Dimanche dernier, c'était Pâques. Aussi comme chaque année, notre randonnée s'est faite le lundi et, chose extrêmement rare, c'est moi qui l'ai guidée ! Nous étions douze et j'ai ramené tout le monde !
Ci-dessus, notre rendez-vous à Osny. Et ci-dessous, le point de départ de notre randonnée à Delincourt.
Delincourt est vraiment un magnifique village et j'aime beaucoup cette balade ... Nous nous garons juste après l'église et l'école, à côté du lavoir.
Le temps est assez ensoleillé déjà, mais la température un peu fraîche pour Elena !
En quittant le parking, nous partons à droite, laissant derrière nous l'église de Delincourt.
Un peu plus loin sur la droite, nous empruntons la Montée des Groux qui va bien vite nous réchauffer.
Pour l'instant, je suis encore devant ...
... mais pas pour bien longtemps ! Les côtes ne sont pas mon fort !
Serge, pourtant bien en arrière au départ, est monté en courant !
Bientôt, nous traversons le village de Chambors.
Suivez la guide ! Je n'ai aucune hésitation ...
Même si plusieurs randonneuses connaissent bien le parcours, pas une ne me donne d'indication, n'est-ce pas, Caro ?
Je suis absorbée par ma carte et par les points de repères que je dois prendre pour en rendre compte le plus souvent possible à Richard qui me supervise ! Cependant, je prends malgré tout des photos. Impossible de résister à ce beau tamaris !
Il me faut courir un peu devant pour prendre aussi mes marcheurs !
Nous passons devant l'église de Chambors puis nous prenons à droite.
Jetons un petit coup d'oeil à ce bel escalier à mains...
... même si certaines pipelettes ont une conversation si animée qu'elles l'ignorent totalement !
... tandis que d'autres, habituées à cette randonnée, ne lui jetteront pas un regard, préférant m'offrir leurs sourires !
L'épreuve du passage du lavoir est infligée à Annie, nouvelle marcheuse parmi nous.
Maria, une de nos plus anciennes adhérentes, s'amuse à passer le ruisseau de la même manière.
Tandis qu'Antoine se demande si nous n'allons pas "passer le réveillon là-dessus" !
Vite, il me faut hâter le pas ! Caro et Richard marchent en tête ... et du coup, je ne guide plus rien du tout !
Nous allons quitter la D166 pour suivre la direction Gisors.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous trouverons un chemin qui recoupera plus loin une Départementale.
Serge a confié à Annie une carte. Aurions-nous encore une "guide stagiaire" ?
Puis le chemin vient juste narguer un peu la route que bien sûr nous délaissons.
Pour faire la pause, je choisis un endroit avec un peu d'ombre, du soleil et des bosquets pour nos marcheuses.
Il est presque 10 h 30 et c'est le partage de gourmandises !
Antoine nous offre des petits chocolats de Pâques, Annie propose des confiseries vietnamiennes, Valérie des bananes séchées.
Maryse se délecte de son éternelle banane tout en décidant de boycotter la prochaine rando de Pâques !
C'est que notre Antoine fait plusieurs tours ! Lapins, poissons, tortues et autres chocolateries pascales : tout doit disparaître !
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Calories dépensées ... calories déjà regagnées !!!
Allez debout Catherine, on y va ... et pour la peine, nous allons forcer un peu l'allure !
Un dernier regard vers ce joli champ de pissenlits et nous reprenons notre marche.
Nous retrouvons la D166, que nous allons suivre jusqu'à Lattainville.
Nous passons devant le " Château". Pour plus d'informations, ne manquez pas de suivre ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
Voici encore celui que j'appelle désormais "mon arbre" ...
Comme il est beau à cette saison ! En bas de la côte du Château,
je n'ai aucune hésitation, c'est à droite qu'il faut tourner
Nous arrivons au-dessus de la rue où est située l'église de Lattainville.
Avant mon regard, ce sont mes narines qui me signalent la présence de cette glycine qui embaume. Inmanquablement la glycine m'évoque une chanson de Serge Lama ...
Nous prenons ensuite à gauche la rue de Delincourt,
et nous passons très près du village, que nous aurions pu rejoindre en cinq minutes si nous avions décidé de tourner à gauche.
Mais il aurait été dommage de se priver de ce qui suit ...
D'ailleurs nous sommes tous d'accord pour faire ce détour, même si le groupe s'étire un peu.
Il commence à faire sérieusement chaud et cette montée est tout de même bien longue.
Annie et Antoine ferment la marche.
Pour Richard, ces belles fleurs de cytise. Mais surtout cet extrait qui lui rappellera sans doute quelque chose :
Une fois, s'avançant au bord d'un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de Mr. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.
- Que c'est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là dedans ?
