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Fous Chantants d'Alès en 2013

Après de longs mois de silence, ma santé étant parfois très capricieuse, je me sens revivre à l'approche de ce fantastique évènement auquel je participe chaque année depuis cinq ans déjà.

"Les Fous Chantants d'Alès", vous connaissez ?

Je vous en dirai un peu plus dans quelques temps ...   à bientôt !

Se régaler à La Franqui

Juin 2013

On a bien raison de dire "Quand l'appétit va, tout va !"

Après de longs mois de silence, me revoilà pour un petit billet gourmand.

Pour la cinquième année déjà, je ne peux pas faire un séjour dans l'Aude sans venir me régaler au Palm Beach à La Franqui Plage.

 

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C'est un véritable régal que cette parillade de crustacés dont je me suis délectée.

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Mon compagnon a choisi l'Assiette du pêcheur.

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Amateurs de poissons et crustacés, allez-y les yeux fermés !

Entre deux belles assiettes vous choisirez

Accompagnées de légumes à la plancha,

l'une ou l'autre vous régalera !

C'est vers un dessert maison que mon choix s'est porté. 

Ce qui ne m'a pas empêchée de goûter la Dame Blanche de Monsieur.

 

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 A force de venir apprécier les bons plats servis au Palm Beach, Henri et son épouse nous retrouvent chaque année avec plaisir.

 

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C'est ainsi qu'Henri nous a fait découvrir l'autre aspect du Palm Beach ... 

La Franqui, comme vous le savez, est le paradis des planches à voile. Et les vélliplanchistes n'ont pas toujours l'envie, ni le temps, ni la bourse suffisamment remplie pour s'attabler devant un repas de si belle qualité.

à suivre ...

Concert SinG SonG Event

00014t-1.jpgTout est dit ( ou presque ) sur cette affichette :

 

Pensez à réservez votre table sur le site de l'Ecole Buissonnière :

http://ecolebuiss.e-monsite.com/

 

En savoir plus sur SinG SonG  ? Consultez leur site : www.singsongevent.com%2Fdecouvrir.html&h=3AQFoL8EA

 

Séjour Raquettes à neige en 2013

Bonne nouvelle ! J'organise pour la quatrième année un séjour raquettes à neige aux Estables.

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Les dates de ce séjour sont les suivantes : du 9 au 16 février 2013

En priorité réservé aux adhérents de Rando Découverte Amitié, l'Association de randonnée dont je fais partie, ce séjour peut néanmoins vous être proposé sur demande via le formulaire de contact et en fonction des places disponibles.

Je vous conseille d'aller lire les rubriques de mon site, concernant les Raquettes à neige.

Elles répondront peut-être à certaines de vos questions. 

 

Séjour Raquettes à neige dans le Massif Central

Randonnée en raquettes à neige

Séjour Raquettes et Randonnée aux Estables

Raquettes à neige en Haute Loire

 

Lire la suite

La 15ème édition des Fous Chantants


Samedi 4 août 2012

Mes chers Fous Chantants

C’est pour vous que j’écris aujourd’hui. Je suis rentrée dans mon Ile de France à reculons comme chaque année depuis quatre ans maintenant. Et c’est seulement une semaine après le concert que je me suis retrouvée chez moi.  Comme beaucoup d’entre vous, j’ai éprouvé un spleen très intense à la suite de notre folle semaine chantante et me voici depuis, tous les jours, sur mon ordi à surveiller Youtube, à chercher sans relâche la moindre vidéo du concert, les moindres photos de nos répétitions sous le grand chapiteau du Fort Vauban. 

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Nos chefs me manquent. Je les adore. Certains me trouveront sans doute excessive, mais je vis très intensément cette semaine à Alès, comme sans doute beaucoup d’autres Fous. Sous le chapiteau, la chaleur est étouffante, je souffre souvent de mes jambes qui ont tendance à gonfler, et rester de longues heures assise est fortement déconseillé dans mon cas. Je suis atteinte du Syndrome des Jambes Sans Repos ( SJSR) cependant, je ne manque jamais aucune répétition, j’arrive à l’heure et je savoure chaque instant. Les chefs se succèdent et apportent chacun leur incroyable humour. C’est une véritable semaine de travail avec des horaires à respecter, entre sept et huit heures de répétition par jour et même jusqu’à dix heures à partir du mercredi soir, mais c’est aussi un gros plein de rires, d’émotions partagées, une superbe aventure humaine.

Pourtant cette année, j’ai bien failli renoncer à m’inscrire … J’ai perdu ma maman peu de temps avant Noël et en mars, je n’avais plus goût à rien. Merci à Florence qui m’a un peu boostée. Dès que nous avons pu télécharger les premiers titres, j’ai senti que j’avais fait le bon choix.

Chers chefs, chères Folles, chers Fous, que serais-je sans vous ?

 

A la fin du mois de juin, j’ai bien cru que j’allais malgré tout devoir vous abandonner. Une méchante entorse, et au pied droit qui plus est, a tenté de m’empêcher de prendre la route pour Alès. Le voyage est long et difficile quand le pied droit fait défaut ! La grimpette biquotidienne au Fort Vauban m’a servi de rééducation et ma canne anglaise n’était vraiment pas de trop !

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Pardonnez-moi si j’ai utilisé deux chaises, mais je me faisais toute petite le long du chapiteau et en bout de rangée pour ne pas trop déranger.  Je n’avais qu’une crainte : ne pas être à côté de mes amis du Val d’Oise et de mes chers ténors. Ils sont adorables les ténors … sauf un ! Celui qui m’a dit, lorsqu'on qe plaçait aux arènes, que je devrais « descendre avec les handicapés ». Jacky avait appelé les personnes à mobilité très réduite pour aller en bas. Je ne me suis pas reconnue, Mr le vilain ténor !  Et je n’ai pas envie de profiter d’une entorse pour prendre une place dans les premiers rangs du bas.  Je préfère de beaucoup rester avec mes amis.

Mais revenons à des choses plus agréables …

Je suis rentrée avec une furieuse envie de chanter, de m’inscrire aux stages qui ne seront pas trop éloignés de chez moi et à portée de ma bourse. Je me régale à visionner les nombreuses vidéos  déposées sur Youtube par notre public qui semble avoir apprécié le concert. Et moi, je me dis toujours que j’aimerais bien être à la fois dans les choristes et dans le public.

Les Fous Chantants qui me liront savent combien il est difficile de décrire toutes les émotions qui nous traversent... Je n'ai pas de mots assez forts. Je peux simplement vous dire que même si à Alès il fait très chaud, mon corps est bien souvent parcourus de frissons, et il m'arrive très souvent, pour reprendre une expression de notre québécoise Guylaine, de "transpirer des yeux". Le soir du spectacle, l'intensité des ressentis est à son comble... 

                                                                                       à bientôt mes chers Fous, mes chers chefs !   img-6343.jpg

 Quelques vidéos souvenirs ... Et pour les impatients ... le compte à rebours tout en bas de ce billet !

