était plutôt couvert ce matin, lorsque mes amis sont partis,
mais une belle lumière me sort de ma torpeur et m’attire à la fenêtre de ma chambre,
d’où je découvre enfin les belles couleurs d’automne auxquelles je m’attendais.
Les veinards ! Comme cela doit être beau là-haut ! Les arbres saupoudrés, et ce rayon de soleil ...
Mais là où ils sont, c'est plus que saupoudré !!!
Les contrastes sont magnifiques !
De mon côté, je prends mon petit panier repas en profitant du calme exceptionnel de La Vercorelle,
pendant que mes amis se sustentent, bien à l'abri dans le refuge d'Ambel à 1222 m.
En 1940, durant la guerre, le plateau d'Ambel a été un haut lieu de la résistance. Les troupes allemandes ont combattu contre les français. Le refuge d'Ambel a été protégé par un groupe de jeunes mais malheureusement celui-ci fut détruit. Après la guerre, un nouveau refuge a été construit. Il n'y a pas si longtemps la série " un gars et une fille " y a été tournée.
http://youtube.com/watch?v=vHI0zEnwFa0[/youtube] Un peu d'humour ... mais revenez avec moi !!!
Didier leur a allumé le poêle, qui a, paraît-il, beaucoup fumé et peu chauffé !
Sur cette pancarte on lit : "Feux interdits à l'extérieur des refuges" ...
Un comble pour Elena qui tient dans sa main droite ... devinez quoi !!!
Pas facile de rechausser les raquettes après le repas ...
Parfois, il faut aussi déchausser !
Puis rechausser !
De retour à La Vercorelle, mes amis me font partager leurs exploits !
C'est une grande première pour Radia qui est la seule du groupe à n'avoir jamais chaussé de raquettes ...
C'est une bonne occasion de trinquer et Catherine et Isabelle profitent de l'occasion pour nous faire goûter la Clairette de Die.
Mercredi 20 octobre 2010
Ce matin, je suis bien contente de partir avec mes amis. Eden, le petit Welsh Terrier qui nous accompagne aujourd'hui, a déjà quitté La Vercorelle, mais prend la mauvaise direction !
Les magnifiques guêtres rouges qui m'ont été prêtées seront vite enlevées, car aujourd'hui, le temps est sec et nous n'allons pas rencontrer la neige.
Après avoir gravi un bien joli sentier, nous voici au pied de la Croix du Vellan qui domine le village de Plan de Baix et la vallée de la Gervanne.
Imposante avec ses 11 mètres de haut, il est parfois difficile de la photographier en entier !
Erigée en 1934, elle représente le symbole d'une réconciliation entre Protestants et Catholiques de la Vallée de la Gervanne.
Elle est située à 953 mètres sur le plateau du Vellan.
De là où nous sommes, nous profitons d'un magnifique panorama que nous commente Didier, notre guide
et que je vous laisse admirer.
Splendide, n'est-ce pas ?
Puis, nous reprenons le sentier ...
Nous nous faufilons maintenant dans une sorte de couloir minéral constitué d’énormes blocs rocheux, et couvert de mousses par endroit. Je crois que c'est une partie du Canyon des Gueulards, mais ... il va falloir que je vérifie, car j'ai un gros doute !!!
Nous ne manquons pas de remarquer les regards complices et amusés d'Elena et de Didier
Deux choix s'offrent à nous pour rejoindre Plan-de-Baix : Monter pendant 25 mn ou descendre pendant 15 mn !
Pour Micheline, le choix est vite fait ! Sans doute avons-nous manqué quelque chose ...
Ici, désaccord dans notre souvenir ... Elena pense que nous sommes montés.
Maryvonne et moi nous avons plutôt le souvenir d'être descendues. Didier nous départagera sans doute !
Nous sommes sous le Rocher du Vellan, et arrivons dans le village.
Une toiture en tuiles "canal" est constituée d'un modèle unique de tuiles creuses en terre cuite.
Didier nous explique, qu'à l'origine, les tuiles étaient moulées sur la cuisse.
Nous commençons à avoir un sérieux petit creux ...
... pas vous ? semble demander Eden.
D'abord une part de quiche aux poireaux ( si mes souvenirs sont exacts)
puis une délicieuse salade que nous a préparée Catherine,
et à laquelle nous faisons honneur !
Lentilles, petits cubes de courgettes crues et émincé de dinde ... Hummmm ! Sacré pique-nique !
