Où en est mon SJSR ?

Voici bien longtemps que je n'ai rien écrit dans mon blog. Pourtant, il m'en est arrivé des choses depuis le dernier billet. Je voulais attendre avant de raconter comment se passe ma vie sans médicament... Et puis à vrai dire, je suis très très occupée, mais cela fera peut-être l'objet d'un autre billet de mon blog. 

Le 12 octobre 2015, j'ai cessé complètement la prise du Requip LP 2 mg que je prenais un jour sur deux seulement depuis presque deux années. J'avais déjà fait un premier essai de sevrage, qui s'était soldé par un échec.

Mais cette fois, même si cela a été très difficile, j'ai surmonté tous les troubles dûs au manque. Si j'ai pu le faire, c'est simplement qu'une personne qui m'est très chère a réussi à me donner tout le courage nécessaire.

Trois années se sont écoulées depuis, sans traitement, même si parfois mes jambes s'agitent encore, notamment lorsque je suis un peu trop perturbée émotionnellement (en négatif, comme en positif), je peux vraiment affirmer que ce n'est pas pire que lorsque j'étais encore sous Requip.

J'ai trouvé un autre moyen de produire la dopamine qui semblait me manquer...

Nénmoins, je reste vigilante, notamment sur l'alimentation, et sur d'autres aspects de ma vie.

Je ne consomme plus de produits laitiers au lait de vache, mais uniquement au lait de brebis ou de chèvre, depuis plus de quatre ans.

En juin 2016, j'ai cessé de prendre chaque jour deux ou trois carrés de chocolat comme je le faisais. Très occasionnellement, cela m'arrive d'en manger, mais sans y trouver vraiment de plaisir. 

Je ne consomme plus jamais de café, pas même décaféiné. Je réserve le thé uniquement pour le petit-déjeuner. 

L'alcool ne m'ayant jamais vraiment attirée, j'en bois très très exceptionnellement.

Depuis août 2016, je n'allume plus jamais la télévision.

Par contre, j'ai axé ma vie sur ce qui me fait vraiment plaisir. J'ai choisi de m'autoriser à dire non, de ne pas m'imposer des sorties ou des relations qui me déplaisent et de consacrer tout le temps que je souhaite à ce qui me rend heureuse. ( Et à ceux qui me rendent heureuse)

Cela paraît tout simple n'est-ce pas ? Et pourtant ... 

Autre point positif, les nombreux kilos accumulés pendant les différents " traitements" médicamenteux sont en train de fondre tout doucement. 

 

SJSR syndrôme des jambes sans repos

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