Tout d'abord, ce reportage, pour mes lecteurs qui ne connaissent pas encore les Fous Chantants :

Carmina Burana par les Fous Chantants d'Alès sous la direction de Jacky Locks

Les 1000 choristes aux Fous Chantants d'Alès

 De 2'10 à 2'17, si vous regardez bien, mes amis ...

Hallelujah

Le Medley Disney de Florian

Le Starkwaï de notre Maryline :

Mission (qui nous semblait impossible) Bravo à Guylaine !

Kamouraska - Une chanson a capella dirigée par notre Marco

 

 Le Compte à rebours pour notre semaine chantante 2013 : fous.jpg

Mes séjours aux Estables

Mes séjours aux Estables

En janvier 2009, j’ai séjourné à l’Hôtel La Découverte, aux Estables, pour la première fois. Très vite, j’y suis retournée pour un deuxième séjour dès la fin de l’hiver, la même année. 

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Et je suis encore passée par la Haute-Loire, l’été 2009, alors que je remontais de ma semaine chantante à Alès.  

Depuis, chaque été, je fais une petite halte à l’hôtel La Découverte. Je reste une nuit, parfois deux, et suis toujours un peu triste de quitter cet endroit. 

En février 2010, j’ai emmené avec moi un groupe d’amis marcheurs pour faire découvrir  à ceux qui ne connaissaient pas encore les raquettes à neige … Enchantés par leur séjour, beaucoup d’entre eux m’ont demandé de renouveler cette belle expérience.

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En février 2011, beaucoup de mes amis ont donc repris avec moi la route pour la Haute-Loire. Sur les seize présents au séjour de l’année passée, nous étions dix à revenir et quatre nouveaux venus parmi nous.

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Mais cette fois, exceptionnellement  à cette époque de l’année, non seulement il n’y avait pas de neige ou si peu, mais il a fait un temps incroyablement beau et chaud. Notre séjour raquettes s’est transformé en un séjour randonnée qui n’a pas déçu un seul d’entre nous, tant nos grimpettes ont été belles et variées. Cela nous donnait même envie d’y revenir au printemps ou en été. Eh oui, les retraités ont du temps, mais pas toujours de l’argent, hélas !

De mon côté, en juillet 2011, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un premier passage en Haute-Loire, alors que je me rendais dans le Gard pour joindre ma voix à celles des Fous Chantants. Et cet été,  pour la première fois depuis trois ans, la chaleur à Alès n’a pas été accablante, bien au contraire. La pluie et le vent étaient au rendez-vous. De sacrés courants d’air sous le chapiteau où se rassemblent les 1000 choristes ont eu raison de ma pauvre voix.  J’ai su ensuite que j’étais loin d’être la seule à avoir été malade cet été-là. Les Fous Chantants ont le sens du partage ! Après le concert, je n’étais plus qu’une loque !  Et c’est toute fiévreuse et grelottante que je suis arrivée le lendemain chez mon amie à Montfrin, après avoir quitté Alès. Le temps était de nouveau beau et il faisait tout de même plus de 30 °.

J’ai repris la route, direction la Haute-Loire, et cette fois, ce n’est pas une nuit, ni deux que j’ai passées à l’Hôtel La Découverte. J’y suis carrément restée la semaine en ce début d’août 2011 ! J’étais très mal en point et toussais sans arrêt.  Et moi qui n’ai pas un bon sommeil d’ordinaire, je ne faisais que dormir. J’ai cependant fait quelques balades avec le groupe d’Alexandre. Et je me suis régalée en faisant ma cinquième ascension du Mont Mézenc, toute seule cette fois, et pour la première fois, l’été.

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Dans ce tout petit village de Haute-Loire, Les Estables, qui est tout de même le plus haut du Massif Central, avec ses 1343 m d’altitude, on fait de bien belles rencontres … Mais, c’est une autre histoire.

Je suis bien contente d’avoir été une fois de plus sollicitée par mes amis marcheurs. Les langues vont bon train, et le bouche à oreille fonctionne ! Certains voulaient absolument se joindre à nous pour ce troisième séjour raquettes entre copains.

Aussi, en février 2012,  nous retrouver ensemble une fois encore à La Découverte fût encore un grand plaisir. Six multirécidivistes parmi nous et six curieux venus tenter l’aventure.

Cette année, non seulement la neige était bien présente, mais les températures extrêmement basses ne risquaient pas de la faire fondre. Des petites chutes de neige nocturnes poudraient juste ce qu’il fallait les paysages, et le ciel est resté bien bleu toute la semaine. Bien emmitouflés, les raquettistes n’ont pas souffert du froid. Quelques petits doigts engourdis néanmoins rappellent qu’il faut toujours prévoir de très bons gants, et surtout ne jamais les enlever, comme le recommande toujours Alexandre, notre guide.

Me voici maintenant devant un gros problème … Sept à huit personnes de mon groupe en redemandent encore pour l’année prochaine, mais à une condition : que Martine, Bernard et Alexandre soient toujours là pour s’occuper de nous. Des « nouveaux » se renseignent déjà pour se joindre à nous. Et moi, je fais comment ?

Martine, Bernard, Alex  JE FAIS COMMENT ???

J’ai déjà fait neuf séjours plus ou moins longs chez vous. Je compte bien passer encore cet été si je me décide à aller chanter … Mais en février 2013 … serez-vous encore aux Estables, à La Découverte ?

Juillet, c’est la saison des Fous Chantants d’Alès que je retrouve chaque année depuis quatre ans. J’en profite pour faire étape à l’hôtel  La Découverte

Le 13 juillet 2012, me revoici donc parmi vous chers amis ! Bernard m’annonce ce qui pour moi et ma bande de randonneurs est plutôt une bonne nouvelle : l’hôtel n’est pas encore vendu ! Je suis en mesure d’envisager encore un nouveau séjour raquettes  en février 2013.

Mais je n’en suis pas là encore …


Le 1er août 2012, je me retrouve aux Estables, pour quelques jours. L’hôtel La Découverte est pour moi un passage obligé, c’est mon sas de décompression, ma petite bulle après ma folle semaine chantante à Alès, une façon de redescendre sur terre tout en douceur.

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Onze séjours en 3 ans ½ , inutile de vous préciser que je me sens bien à La Découverte !

Et il n’y a pas que moi ! Chaque été, j’y retrouve quelques randonneuses adeptes de cet endroit.

L'hôtel La Découverte aux Estables ( Haute-Loire)

 

 

 

Quelques escales au restaurant à la Franqui

Lundi 25 juin 2012, après avoir dégusté de délicieuses huîtres chez Martine au Centre Ostréicole situé entre Leucate Village et Port Leucate, c’est à La Franqui que nous avons choisi d’aller prendre un petit dessert estival. Quoi de mieux qu’une glace avec cette chaleur !