Mais il faut bien reprendre des forces, car l'après-midi va être long ...
Je n'aime pas bien marcher sur la route, mais il faut avouer que celle-ci est bien jolie !
En suivant la D578, nous rencontrons quelques petites chutes d'eau ...
Didier nous recommande de plutôt prendre en photo la prochaine cascade que nous devrions rencontrer bientôt ...
Seulement voilà ... les choses ne sont pas toujours ce qu'on voudrait ...
Nous passons devant le Moulin de La Pipe et suivons la direction des Gorges d'Omblèze.
Nous voici bientôt devant la fameuse cascade ...
...qui ne coule pas !!!
Nous sommes très étonnés, mais pas autant que Didier !
Pas le moindre filet d'eau !!!
Décidément, les Valdoisiens que nous sommes détraquent le temps ! Neige à la mi-octobre et cascade asséchée !
Gelée peut-être ? Que va-t-il donc encore se passer ?
Nous quittons la route et empruntons ce sentier vers la Ferme du Pescher et les Sept lacets.
Je ne sais s'il y en aura sept ... mais ouh la la ...que ça grimpe !
Cette ferme écologique, autonome en énergies solaire et hydraulique ( l'eau provient d’une source), propose différentes activités en Agriculture Biologique. Elle accueille des groupes d’Avril à Novembre dans des structures atypiques ( yourte mongole, tipi, châlet ... ) Elle est située à proximité des Gorges d'Omblèze
qui offrent un site d'escalade remarquable.
Nous nous arrêtons à peine pour admirer l'habileté de ce grimpeur...
... le sentier monte ...
... monte ... en lacets comme son nom l'indique !
La pause boisson est non seulement plus que méritée, mais absolument nécessaire !
Un peu plus loin, nouvelle pause, mais très courte, car le vent souffle.
Nous sommes sur le GR9.
Courte pause encore une fois, légèrement abrités du vent par ce bouquet d'arbres
Elena nous rejoint, cheveux au vent.
Au loin, nous apercevons Léoncel, mais il nous semble que plus nous marchons ...
...moins nous nous en approchons ! Mon podomètre indique presque 20 km depuis ce matin.
Sur ce panneau, Léoncel est indiqué à 3,5 km, 50 mn de marche.
Cela n'a pas l'air de ravir Radia !!! Les marcheurs que nous sommes mettront bien moins de temps !
Quant à moi, je ne sens plus mes jambes qui pourtant soudain s'emballent et me voilà bientôt seule, devant tous ...
Je m'aperçois en regardant cette photo prise par Serge, que Didier était en arrière avec Maryvonne.
Je marche en avant d'un très bon pas. Juste derrière moi, Elena et Radia, puis Bernard, Micheline et Maryvonne.
Serge reste en arrière et prend des photos. Tout comme le cheval qui "sent l'écurie", je hâte le pas !
Je sens quelqu'un s'approcher derrière moi. Je pense d'abord que c'est Elena, mais c'est Didier qui me demande si je sais à quelle allure je marche. J'apprends que je suis à 8 km/h ! (J'ai retenté l'expérience depuis, sur mon tapis de marche, et forcément, sans mes bâtons, mais sans y parvenir. Je parviens à marcher à 7,5 km /h, après je suis obligée de courir.)
Sentir l'écurie, c'est pour tout un chacun avoir le plaisir de se sentir de retour chez soi...
Moi, c'est de retrouver La Vercorelle qui m'a donné des ailes !
Après 23 km de marche, et probablement pas loin de 700 m de dénivelé ce jour-là, ( Didier me corrigera si je me trompe ! ),
nous avons bien mérité, dans un premier temps, la boisson chaude qui nous attend.
Au dîner, nous avons grandement fait honneur au délicieux pot au feu de Catherine.
Jeudi 21 octobre 2010
Certains des plateaux du Vercors drômois sont spectaculaires (Ambel, Font-d'Urle), et offrent de belles vues des uns sur les autres ou sur les plaines environnantes. Aujourd’hui, nous allons en prendre plein les yeux !
En quittant Léoncel, nous prenons la direction du Col de La Bataille. Bien équipés, munis de nos bâtons, mais aussi de nos raquettes, car il a encore neigé.
Ne vous y trompez pas, nous sommes bien en automne !
Le GR 93 va nous conduire jusqu'au Pas du Gouillat ( 1328 m )
Pour l'instant, les raquettes sont nécessaires.
Il fait bien froid ce matin, même si
Tout au long de cette journée, nous sommes émerveillés, par la beauté du paysage.
Et chaque petite halte permet d'en profiter pleinement et c'est un vrai bonheur !
Allez en route ! Suivons le guide, car ce sera de plus en plus beau, là-haut !
Nous sommes sur la bordure Ouest du Plateau d'Ambel, et
à nos pieds s'étend la vallée de la Gervanne.
Nous continuons notre "ascension" vers le Pas du Gouillat ( 1328 m)
J'ai vraiment chaud ! J'enlève une couche.
Parfois, nous sommes dans les nuages, parfois le ciel se découvre,
et cette alternance plutôt rapide a quelque chose de magique.
C'est sans raquettes maintenant que nous longeons des clôtures de pâturages, en direction de la Tête de la Dame.
Didier, notre charmant guide, me prend mes raquettes, afin que je puisse me servir de mes deux bâtons.
Il faut bien l'avouer : je peine un peu !
Mais ... suis-je vraiment la seule ?
Cette Tête de la Dame me paraît bien loin ...
la pente est longue, mais fort heureusement, plutôt régulière.
Nous approchons du point culminant de notre marche.
Didier nous signale la présence de chevreuils,
en lisière de forêt.
Hélas, nos appareils photos ne sont pas pourvus de zooms suffisamment puissants.
Le paysage est toujours splendide,
et il est très tentant de s'arrêter souvent pour prendre des photos.
A droite , se dresse le Roc de Toulau ( 1581 m ).
Maintenant, le vent souffle, mais le ciel est dégagé et le soleil est là.
Et nous montons, nous montons ...
Didier est maintenant bien chargé : trois paires de raquettes ! Derrière nous le Roc de Toulau : grandiose !
Nous y voilà enfin ! Vous avez vu la tête des dames ?
Ce que l'on découvre de là-haut, vaut bien quelques heures de marche.
"Comme c'est beau ! " pense Micheline.
Merci à toi Didier de nous avoir conduits jusque là.
Il est maintenant l'heure de se restaurer.
Mais il vaut mieux redescendre légèrement pour être un peu à l'abri du vent.
Nous avons même du mal à nous résoudre à redescendre un peu.
Chacun a envie de fixer ce paysage de toute beauté,
... aux couleurs d'automne et d'hiver mélangées.
Mais l'appel de l'estomac est de plus en plus fort !
Et nous voici installés, à la plus belle des terrasses !
Nous découvrons avec délice, parmi les petites boîtes que nous a préparées Catherine, cette copieuse salade de chou chinois, pâtisson, carottes, herbes aromatiques et jambon qui l'accompagne.
Nous avons tous très bon appétit !
Le pique-nique s'achève par un café chaud qui est le bienvenu.
Puis nous reprenons notre marche.
Le plateau d'Ambel nous donne une impression d'immensité.
Nous marchons, nous marchons ... J'ai du mal, je suis seule, en arrière...
... mais j'apprécie de tout mon être cette sensation d'espaces infinis, de solitude et de silence.
Au milieu de cet immense pâturage, nous rencontrons des chevaux
qui ne semblent pas très étonnés de nous voir traverser leur territoire. ( à suivre ... Voir Suite du Billet)
Vendredi 8 octobre 2010
Aujourd'hui, les nouveaux bâtons sont arrivés !
Nous marchons chaque matin, du mardi au vendredi, et nous ne rencontrons pas toujours les mêmes personnes.
Pour ma part, je n'avais pas encore vu Marie-Alix, ni Christiane, ni Fatima.
En promenant votre souris sur les photos, il vous sera plus facile de vous familiariser avec les prénoms !
Pas très en forme après une mauvaise nuit, il m'est difficile de devancer les marcheurs afin de les prendre en photos.
Pourtant aujourd'hui, nous allons faire une petite balade touristique !
Ci-dessus, vous pouvez apercevoir Elena et sur l'étang, la Pyramide.
Habituellement nous passons dessous, mais aujourd'hui, nous empruntons la Passerelle rouge de l'Axe Majeur.
Là, il n'est pas question de planter les bâtons.
Nous venons de gravir la côtes des Closbilles, sentier aménagé à l'emplacement d'une ancienne voie ferrée, et qui coupe l'Axe Majeur. Petite pause, pour reprendre notre souffle, et admirer le paysage.