Un dîner bien sympathique vous en conviendrez ! Certains diront que c’est trop riche … Les huîtres ne sont-elles pas « diététiques » ? Bien sûr pain aux céréales, beurre demi-sel et petit vin blanc de Leucate le sont moins. Quant aux glaces, il y a bien longtemps que je n’avais pas cédé à la tentation. Aussi c’est avec un grand plaisir que je vais me délecter avec cette Dame Blanche, moi qui le suis encore un peu, blanche !

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Mon ami, qui n'est pas très "glace" comme il se plait à le dire, choisit tout de même une belle coupe : la Créole, composée de glace à la banane, à l'abricot et à la noix de coco.

dsc03093.jpgLa Dame Blanche

Mon plaisir est double car c’est au Palm Beach que nous nous attablons pour déguster ce dessert. Hasard ou coïncidence, Henri le restaurateur a justement pensé à moi la veille, car un de ses amis avait lu un des billets de mon blog écrit en 2010.

La vie a voulu que nous fassions un break avec cette région que pourtant j’affectionne particulièrement. L’été 2011 a donc été un été sans vacances au bord de la mer…

Nous décidons de revenir déjeuner au Palm Beach dès le lendemain. Je suis impatiente de me régaler. Henri est de bon conseil et je suis déjà alléchée par le loup en gondole qu’il propose.

Mardi 26 juin 2012

Nous voici attablés en terrasse. Comme prévu, j’opte pour le loup en gondole.

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Mon compagnon  préfère choisir le dos de morue à l’aïoli dont j’ai déjà parlé dans un précédent billet.

dsc03103.jpgLe loup en gondole

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Le dos de morue à l'aïoli

qui était en 2010 sous une autre présentation

IMG_6377.jpgJ'avoue que j'ai un faible pour ces jolies assiettes en forme de coquillage.

Commander des plats différents permet à chacun de faire goûter son plat à l’autre. Je ne regrette absolument pas mon choix et lui non plus. Le Petit Chaperon Rouge que je suis ne fait qu’une bouchée de ce loup.

Oui, je suis gourmande, et si habituellement je ne mange jamais de desserts, aujourd’hui encore, je vais me laisser faire.

Très enthousiasmé hier par sa coupe Créole, mon compagnon réitère.

dsc03119.jpgLa Créole

 

Quant à moi, c’est un Café Liégeois qui terminera mon repas.

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Je me console, car ce qui m’attend n’est pas très réjouissant… Un petit tour à Port-Leucate et beaucoup de temps dans la salle d’attente agréablement climatisée d’un médecin.

Suite à des problèmes de santé récurrents, j’avais résolument décidé de me remettre en jambes en pratiquant la marche nordique un jour sur deux et en marchant dans l’eau tous les jours, comme je l’avais déjà fait avec bonheur les années précédentes. Malheureusement, les choses ne vont pas toujours comme on le voudrait…

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Et voilà, j’ai troqué  mes bâtons de marche nordique contre des cannes anglaises. De quoi ternir un peu mes vacances. Mais je ne vais pas laisser cette vilaine entorse me gâcher la vie. J’ai choisi la « positive attitude » !  Gardons le sourire, cela pourrait être pire !

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Facile à dire … Il n’est vraiment pas aisé de marcher dans le sable quand on a une cheville douloureuse, même maintenue par une atèle. Difficile aussi de l’enlever pour aller malgré tout se baigner. Difficile de nager et encore plus de palmer. Difficile oui, mais pas impossible. Finalement, j’ai de la chance !

 

Vendredi 29 juin 2012

Nous revoici à La Franqui, la plus ancienne station balnéaire de l’Aude. Chaque année, au mois d’avril, le Mondial du Vent ( planche à voile, kitesurf, cerf-volant… ) attirent de nombreux compétiteurs. Il faut dire que La Franqui offre aussi bien les beautés de la côte rocheuse, au pied de la falaise, que l’immensité de sa plage de sable fin.

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Une petite balade sur les planches et nous voici de nouveau dans notre restaurant favori : le Palm Beach.

Je me laisse guider par Henri, qui me suggère le carpaccio de saumon.

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Mon acolyte choisit le saumon à la plancha.

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Nos plats sont accompagnés d’une splendide assiette de légumes cuits également à la plancha.

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 J’y découvre des cœurs de jeunes artichauts, des carottes cuites juste ce qu’il faut pour rester légèrement fermes, des aubergines fondantes à souhait, des champignons variés, des tomates persillées et même une savoureuse pomme de terre. Je dis « même » car j’avais entendu dire qu’on ne cuisinait pas les pommes de terre à la plancha. Eh bien c’est une erreur. Mais il faudra que j’aille un peu « cuisiner » le chef ! D’ailleurs, je profite de ce billet pour le féliciter.

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 Pour terminer ce repas, mon compagnon ne change toujours pas d’avis, et savoure pour la troisième fois une coupe Créole ( banane, abricot, noix de coco ).

Moi je me laisse tenter par la Duchesse ( nougat, praliné, café )

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Après ce délicieux repas, une petite promenade digestive s’impose.

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La Franqui possède un camping, « Les Coussoulles" qui abrite un ranch, des paillotes, et un club de planche a voile. C’est par là que nous allons marcher un peu avant de rentrer.

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Toute bonne chose ayant une fin ... la première partie de mes vacances s'achèvent bientôt. Et il faut songer à "remonter" dans notre Ile de France.

Mais ce n'est pas fini !  

Ma cheville va-t-elle me permettre de conduire tout au long d'un long périple de près de 4 000 km ?

Me laissera-t-elle faire un petit tour dans le Var pour y retrouver ceux que j'aime ?

Pourrais-je rejoindre mes chers Fous Chantants dans le Gard ? Aurais-je le plaisir de séjourner en Haute-Loire ?

Marche Nordique en Languedoc Roussillon

Hasard ou coïncidence ?

Je suis depuis quinze jours en Languedoc Roussillon et plus précisément dans l'Aude.

Or, j'ai été contactée pour transmettre des infos qui peuvent intéresser les personnes désireuses de pratiquer la Marche Nordique en cette belle région :

 

LANGUEDOC ROUSSILLON – AUDE

Des séances de Marche Nordique encadrées par Catherine Jean, Monitrice agrée

Au Lac de Jouarres – Village d’HOMPS

Dates :
LES VENDREDIS De 9h30 à 11h30

Les 22 et 29 juin 2012

Les 6, 13, 20 juillet 3, 10, 17 août (le 24 à confirmer) 14, 21, 28 septembre
12 €
RESERVATIONS A L’OFFICE DE TOURISME du HAUT MINERVOIS – 04 68 76 34 74

Les Fous Chantants Alès 2012

Vous aimez chanter, vous avez envie de vivre une expérience unique ?

N’attendez plus, venez  rejoindre les Fous Chantants d’Alès.