De là où nous sommes, nous découvrons, d'un côté, le Jardin des Droits de l'Homme, et son allée centrale, escalier très escarpé, dont la pente s'adoucit progressivement en descendant vers l'Oise.
De l'autre, nous avons la vue sur Les Douze Colonnes.
Nous poursuivons notre chemin et arrivons à Vauréal Village, où nous nous accordons
une petite pause ( et petite pose ! ) au pied du Dolmen, vestige préhistorique et symbole de Vauréal.
Nos marcheuses promènent leurs bâtons ! Car dans cette rue de Vauréal Village, nous ne plantons pas non plus !
Je précise qu'il existe des embouts spéciaux pour le bitume, et même des "tous terrains".
Il faudra que je photographie ceux de Maryvonne !
A travers une clôture, je parviens à photographier l'église Notre-Dame-De-L'Assomption de Vauréal.
Descendons maintenant la Ruelle du Cimetière.
Marche peut fort bien rimer avec bon goût et élégance !
Vous remarquerez sans doute, qu'Henri a assorti ses chaussette à son tee-shirt, et Danièle, sa polaire à ses chaussures.
J'aime cette recherche d'une certaine harmonie dans les couleurs. Peut-être n'est-ce pas volontaire, mais peut-être aussi que nos marcheurs sont des esthètes !
L'esthète est une personne sensible aux caractères du beau dans l'art et la nature. Celle qui a un sens raffiné du beau. Par extension, cette personne est sensible au beau en littérature, en musique et en philosophie.Le plus souvent, ce sens est inné. S'il ne peut expliquer pourquoi, l'esthète sait où est la beauté, et sous quelle forme elle apparaît. ( Source WIKIPEDIA)
Vous pensez que je plaisante ? Pas vraiment ...
Nous passons un petit portillon et rejoignons la berge de l'Oise, en faisant bien attention aux racines, selon les recommandations d'Elena et d'Henri.
Nous voici presque sous la Passerelle.
Sur cette photo, on ne voit pas très bien l'Amphithéâtre que je ne manquerai pas de photographier lors d'une prochaine marche dans ce secteur.
Préparons-nous à une petite épreuve ...
... la montée de cet escalier, que Sylvie, à l'instar d'Elena qui est partie en avant, grimpe à une vitesse fort honorable.
Moi, j'ai opté pour le gravir deux marches à la fois !
Nous voici de nouveau sur la Passerelle. Derrière nous, les Douze Colonnes.
Je suis intriguée par la position de ce cormoran, qui, me dit-on, sèche ses ailes.
Après recherches, voici ce que j’ai découvert sur Wikipédia :
Contrairement à une croyance répandue, sa position avec ses ailes déployées à la sortie de l'eau ne lui sert pas à sécher ces dernières, car l'eau sort aussi vite de son plumage qu'elle y a pénétré. Cette posture lui sert à exposer son bol alimentaire au soleil et ainsi favoriser sa digestion, compensant ainsi une partie de la perte d'énergie occasionnée par son plongeon dans l'eau froide.
Prochainement, si l'occasion se présente, je prendrai d'autres photos et vous parlerai un peu plus de l'Axe Majeur.
Pour un peu de dépaysement, visiter la page de mon blog en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-en-vercors,384628.html
Mardi 5 octobre 2010
Nous accueillons parmi nous Nathalie et Sylvie. Henri leur donne les conseils nécessaires avant de débuter l'activité.
Nous avions déjà une Sylvie ( à gauche) qui n'est plus débutante !
Après environ sept séances, là voici très à l'aise et heureuse de ses progrès.
Au cours de notre marche, nous avons l'habitude de faire une petite pointe de vitesse autour d'un petit étang, dont nous faisons deux fois le tour. Il m'est arrivé de n'en faire qu'un à un rythme soutenu et le deuxième d'un pas beaucoup plus modéré.
Cette fois, j'ai tenu bon et suis restée aux côtés d'Henri, notre "coach"...
Mais à la fin des deux tours, une belle côte qui a eu raison de moi, ce qui m'a permis de photographier Jeannine et Elena, qui nous suivaient d'assez près.
Henri retourne sur ses pas pour aller à la rencontre de nos compagnes de marche. Il croise d'abord Sylvie et Nathalie qui
arrivent très souriantes et pas du tout éprouvées semble-t-il.
Sylvie et Jacqueline, accompagnées d'Henri nous rejoignent et nous continuons tous ensemble notre marche,
que nous terminons, chaque fois, par des étirements. D'abord le dos et les bras,
puis les jambes.
Si cela vous tente
Rendez-vous à 9 h 30 à la Base de Loisirs de Cergy, sur le Parking P3 ( mardi - mercredi- jeudi - vendredi )
Pour la première séance, Henri vous prêtera des bâtons. ( Henri 06 11 78 47 37 )
Vous souhaitez plus d'indications sur la marche nordique, sa technique, ses bienfaits ?
vous pouvez suivre les liens ci-dessous :
Les bienfaits de la Marche Nordique
Et d'autres petits récits avec photos de nos sorties en suivant ce lien : Marche Nordique (3)
Randonnée Chérence Dimanche 3 octobre 2010
C’est jour de brocante à Osny, aussi nous nous retrouvons ce matin, sur le parking de Leroy Merlin. Habituellement, chaque année, nous programmons une randonnée qui démarre de cet endroit. Mais cette fois, il nous faudra rejoindre la N14 pour prendre la direction de Magny-en-Vexin, puis de Villers-en-Arthies où nous commencerons notre marche.
Il fait très beau et même doux malgré un vent du sud qui souffle assez fort de temps en temps.
Nous prenons la route des Mares dans laquelle on peut admirer ce beau lavoir qui semble avoir été restauré récemment.
Puis nous empruntons le Chemin du Rocher.
Richard est toujours avantagé pour cueillir en hauteur les mûres les plus grosses, les dernières de la saison,probablement.
Mais pour ramasser les noix tombées au sol… c'est une autre histoire !
A Vétheuil, nous marchons en file indienne
dans cette charmante petite ruelle
qui débouche dans la Route des Crêtes que nous traversons pour suivre la Rue du Moutier jusqu’à l’église.
Dans un de mes précédents petits reportages, j’ai parlé un peu plus de Vétheuil , vous en saurez davantage en cliquant sur ce lien :
Randonnée Chérence par Villers - Dimanche 18 avril 2010
Nous laissons l’église derrière nous et prenons la rue du Cimetière,
puis le Chemin de l’Aumône. Ce petit chemin, qui ne sent pas la noisette, n’en finit pas de grimper ! Et cette fois, je dois dire que malgré mes bâtons de marche nordique qui m'aident un peu, j'ai beaucoup beaucoup de mal et jamais cette côte ne m'a paru si longue ! J'ai commis une grossière erreur que je vais vous expliquer :
Inquiète de ne pas y arriver, je me suis mise à respirer amplement et à souffler profondément. Je n'ai pas fait confiance à mon corps ! Le cycle de la respiration permet aux poumons de prendre l'oxygène de l'air pour nourrir l'organisme et d'éliminer le gaz carbonique du sang. D'ordinaire, un adulte en bonne santé respire entre 8 et 15 fois par minute. Et cette fréquence augmente naturellement au cours d'efforts physiques et diminue pendant le sommeil ou la relaxation.
En accélérant de façon volontaire mon rythme respiratoire, je me suis "hyperventilée". J'ai expiré trop de gaz carbonique, ce qui a augmenté le pH de mon sang et entraîné une série de modifications physiologiques. J'ai ressenti alors plusieurs symptômes liés à l'hyperventilation. (étourdissement et fatigue intense, sensation de manquer d'air, difficulté à gonfler complètement mes poumons)
Je n'ai pas fait part de ce "malaise" passager à mes amis marcheurs. D'abord parce que j'aurais été bien incapable de parler à ce moment-là, ensuite parce que j'ai pris conscience que j'avais probablement créé cet état moi-même, par cette application à respirer plus que cet effort physique ne le demandait.
Respirer, oui, mais pas plus que de raison !
Mais, revenons à notre randonnée ...
C’est le moment de faire notre pause traditionnelle à l’endroit où la vue sur la vallée de la Seine est vraiment magnifique.
La pause ne durera pas aujourd’hui, car nous avons été retardés au départ et il nous reste bien du chemin à parcourir.
Bientôt, c’est le village de Chérence que nous traversons, assez rapidement.
Néanmoins, nous admirons au passage cette clôture fort originale.
Puis nous sortons de Chérence
Nous passons dans le Bois de Villers.
Le Chemin des Cavières nous amène aux grilles du Château de Villers.
Marei-Claire et Maryse, dans le
Chemin de Château-Gaillard nous ramène dans la Route des Mares où nous récupérons nos voitures.
à bientôt amis marcheurs et lecteurs fidèles !