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 A Alès, dans le département du Gard en France, chaque année, depuis 15 ans, un thème différent rassemble 1000 choristes et 5 chefs de chœur.

En 2009, c’était autour de la chanson québécoise. En 2010, nous rendions hommage aux 3 B ( Balavoine, Berger, Bashung ). En 2011, c’étaient Les Plus Belles Comédies Musicales et cette année en 2012 , c’est un hommage aux plus belles chansons de films.

Qu’est-ce qu’une semaine chantante parmi les « Fous d’Alès » ?

Qui mieux que Claire, la petite Folle Chantante dont j’ai d’abord fait la connaissance grâce à mon site, peut en parler ? Elle n’avait alors que 17 ans. Nous avons pu nous retrouver par la suite à Alès, mais elle avait tout d’abord écrit ce merveilleux commentaire sur ce billet de mon Blog, alors que nous ne nous connaissions pas encore en 2009.

C’était ma première année avec les Fous et fort heureusement, pas la dernière !

  Séduite, Claire l’est bien sûr, et elle est revenue à Alès, en 2010, puis en 2011 et sera présente en 2012, tout comme mon amie Florence et moi-même, qui rendons grâce à l’ami Daniel de nous avoir transmis le virus. Pour Daniel et sa femme Sylvie, il me semble bien qu’ils n’ont manqué qu’une seule année sur ces 15 semaines chantantes déjà écoulées. J’aime autant vous avertir qu’il y a un gros risque d’addiction ! Pour ma part, ma première semaine avec les Fous Chantants d’Alès remonte à l’été 2009. Cela fera donc ma quatrième expérience unique et j’appréhende chaque année que mes problèmes de santé m’empêchent de rejoindre mes amis chanteurs, tous portés par ce formidable élan, cette passion commune.

                         

La 15ème Edition des Fous Chantants

C’est du 21 au 28 juillet 2012.

Hommage aux Plus Belles Chansons de Films...

Chaque année, un, deux ou même trois artistes sont les « invités » des Fous Chantants. Le soir du concert, ils viennent au milieu des choristes pour interpréter avec eux quelques chansons.

C’est une expérience absolument unique, je le répète, de mêler sa propre voix à celles des 1000, autant pour les artistes invités que pour chacun des choristes.  

Ce soir-là est en dehors du temps ! Nous vivons des moments si intenses en émotions partagées que je n’hésite pas à reprendre les mots de Jacky, un de nos chefs de chœur, et directeur artistique des Fous Chantants : C’est magique !

 

Cette année, les artistes qui chanteront avec nous sont :

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                           ANGGUN                           et                          Patrick FIORI

 

 De beaux souvenirs de l’année 2010   « Hommage aux 3B » avec Julie ZENATTI et SOLAL  :

http://www.marcheplaisir.com/blog/chanter-danser-jouer/fous-chantants-ales-2010-1.html  

 

De mon premier concert très écourté en 2009, il reste malgré tout de merveilleux souvenirs, des larmes de déception, des rires …

C’était avec Natasha St PIER et GAROU pour « Hommage au Québec »

http://www.marcheplaisir.com/blog/chanter-danser-jouer/garou-et-les-1000-choristes.html

 

Rejoignez les Fous Chantants, ces femmes, ces hommes, et même ces enfants tous animés par cette même passion. Ils viennent de Belgique, d’Allemagne, de Suisse, des Pays-Bas, d’Italie, du Québec... et bien sûr de France. Ils ont entre 7 et 77 ans ! Et plus ! Je crois bien que la doyenne a 80 ans. Pour la plupart, ils chantent dans des chorales ou dans des groupes tout au long de l’année.

Pour tous renseignements contacter directement les Fous Chantants : http://www.fouschantants.com/Accueil/tabid/36/language/fr-FR/Default.aspx

 

Trois ans, ça se fête

        tourne10.gifMarche Plaisir

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Aujourd’hui, est un jour particulier ! C’est l’anniversaire de Marche Plaisir. Voici trois années déjà que mon site a vu le jour. A ce titre, je voudrais que ce soit une fête pour mes visiteurs et bien sûr aussi pour mes abonnés. C'est pourquoi, exceptionnellement, cette lettre sera publiée sur mon Blog.

Et si tous mes visiteurs du jour s’abonnaient à la Newsletter ?

Et si tous mes abonnés parrainaient chacun un ou deux nouveaux ?

La Newsletter est gratuite bien sûr et suffisamment rare pour ne pas trop remplir vos boîtes de messagerie.

Mais elle vous permet de suivre les nouveautés sur Marche Plaisir.

S’abonner est facile !

N’oubliez pas de valider votre abonnement quand vous recevrez le mail de confirmation d’e-monsite.

Et si chaque visiteur laissait en  fc23eece.png      un petit commentaire sur le site ?

Juste pour encourager la « Webmaîtresse » que je suis à continuer sa route ou plutôt son chemin,

souvent semé d’embûches, ne passez pas par Marche Plaisir sans y déposer un petit comm’ !

 

Si vous ne savez pas très bien où, il vous reste le livre d’or !

 

Comédie Musicale HAIRSPRAY

De gros soucis de santé d'abord, puis personnels ensuite m'ont contrainte à cesser mes activités au sein des Ateliers du Contrepoint pour cette année. Bien sûr mes amis comédiens me manquaient trop et depuis quelques semaines, je leur rends visite au cours des répétitions de la comédie musicale HAIRSPRAY.

Comme chaque année, le spectacle se jouera quatre fois en juin,

à la salle Le Dôme à Pontoise ( 95300) à côté de la Mairie.

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Mercredi 13 juin, jeudi 14 juin, vendredi 15 juin et samedi 16 juin 2012. 

Mais à ce jour, les deux dernières soirées sont déjà complètes !

Vous pouvez encore réserver des places pour le 13 juin ou pour le 14 juin auprès de Gabriel YAKER.

par téléphone au 06 70 30 22 39 ou par mail  :  gabriel.yaker@gmail.com

Votre réservation ne sera effective qu'après paiement ( 5 € adultes et enfants de plus de douze ans)

Cette année encore, la troupe sera accompagnée par les musiciens de la PONTOISE JAZZ MACHINE

Quelques souvenirs de nos précédents spectacles :

Comédie Musicale " CinéRhapsodie"       en 2011

Comédie Musicale " CinéRhapsodie" (2)    en juin 2011

Nos spectacles "Chicago"   en juin 2010  puis en décembre 2010

Chicago, reviens !

 

Le Relais pour la Vie à Osny

Le Relais pour la Vie à Osny  ( D'autres photos viendront prochainement s'ajouter à mon récit )

Tout au long du week-end des 12 et 13 mai 2012, pendant 24h, des équipes de marcheurs, des cyclistes, des coureurs se sont relayés autour d’une piste, pendant que de nombreuses animations sportives, culturelles, artistiques et musicales, ont été proposées au public !