Un petit tour encore autour de Chérence
Jeudi 30 septembre 2010
Ce matin, je suis réveillée par le doux bruit de la pluie. Je devrais peut-être ronchonner en me disant que nous sommes jeudi et que c'est "jour de rando" ... Eh bien, non ! Il pleut ... Qu'importe !
J'ai décidé d'aller marcher : j'irai !
Et je suis bien contente de constater que nous sommes vingt randonneurs au rendez-vous du jeudi ! Quel plaisir de vous retrouver mes amis !
Il pleut encore un peu lorsque nous roulons dans les voitures qui nous emmènent vers Commeny.
Bientôt, vous pourrez voir les quelques photos à peu près acceptables que j'ai prises hier. Elles sont en petit nombre, car la luminosité était bien faible...
En attendant, je vous propose d'aller lire ( ou relire ) quelques billets de mon Blog concernant des randonnées dont le point de départ était à Commeny. Peut-être reconnaîtrez-vous les endroits où nous sommes passés !
Il vous suffit de suivre ces liens :
Randonnée Commeny dimanche 27 septembre 09
Randonnées Commeny Janvier 2010
A Commeny, nous nous garons dans la rue de l'église.
Notre groupe se met en marche à 9 h. Il fait un peu frais, à peine 11 °
Très vite, nous faisons une première pause, afin d'attendre les ramasseurs de noix !!!
Bientôt nous traversons Le Bellay-en-Vexin.
Derrière nous, la ferme de l'Hôtel-Dieu et l'église Sainte-Madeleine.
La désormais traditionnelle photo de nos bons garçons randonneurs. Ouf ! Cette fois, on lit bien la pancarte du nom de rue.
A la sortie du village, le groupe fait la petite pause habituelle. Boisson, fruit, biscuits ou barre de céréales ...
... de quoi redémarrer d'un bon pas.
Bientôt, nous atteignons Nucourt que nous apercevions au loin.
Puis nous prenons la D188 en direction de Chars et du Bellay.
Bientôt, nous bifurquons à droite, à la croix de chemin, peu après la sortie de Nucourt.
Notre randonnée aura été bien agréable, et finalement sans notre amie la pluie !
à bientôt !
Dimanche 26 septembre 2010
Malgré une nuit un peu difficile, je me lève d'un bon pied ! Non seulement, je vais retrouver avec plaisir mes amis randonneurs du dimanche, mais je sais aussi, que notre plus jeune randonneuse, Charlotte, qui n'est autre que ma petite-fille, sera là, avec son papa !
Ce matin encore, c'est Caro qui nous guide sur les chemins autour d'Hérouville.
A l'endroit où nous nous garons, nous découvrons à travers une grille cette belle demeure qui semble abandonnée.
Nous voilà partis, mais très vite une petite pause s'impose !
Richard est le seul à pouvoir cueillir ces mûres !
En promenant votre souris sur les photos, vous apprendrez les prénoms de nos nouvelles recrues.
Le ciel commence à s'assombrir ...
A Auvers, nous entrons dans le cimetière et montrons à ceux qui ne les connaissent pas encore
les tombes de Vincent et de Théo Van Gogh.
L'église d'Auvers est enfin toute belle ...
Ma petite Charlotte va bientôt pouvoir devenir mon assistante photographe !!!
Mais il faut avoir de bonnes jambes pour rattraper le groupe...
... qui se dirige d'un bon pas vers une jolie table remplie de verres et de boissons qui semblent nous attendre.
Hélas, il nous faut revenir sur nos pas, car non seulement ce sympathique accueil ne nous était pas réservé, mais de plus le passage est fermé !
Tant pis ! Nous continuons notre chemin en admirant au passage le buste de Daubigny, réalisé par Léon Fagel.
Dans la rue Daubigny aux coquettes maisons ...
on peut y voir l'Atelier du peintre, dont vous trouverez ci-dessous les horaires de visite
En pleine campagne, notre petite randonneuse trouve des pancartes à lire ...
Bientôt le ciel s'obscurcit, le vent se lève et la pluie nous accompagne quelques temps.
Mais bien couverts, ce n'est pas désagréable, croyez-moi !
L'automne est là, et la pluie sera de temps en temps notre compagne.
Ce n'est pas elle qui nous empêchera de marcher ensemble.
Bonne semaine et ... à dimanche prochain !
D'abord Jeudi 16 septembre, puis Dimanche 10 octobre 2010.
Jeudi 16 septembre 2010
Voici quelques mois déjà que je ne randonne plus. Je refais un peu de marche depuis quelques semaines, mais avec des bâtons, et sur une plus courte distance.
C’est avec plaisir que ce matin, sur le parking de la Poste, je retrouve mes amis, les randonneurs du jeudi. Nous accueillons parmi nous Danièle, venue tenter l’aventure. Et pour ma part, je fais la connaissance d’Isabelle et Manu, qui ont rejoint le groupe depuis trois semaines déjà. Yvette, notre présidente, qui devait guider la randonnée initialement prévue autour de Chars, n’est pas encore en mesure de marcher 15 km. Aussi, c’est notre petite Caro qui nous mènera sur les chemins. Voilà pourquoi c’est de Frouville que nous démarrons cette marche.
Elena, qui a une forme olympique, part en tête.
Dans la Grande Rue, le groupe est soudé, mais la Rue du Gros Buisson, qui grimpe joliment va déjà créer certains écarts entre les marcheurs. Qu’importe ! Je souligne ici, l’importance de marcher chacun à son rythme, d’autant plus que nous commençons cette randonnée par une belle côte. Mieux vaut alors diminuer la longueur de son pas, et monter calmement : "doucement, mais sûrement !"
Nous voici dans la verdure. Le soleil est là, mais il fait encore un peu frais.
Pas pour longtemps, car marcher donne chaud ! Nos deux Danièle et Lilianne ont enlevé une couche.
Là encore, je précise qu'il vaut mieux ne pas être trop couvert pour marcher, et enlever un vêtement dès que l'on sent un peu la chaleur.
Eventuellement, il faut se recouvrir lors de la pause. Mais aujourd'hui, il fait vraiment bon. Un fruit frais, des fruits secs, une barre de cérales, du chocolat, les en-cas sont très divers ! Chacun s'hydrate également...
...et les bavardages vont bon train !
Notre groupe est bientôt prêt à reprendre le chemin.
Nouvelle petite pause, car nos randonneurs ont repéré quelques belles mûres ...
Elles sont hautes, et les renards ne les auront pas arrosées...
On hésite un peu, on regarde, mais on finit par y goûter !!!
Bernard est un connaisseur !
Nous passons devant le Haras de Messelan.
Mais non, mais non, je ne m'accroche pas à Michel, voyons !
Bravo et merci à Micheline et Bernard qui m'ont remplacée aux commandes de mon petit Canon, afin que je sois sur les photos.
Il faut courir devant, s'arrêter au bon moment et faire en sorte de ne pas couper les pieds des randonneurs !
Ce n'est pas chose aisée, car nos amis marchent d'un bon pas !
Ces deux messieurs ferment la marche.
Votre souris placée sur la photo vous indiquera les prénoms de nos sympathiques marcheurs.
Derrière, on aperçoit Michèle, Guy, Isabelle et Manu.
Puis c'est le retour à la civilisation ! Les téléphones portables sont bien utiles ...
...et les bancs aussi !
Nous sommes arrivés : Ouf ! Qu'il fait bon enlever les chaussures de marche !
Je dois bien dire que j'ai peiné ... Je ne suis pas la seule, je crois ...
( Mais quelle sieste, mes amis !!! )
à bientôt ...
Jeudi 19 août 2010
Le temps frais et peu clément ces derniers jours a enfin laissé place à un beau ciel bleu et à une température un peu douce. Aussi, nous en avons profité pour nous rendre du côté de Saint-Clair-sur-Epte. Là, nous avons pu faire une petite randonnée nautique en canoë sur la rivière qui marque la limite entre la Normandie et l'Ile de France : l'Epte.
L'Epte, qui prend sa source en Seine-Maritime, traverse plusieurs départements et de nombreuses localités, dont Giverny, rendue célèbre par Claude Monet qui y vécut plus de quarante ans et y aménagea un jardin aquatique, avec un étang aux nénuphars et son célèbre pont japonais, en faisant détourner un bras de l’Epte.
Camille Pissarro, autre peintre impressionniste, a quant à lui vécu et peint à Éragny-sur-Epte.
Parés de nos gilets de sauvetage, obligatoires pour pratiquer cette activité, munis d’un bidon étanche destiné à protéger nos papiers et affaires personnelles, et après avoir pris chacun une pagaie, nous embarquons à bord du mini-bus conduit par Justin. La remorque avec les canoës est accrochée derrière, et nous voici en route pour Dangu, (Eure 27), petite commune très proche de Saint-Clair-sur-Epte ( Val d’Oise 95).