Le Relais pour la Vie, c’est 24 h de solidarité, de défis, pour rendre hommage aux malades et soutenir la Ligue contre le Cancer.

Marcher ou courir c’est déjà un plaisir, mais le faire tous ensemble, pendant 24 h non-stop, pour soutenir une même cause, c’est encore mieux !

Le Relais pour la vie a rassemblé ce week-end à Osny, des personnes de toutes les générations pour participer à ce formidable challenge.

Il suffisait de constituer une équipe de 10 à 20 personnes regroupant des membres d’une même famille, des amis ou des collègues, avec l’objectif de se relayer durant 24h pour qu’à tout moment du Relais, il y ait toujours au minimum une personne de l’équipe sur la piste.
Le Relais pour la Vie n’est en aucun cas une compétition. Toutes les équipes prêtes à relever ce défi que ce soit en courant pour les plus sportifs ou en marchant, vite ou pas, sont acceptées.

Les membres de l’équipe s’engagent à marcher ou courir pendant toute la durée du Relais. C'est-à-dire qu’il faut en permanence au minimum un membre de l’équipe sur la piste. Le capitaine doit gérer son équipe dans ce sens et s’engager moralement à tenir parole.

Notre Association « Rando Découverte Amitié » ayant son siège social à Osny, était bien sûr présente pendant toute la durée du Relais.  

Samedi 12 mai

A 16 h 30, nous retrouvons Yvette, la présidente de notre association pour les inscriptions de notre  équipe. La participation est fixée pour tous à 5 € et les fonds sont entièrement reversés à la Recherche contre le Cancer.

Le Tour des Survivants

A 17 h le départ du Relais est donné et commence par le "tour d'honneur" des survivants, les malades, ou anciens malades qui ont eu un cancer et s'en sont sortis. Ils font un tour de 400 m, matérialisé par des barrières disposées sur la pelouse, devant le Château de Grouchy.

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C’est très émouvant, les Survivants, portent tous un tee-shirt jaune et les autres participants applaudissent tout en faisant une véritable haie d’honneur à la fin du tour. Je ne peux m’empêcher d’avoir les yeux plus qu’humides … Je pense à mon frère Thierry que la maladie a emporté alors qu’il n’avait que 36 ans.

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Mon regard se fixe sur mes amis marcheurs, car dans mon équipe, ils sont, aujourd’hui, quatre à porter ce maillot jaune. Je suis heureuse qu’ils soient là, heureuse de marcher à leurs côtés.

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Nous entourons Yvette et nous voilà partis pour notre premier tour. Cela ne va pas vite du tout, car nous sommes très nombreux à prendre le départ pour suivre ce parcours de 900 m autour de l’étang.

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Lors d’un de nos tours, j’ai bien cru à un canular quand j’ai vu un pêcheur sortir cet énorme poisson de l’eau.

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Une de mes amies m’a précisé qu’il s’agissait d’une carpe Koï. Jamais je n’en avais vu de si grosse !

 

J'ai dû faire six fois le tour de l'étang, et vraiment pas très vite, car il y avait beaucoup de marcheurs et de marcheuses, mais aussi des coureurs et coureuses. Comme j'étais venue à pied de chez moi jusqu’au parc de Grouchy, il fallait aussi revenir ! Et pour rentrer chez moi, ça monte ! Je ne suis pas restée jusqu’à la tombée de la nuit, et je l’ai regretté après, car la cérémonie des lumières devait être vraiment quelque chose de très fort… Mais mon équipe était tout de même représentée en ce samedi soir, et l’on m’a raconté ce cérémonial très émouvant. Des centaines de petites bougies allumées et disposées les unes à côtés des autres en forme de cœur, portant des messages en hommage aux disparus, emportés par cette maladie. Je me souviens avoir déjà assisté à ce genre de cérémonie. J’avais participé avec deux de mes enfants en 1996 à une manifestation sportive qui avait eu lieu dans ce même parc, dans le cadre du Téléthon, grand élan national de solidarité en faveur des personnes atteintes de myopathie ou autres maladies génétiques rares. (J’aimerais beaucoup que ma maladie, le SJSR, soit reconnue comme maladie rare … Peut-être qu’un jour, une manifestation de cette ampleur permettra de faire un peu plus de recherches sur ce mal si méconnu).

Lors de cette première soirée du Relais pour la Vie, j’ai dû marcher environ 9 km, ce qui est à la fois bien peu pour la randonneuse que je suis, et pas si mal que ça, vu mon état de santé actuel. Il me fallait absolument prendre un peu de repos.  

Dimanche matin, c’est à 8 h 30 que cette deuxième journée du Relais pour la Vie a commencé pour moi. De très nombreuses personnes étaient restées toute la nuit, se relayant sans cesse pour marcher ou courir autour de l’étang. Des lits de repos étaient installés à l’intérieur du Château. Certains ont passé la nuit dehors dans leurs sacs de couchage. Il faisait vraiment très frais pour la saison. Seulement 4 ° quand je me suis levée. Nous avons tout d’abord emmené un groupe de personnes faire une marche d’une heure trente autour d’Osny. Je crois que nous les avons gâtés, car nous sommes passés par de beaux petits sentiers, dont un particulièrement joli, à travers les fleurs sauvages.

Au retour, nous sommes allés dans la chapelle du château écouter chanter Annick de Grom, soprano lyrique, qui accompagnait une cérémonie inter religieuse.  Puis, nous avons recommencé à marcher autour de l’étang (le parcours de 900 m) et en discutant, on ne voit pas trop les tours passer. Je n’ai pas compté, mais je dirai au moins une bonne dizaine de tours en plus des 7 km de notre petite rando du matin, cela fait sans doute au minimum 16 km pour la journée de dimanche. Ce qui n’est pas beaucoup, car certains ont marché ou couru tout le week-end. On pouvait se reposer sur place. Mais, chacun participe selon ses moyens physiques et je suis bien contente d’avoir pu participer autant quand même. Bien sûr, je faisais des pauses. Il y avait des chaises près du point ravitaillement et j’ai aussi bu du café (ce que je n’aurais pas dû…car je pensais bien dormir la nuit qui a suivi, mais mes jambes m’ont ennuyée jusqu’à près de 2 h du matin). Je me posais, et mes amies marcheuses me reprenaient le tour d’après.

Nous avons assisté à des démonstrations de danse country, très sympas, des chorégraphies de majorettes, des groupes de musiciens qui se succédaient et « Poly’Gamme » un ensemble vocal et scénique, composés de 30 choristes, aussi bien chanteurs que comédiens et danseurs, très agréable aussi bien à entendre qu’à voir et qui a vraiment été très apprécié.

Un mur d’escalade avait été dressé, je ne m’y suis pas risquée ! On pouvait aussi jouer au volley-ball, au baseball, à la pétanque, au babyfoot, faire du tir à l’arc avec les Archers de Grouchy, du football américain, du karaté, du judo, de la boxe. Bref ! De quoi bien s’amuser pour les jeunes. Jeu de l’oie géant et Twist and Move géant pour les plus jeunes.