C’est à cet endroit que nous allons mettre nos embarcations à l’eau. Auparavant, Justin nous a montré l’endroit où 1 h 30 plus tard, il viendra nous récupérer.
L’aventure commence donc ! La première épreuve est de monter tous les deux dans le canoë sans le faire chavirer. Tout se passe bien et nous entamons notre descente en canoë sur l’Epte. Suivis d’assez près par le canoë de Jérémy et Jean-Christophe, deux jeunes aventuriers comme nous !
Tous les quatre, nous avons choisi le parcours n°1, d’une durée de 1 h 30. Une heure trente de dépaysement, de calme, un vrai régal !
Pas de difficulté majeure, sur ce parcours sauf peut-être … nous verrons cela plus loin …
A certains endroits, le canoë s’échoue par manque de fond, mais c’est l’occasion de sortir l’appareil photo ! Une petite pause et nous repartons.
Nous sommes seuls sur la rivière, enfin presque. Les canards s’envolent à notre approche. Les ragondins détalent prestement. Les poules d’eau prennent le large. Les vaches nous regardent avec étonnement. Seuls les oiseaux continuent de chanter malgré notre passage. Ce silence presque total est très agréable. On n’entend plus parfois que le clapotis du courant ou le bruit de la pagaie quand la pale entre dans l’eau.
Nos compagnons sont loin derrière. Sans doute se sont-ils arrêtés également pour jouir du paysage.
Bientôt, une épreuve nous attend. C’est la descente d’une petite chute que, pour notre part, mon équipier et moi négocions sans problème.
Ce qui n’est pas le cas pour nos charmants compagnons de rivière, Jérémy et Jean-Christophe.
Je suis soulagée de les voir se relever sans mal et avec le sourire, car nous les attendons un peu plus bas, curieux de voir comment ils s’en sortiront.
Assise à l’avant du canoë, j’ai quand même ressenti une certaine appréhension mêlée au plaisir de franchir ces « rapides » !!! Quelle douche, mes amis ! Pas autant mouillée que les garçons, mais bien trempée quand même !
Heureusement il fait beau et l’arrivée est toute proche.
Sur la berge, Justin nous attend. Nous sortons les canoës de l’eau et retournons à la Base.
Chacun se change et retourne à sa vie, enrichi des souvenirs que cette descente en canoë lui aura procurés.
Décollage à Saint-Clair-sur-Epte 01 34 67 66 67
propose des randonnées en canoë sur l'Epte mais aussi d'autres activités à sensations fortes, comme le parapente...
Là, je vous avoue que ... je ne me sens pas prête à décoller !!!
Alors ? Cela vous donne envie ???
Après ma semaine chantante à Alès, dans le Gard, je suis allée faire un tour à Léoncel, dans la Drôme. Situé à 40 km de Valence, dans le Parc Naturel Régional du Vercors, ce petit village de 48 habitants, niché au creux d’une vallée à 912 m d’altitude, est célèbre pour son Abbaye cistercienne du XIIème siècle qui a été classée monument historique en 1840.
C'est à cet endroit que j'ai choisi d'organiser un séjour Marche Nordique au mois d'octobre. Je souhaitais aller reconnaître les lieux et surtout prendre contact avec Isabelle et Catherine qui tiennent la Vercorelle proposant table et chambre d'hôtes.
Elles m’ont accueillie à La Vercorelle avec beaucoup de gentillesse.
J’ai pu apprécier l’ambiance chaleureuse qui règne dans ce lieu où la décoration et le nom des chambres évoquent des métiers anciens. ( La Chapelière, la Lavandière, le Tonnelier, le Jardinier … )
La salle à manger, très conviviale, ouvre sur un jardin fleuri.
Catherine sert à ses hôtes, pour leur plus grand plaisir, une cuisine familiale, qu'elle présente avec art !
Je sens déjà que mes amis et moi-même allons apprécier ce séjour ...
Pour se rendre à Léoncel, en venant de l’Autoroute A7, il faut emprunter la sortie Valence Nord en venant de Lyon, ou Valence Sud en venant de Marseille. Puis aller à Chabeuil, Peyrus, Col des Limouches.
Séjour inoubliable pour tous !!! Plus de détails en suivant ce lien
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-en-vercors,384628.html
et en consultant l'album photos " Séjour Marche Nordique en Vercors