Une de mes amies marcheuses rêvait de faire de la moto et elle a réalisé son rêve, grâce aux baptêmes de moto qui étaient proposés pour 5 € par Warm Up 95, une association de motards. Nous avions acheté, toujours au profit de la Ligue, des programmes qui étaient numérotés, et une tombola a eu lieu, en fin d’après-midi. Notre présidente a gagné un téléphone sans fil. Je me suis acheté une casquette au logo Relais pour la Vie. Une vente de ballons était organisée par l’Association des commerçants d’Osny. Il fallait mettre un petit message sur une carte accroché au ballon. Vers la fin de la journée, le lâcher de tous les ballons était très joli. Des messages d’espoir, d’hommage, de souvenirs … Plein de jolies couleurs dans ce ciel si bleu.

Et tout à fait à la fin, tous les participants, les musiciens, les survivants en tête, nous avons refait un tour tous ensemble. Le parcours « en carré » de 400m délimité sur la pelouse par des couloirs était conçu de telle sorte que l’on pouvait  voir les autres marcheurs à chaque côté du carré. C’était très beau cette chenille humaine bariolée, composée de tous ces gens, tous portés par un réel enthousiasme d’avoir participé à cette belle manifestation au profit de la Ligue contre le Cancer.

 

 

Syndrome des Jambes Sans Repos ( SJSR)

L’AFSJR rebaptisée

L’Association Française des personnes affectées par le syndrome des Jambes Sans Repos (AFSJR) change de nom. La voici désormais appelée l’Association France Ekbom (AFE)

Eh bien moi, je ne suis pas contre le changement, mais celui-là ne me satisfait pas du tout !

Peu à peu, le public commençait à connaître un tout petit peu le nom bizarre de cette maladie non moins bizarre ! Le SJSR ou Syndrome des Jambes Sans Repos est tout à fait parlant, même si souvent les jambes ne sont pas seules à être atteintes et que les mouvements involontaires et/ou irrépressibles peuvent également s’étendre aux bras ou au corps tout entier.

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Je suis atteinte de ce syndrome depuis juin 2006 et je ne me reconnais pas du tout dans les explications que l’on trouve pour le moment sur le net concernant la maladie de Willis-Ekbom.

Ce nom vient du fait que la première description en a été faite en 1685 par le neurologue Thomas Willis mais le syndrome a été publié sous ce nom par Karl Axel Ekbom en 1944.

Aussi, j’aimerais vous donner ma propre description de mes symptômes, et que mes compagnes et compagnons d’infortune concernés par ce syndrome puissent également déposer ici leurs propres témoignages.

En ce qui me concerne, j’éprouve des sensations profondément désagréables  d'agacement dans les jambes, d'agitation, de secousses involontaires et parfois des crampes et des douleurs. Elles surviennent surtout le soir en position assise ou allongée, et principalement la nuit et ne sont calmées que par la marche ou les mouvements continus. Je ne supporte pas le poids d’une couverture ou la chaleur d’une couette sur les jambes. Des mouvements périodiques et involontaires se produisent même pendant mon sommeil. Ils sont parfois très violents et me réveillent par la douleur qu’ils provoquent. Au réveil, inutile de vous dire que je ne suis pas reposée et que mes jambes sont douloureuses.

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Sans traitement, j’ai passé presque neuf mois en ne dormant que deux heures par nuit et de façon très hachée. Je ne parvenais pas plus à dormir dans la journée, et j’étais comme un zombie. Moi qui étais très active, je ne marchais même plus. Le manque de sommeil et les mouvements incessants de mes jambes me provoquaient des douleurs partout. L’appui de ma tête en position allongée était douloureux. Dans un premier temps, je me refusais à prendre le traitement lourd que l’on prescrit dans le cas d’un syndrome sévère, ce traitement utilisant les mêmes produits que ceux prescrits pour la maladie de Parkinson.

En mars 2007, je n’avais plus le choix et un premier traitement a été mis en place. Je dois dire que je ne serais sans doute plus de ce monde sans Adartrel. Bien sûr, j’ai connu de nombreux effets secondaires dont les principaux étaient des nausées et des vertiges. Mais j’y ai quand même gagné un meilleur sommeil. Je n’étais pas difficile : je partais de si loin !

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J’apporte ici quelques petites précisions : les somnifères n’ont aucune action sur le SJSR. Le traitement ne guérit pas ce syndrome, il permet seulement d’espacer les crises et de les rendre moins fortes, au moins dans un premier temps. Car hélas, après quelques mois, il a fallu augmenter les doses pour obtenir les mêmes résultats … J’étais très réticente, mais là encore, je n’avais pas le choix. Quelques mois de pseudo-tranquillité et de nouveau il a fallu augmenter le dosage. Parallèlement, j’assistais impuissante à une prise de poids constante, et ce malgré des mesures diététiques. A une époque, je ne mangeais que de la viande blanche et des légumes cuits à la vapeur, peu de matières grasses, des laitages à 0 %, je continuais à pratiquer autant que je le pouvais la randonnée pédestre, ainsi qu’un peu de jogging et la danse que j’ai dû arrêter en premier lieu à cause des vertiges. Malgré cela, mon poids continuait d’augmenter. J’ai parlé de cet effet secondaire au neurologue que je voyais alors, mais il n’a pas semblé intéressé et n’a fait que renouveler ma prescription. C’était extrêmement frustrant et déprimant. Je continuais  à grossir, à raison de cinq kilos par an ! Mon métabolisme était complètement déréglé. Sur les conseils du médecin nutritionniste qui me suit, j’ai peu à peu lâché prise.

J’avais aussi changé une première fois de neurologue, mais je n’ai malheureusement pas rencontré beaucoup plus de compréhension auprès du deuxième que du premier. Manifestement, ma prise de poids, qui commençait pourtant sérieusement à me provoquer d’autres troubles, ne les intéressait pas. Lorsque les crises sont devenues plus fréquentes, je ne sais plus très bien à quel dosage d’ADARTREL j’étais, ce deuxième neurologue m’a prescrit en plus du RIVOTRIL. Je devais en prendre 3 gouttes en plus de l’Adartrel. J’étais si mal que j’ai pris ce petit supplément ! J’ai bien cru que j’allais finir mes jours cette fois en tombant dans l’escalier tant j’étais shootée lorsque je me suis levée la nuit. Je n’ai fait que deux essais et j’ai renoncé. Plus jamais je n’ai pris de ce médicament indiqué principalement pour le traitement de l’épilepsie.

J’ai fini par consulter un troisième neurologue, une femme cette fois, très à l’écoute, et qui m’avait été indiquée par ma nutritionniste. Depuis, c’est elle qui me suit. Après ADARTREL, je suis passée ensuite à SIFROL, qui ne devait normalement pas me faire prendre de poids. En effet, mon poids s’est d’abord stabilisé pendant quelques mois. Le SJSR me laissait un peu tranquille. Les crises étaient plus rares et moins importantes. Je me sentais revivre, malgré des nuits pas toujours très reposantes, mais j’avais tellement connu pire ! Puis, le syndrome est réapparu plus fortement. Le dosage de SIFROL a été alors à son tour un peu augmenté. La prise de poids a repris. Quelques mois encore plus tard, il a fallu rechanger de médicament et ce fut le tour du REQUIP. Le même schéma s’est reproduit, d’abord un mieux, puis la reprise des crises donc une augmentation du dosage. Mes réveils étant devenus extrêmement matinaux, à cause de mes jambes qui s’agitaient très tôt le matin, on m’a prescrit du REQUIP LP ( Libération Prolongée).  J’ai découvert qu’Adartrel et Requip contenait la même molécule : le ropinirole. Et je me suis aperçue aussi qu’ayant terminé avec 4 mg d’Adartrel, j’étais désormais à 8 mg de Requip. Cela ne me plaisait pas du tout, mais il m’a bien fallu en passer par là. Ce traitement ayant aussi une fâcheuse tendance à faire baisser la tension, ce qui peut sans doute être utile à certains mais qui chez moi est très dérangeant. Ma tension qui est naturellement plutôt basse est encore diminuée et je souffre souvent de vertiges, d'étourdissements, voire de malaises. Je supporte difficilement  la station debout immobile, ainsi que les changements brusques de position.

Malgré toutes mes réticences, je dois bien dire que j’ai retrouvé un plus grand confort au moins pendant quelques temps.

Encore une précision, ma pathologie, le Syndrome des Jambes Sans Repos ( SJSR) n’est pas non plus reconnue comme maladie orpheline. Elle touche pourtant environ 8,5 % de la population française, 8 % de la population américaine, 12 % de la population canadienne…

 

Récemment, un clip a été tourné à Reims afin de sensibiliser les Français au Syndrome des Jambes Sans Repos ( SJSR) qu’il faudra dès lors nommer autrement ( maladie de Willis Ekbom). L'Association française contre le syndrome des jambes sans repos (AFSJR) désormais Association France Ekbom (AFE), a pour cela fait appel à l'athlète français Yohann DINIZ, double champion d'Europe de marche athlétique (2006 et 2010), et à Jean-Jacques GOLDMAN.

 

Ce clip va peut-être enfin montrer au grand public, ce qu’est le Syndrome des Jambes Sans Repos ou maladie de Willis Ekbom. Cette pathologie neurologique sensorimotrice, chronique et évolutive, trop souvent mal décrite et minimisée parfois même par des médecins trop peu informés, transforme la vie des personnes malades et de leurs proches. Obligées de se lever et de marcher la nuit pour limiter les sensations d’inconfort extrême, de brûlure, de picotements, ressenties dans les jambes, provoquant une importante fatigue, voire un état dépressif. J’en parle vraiment en connaissance de cause et je n’exagère rien en disant que souffrir de cette maladie est un véritable calvaire.

"Je marche seule" Cela reprend le titre d'une de mes pages écrites en 2009 sur Marche Plaisir.

 

J’ai récemment lu le témoignage de Christian, l’époux d’une jeune femme atteinte du SJSR :

Ma femme est atteinte par cette maladie, depuis 4 mois...nous venons (enfin, surtout elle), de passer une nuit pénible. Elle n'a que 37 ans... Hier matin...je l'ai "poussée" à faire du cheval, malgré ses douleurs…résultats, un pur bonheur...sans contraintes...dur de lancer la machine (son corps)…un peu comme la jeune femme de votre clip....

C’est exactement cela ! C’est terriblement « dur de lancer la machine ». Je suis dans ce cas, si fatiguée parfois par plusieurs nuits consécutives agitées, des nuits pratiquement jamais ou peu reposantes, avec au réveil des douleurs dans les jambes et peu d’envie de faire quoi que ce soit, avec un moral très sombre …

Pourtant quand j’ai réussi à me lever, à me pousser, à rejoindre mes amis randonneurs, même si je souffre, même si c’est vraiment très dur, les randonnées pédestres et les contacts avec mes amis, et avec la nature, continuent de m’apporter  un plaisir auquel je ne veux pas renoncer.

Est-ce cette détermination qui m’a aidée à mettre en place un protocole afin de diminuer le dosage de mon médicament ? Je suis passée tout doucement de 8 mg à 6 mg, puis à 4 mg, puis à 2 mg. Et cela fait maintenant 11 mois que je tiens avec cette dose minimale de REQUIP LP. Mon objectif est de commencer dès que possible un sevrage total et de trouver des produits naturels qui pourront m’aider.

Je le répète, Adartrel, Sifrol, Requip, ces produits même avec leurs effets indésirables, m'ont permis tout simplement de rester en vie. Je souhaite très profondément pouvoir maintenant m'en passer un jour et j'ai espoir qu'en arrêtant ce traitement, je pourrais peut-être aussi retrouver celle que j'étais avant...   

Vous pouvez consulter aussi :

Des nouvelles de mon SJSR

et

Mon combat contre le SJSR

N'hésitez pas à me laisser un commentaire !

Le Duo Kontassi : Marion Heyner et Joël Mater

 Duo Kontassi Marion Heyner et Joël Mater
Duo Kontassi, Marion Heyner et Joël Mater
 
Le samedi 3 mars, je me suis rendue à la bibliothèque Elsa Triolet et Aragon à Argenteuil.  C’était pour moi un véritable retour aux sources puisque j’ai passé mon enfance et mon adolescence dans cette ville. C’est aussi là que j’ai commencé à exercer mon métier d’institutrice.  La bibliothèque est située à côté de l’Hôtel de Ville, à proximité de l’école Jean Macé, une école où j’ai enseigné, et qui fut la toute première école de mon premier enfant. 
Duo Kontassi Marion au Balafon, Joël le conteur
 
Dans la bibliothèque, le Duo Kontassi s’est emparé du jeune auditoire présent ce jour-là. Je faisais sans doute monter la moyenne d’âge, mais j’ai cette faculté de replonger facilement dans l’enfance et me suis régalée sans doute autant que bien des bambins ou leurs parents venus assister à l’Heure du Conte.
 
Joël "plante le décor" et explique d’abord, comment la pratique du cerf-volant l'a mené au conte.
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Un jeune auditeur fait part de son ressenti. Le cerf-volant lui fait peur !   Qu’à cela ne tienne : Joël va le dérober à sa vue.
Marion joue du Monocorde monochrome, Joël raconte
 
Puis la racontée commence et  vite on oublie l’endroit où on se trouve, et peut-être même l’âge qu’on a … On suit du regard tous les gestes du conteur, on est attiré par ce visage extrêmement expressif de l’artiste qui est parti, semble-t-il dans un autre monde. Les mots parfois semblent s’envoler de sa bouche. Et la musique est là, étrange, aussi surprenante que les instruments qui défilent dans les mains de Marion.
 
Le balafonLe Balafon
Le monocorde monochrome  Marion joue du Monocorde monochrome
Le contophone   Le Contophone
La scie musicale  Marion et sa scie musicale
Suspendus aux lèvres du conteur, il arrive qu’on les quitte du regard un instant, mais c’est seulement pour aller s’accrocher cette fois aux doigts de la jeune musicienne.
Marion joue du balafonMarion et sa scie musicale 
La voix de Joël et la musique de Marion s’accordent pour nous emmener au merveilleux pays des contes.
Marion joue du Monocorde monochrome
 Joël MATER et Marion HEYNER racontent des histoires pour les grands, pour les petits, pour les moyens-petits et les moyens-grands.
C’est ainsi que l’on parle dans les maternelles !  Et moi, alors ? Je suis où ?
 Si vous souhaitez faire appel au DUO KONTASSI, suivez le fil du cerf-volant …
 Joël MATER
mobile : 06 85 50 42 81
courriel :
joelmater@infonie.fr
 
Moi, je suis restée dans un conte-randonnée … Il revient à ma mémoire tout à coup... Ce genre de conte en chaîne qui contient une formule répétée inlassablement … « Le valet appelle le boucher, qui ne veut pas tuer le veau, qui ne veut pas boire la rivière, qui ne veut pas éteindre le feu, qui ne veut pas brûler le bâton... »
 Immanquablement le conte m’emmène loin, au pays de mon enfance, et j’entends  ma mère  chanter cette ancienne chanson traditionnelle du répertoire enfantin … « Ah l’bricou, l’bricou, l’bricou …qui n’veut pas planter les choux, qui n’veut pas planter les choux » . Cette chanson que j'ai moi-même chantée à mes enfants ...
Ah ! L'Bricou
Allons chercher l' Bricou pour qu'il aille planter les choux ( Bis),
L'Bricou ne veut pas planter les choux,
REFRAIN :  Ah ! L'Bricou,
l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux.(Bis)
Allons chercher le chien pour qu'il morde le Bricou, (Bis)
Le chien ne veut pas mordre le Bricou,  
L'Bricou ne veut pas planter les choux, 

REFRAIN : Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux.( Bis)
Allons chercher le bâton afin de battre le chien, (Bis)
Le bâton ne veut pas battre le chien,
Le chien ne veut pas mordre le Bricou,
L'Bricou ne veut pas planter les choux,
REFRAIN : Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux. (Bis)
Allons chercher le feu pour qu'il brûle le bâton, (Bis)
Le feu ne veut pas brûler le bâton,
Le bâton ne veut pas battre le chien,
Le chien ne veut pas mordre le Bricou,
L'Bricou ne veut pas planter les choux,
REFRAIN : Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux. (Bis)
Allons chercher le ruisseau pour qu'il éteigne le feu, (Bis)
Le ruisseau ne veut pas étendre le feu,
Le feu ne veut pas brûler le bâton,
Le bâton ne veut pas battre le chien,
Le chien ne veut pas mordre le Bricou,
L'Bricou ne veut pas planter les choux,
REFRAIN : Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux. (Bis)
Allons chercher le veau pour qu'il boive le ruisseau, (Bis)
 
Le veau ne veut pas boire le ruisseau
Le ruisseau ne veut pas éteindre le feu,
Le feu ne veut pas brûler le bâton,
Le bâton ne veut pas battre le chien,
Le chien ne veut pas mordre le Bricou,
L'Bricou ne veut pas planter les choux
REFRAIN ; Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux.(Bis)
Allons chercher le boucher afin de tuer le veau, (Bis)
Le boucher ne veut pas tuer le veau
Le veau ne veut pas boire le ruisseau
Le ruisseau ne veut pas éteindre le feu,
Le feu ne veut pas brûler le bâton,
Le bâton ne veut pas battre le chien,
Le chien ne veut pas mordre le Bricou,
L'Bricou ne veut pas planter les choux
REFRAIN : Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui ne veut pas planter les choux.
Allons chercher le juge pour qu'il juge le boucher, (Bis)
Le juge veut bien juger le boucher,
Le boucher veut bien tuer le veau,
Le veau veut bien boire le ruisseau,
Le ruisseau veut bien éteindre le feu,
Le feu veut bien brûler le bâton,
Le bâton veut bien battre le chien,
Le chien veut bien mordre le Bricou,
Le Bricou veut bien planter les choux !
Ah ! L'Bricou, l'Bricou, l'Bricou,
Qui veut bien planter les choux,
Qui veut bien planter les choux !


 
 

Les randonneurs marchent sur du verre

 Presque deux mois de retard pour ce petit reportage. Mais cette fois, la version 4 semble stable... Alors, c'est parti !

Les randonneurs marchent sur du verre !

Les randonneurs visitent Fany Glass

Jeudi 13 Octobre 2011 : Ce matin,  c’est presqu’un record. Trente sept marcheurs se sont retrouvés sur le parking de la Poste à Osny  ou à proximité. Il faut dire que ce jeudi n’est pas un jour ordinaire pour les adhérents de Rando Découverte Amitié.

Visite des randonneurs à Fany Glass

Nous nous rendons tout d’abord en voiture dans la Z.A.C des Beaux soleils à Osny, car à l’issue de notre randonnée qui sera aujourd’hui  un peu raccourcie, nous sommes attendus à l’Atelier Vitrail  FANY GLASS. C’est donc de cet endroit que nous partirons. Après deux heures trente de marche, nous arrivons juste à l’heure pour notre rendez-vous.

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Bravo à Maryvonne et à Elena qui ont organisé cette visite chez un maître verrier. pa132350-1.jpg

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 Un grand merci à Dominique LEGRIS d’avoir si bien reçu notre grand groupe.

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 C’est avec passion qu’il nous a parlé de son métier.

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 Il nous a expliqué les nouvelles techniques qui permettent d’offrir  à la fois esthétique,  confort thermique et phonique, tout en associant de façon originale, la modernité du double vitrage au charme un peu rétro des vitraux.

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Je crois bien que chacun d’entre nous a été comme moi passionné par cette visite et émerveillé par la beauté de ces œuvres.

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Pour ma part, j’ai été également impressionnée par la dextérité des deux ouvriers verriers que nous avons vus à l’ouvrage, et heureuse d’assister à une partie de la réalisation de ces pièces uniques.

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Vous n’aurez peut-être pas la chance que nous avons eue, amis lecteurs, de pouvoir visiter l’univers Vitrail de FANY GLASS ni d’être reçu si gentiment par l’artiste qu’est Dominique LEGRIS, mais je vous recommande fortement une petite visite du site en cliquant sur ce lien.

http://www.fany-glass.fr/fany-glass/fany-glass.nsf/html/0

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