Le cytise fleurit en mai juin. Ses fleurs jaunes d'or sont regroupées en grappes pendantes qui peuvent atteindre 30 cm. Toutes ses parties sont toxiques; l'ingestion des graines est, paraît-il, mortelle !
Mais alors, elle était déjà condamnée la Blanquette !
Pour éviter de trop suivre la route, nous avons suivi un PR indiqué sur la droite...
... mais brusquement, plus de chemin !
Il nous faut redescendre vers la route et passer des clôtures qui fort heureusement s'ouvrent à notre passage.
Cela ajoute du piquant à notre randonnée ! D'ailleurs, cela pique vraiment !
J'évite soigneusement les orties, jusqu'au moment où je recule pour prendre une photo ... Aïe !
Bientôt nous entrons dans Delincourt,
où nous retrouvons le fameux "libre service" ...
Libre service Bouquet 3 € Catherine s'approche ...
Approchons-nous encore un peu ...
D'autres produits sont proposés, comme des confitures ou de la rhubarbe.
Micheline et Maryse observent la scène,
tandis qu'Annie tente de se situer sur la carte, puis
elle s'approche elle aussi, mais ne s'attarde pas.
Valérie, Richard et moi partons devant et nous voici prêts a affronter le Raidillon d'Egremont ou le Rédillon d'Egremont !
En effet, deux pancartes différentes nous indiquent ce que je qualifierai de "belle grimpette".
Mais Richard attend à l'intersection afin de ne pas "semer" le reste du groupe. Ce qui me permet de monter à mon rythme,
et de m'octroyer une petite pause à mi-côte.
Voici le reste de la joyeuse bande qui s'annonce...
De là où je suis, je peux admirer toutes les fleurs qui m'entourent.
Parmi elles, ces rhododendrons.
Mes amies randonneuses sont très fleuries aussi ...
... comme Maria qui a assorti son bouquet à son tee-shirt !
Elena est plus fruitée ... Deux kilos de rhubarbe à bout de bras, voilà qui va continuer de muscler notre marcheuse acharnée.
Puis nous empruntons la charmante sente d'Egremont,
colorée à souhait par une splendide végétation
C'est vraiment un régal à cette saison !
La sente se termine par quelques "marches"
Je me poste là, et il ne reste plus qu'à attendre que mes amis défilent les uns après les autres...
Catherine aussi a acheté de la rhubarbe ....
Valérie craint de me cacher la pancarte de la rue Mynville ... Ce village a de très jolies pancartes de rues et j'aime les photographier, mais j'aime aussi que mes "personnages" soient dessus, et Valérie m'offre là un bien joli sourire !
Là, nous sommes dans la rue Moucheuse et passons devant la Hurlerie. Chaque fois j'y remarque la statue au-dessus du porche, sans avoir encore d'indications sur elle.
Merci à mon Richard de me rappeler la signification des numéros de rue dans ce village. Je ne m'en souvenais plus et étais intriguée par les numéros à trois chiffres... Autrefois, la numérotation des habitations dans les villages indiquait la distance en mètres qui les séparait de l'église.
Impossible de ne pas remarquer sur notre droite ce pigeonnier,
par contre il faut regarder à gauche, par-dessus un grand mur de pierres pour découvrir ce viel escalier.
A cet endroit, nous nous demandons s'il ne serait pas possible d'emprunter un petit chemin sur la gauche, juste avant la croix,
... juste histoire d'apporter une autre petite variante à la randonnée.
Mais là, je laisse faire les "spécialistes" ! Pendant que Richard étudie la carte, Serge est parti en reconnaissance.
Mais le chemin semble privé et n'aboutir qu'à une habitation. Antoine a délesté Catherine de sa rhubarbe. Deux kilos dans la main, ce n'est pas rien ! Mais notre ami est solide comme un roc !
Elena marche en avant, sa rhubarbe sur l'épaule ! La voici devant le Carrefour de la Croix. Nous approchons du but.
Voici l'église de Delincourt,
et juste à côté, l'école primaire.
Elena, Valérie, Richard, Antoine et moi sommes très en avant.
Caro arrive derrière, suivie de Serge. Derrière nous, le groupe est étiré, mais chacun sait que l'arrivée est proche
et il n'y a plus moyen de se tromper.
Pour une fois, le petit parking situé à côté du lavoir était bien plein.
J'ai dû me garer un peu plus loin, juste en face de cette habitation qui a gardé l'ancienne enseigne d'une boutique,
sur laquelle on peut lire :
C'est sur cette photo que je vous souhaite à tous une belle semaine, si possible aussi ensoleillée que ce beau lundi de Pâques!
à bientôt sur Marche Plaisir !
Le gris du ciel aurait-il découragé nos vaillants randonneurs du dimanche ? Nous ne sommes que huit ce matin. Il fait relativement doux : 12 ° quand je quitte la maison. Après une semaine un peu difficile, je ne suis pas vraiment très en forme, mais je dois honorer une promesse que j'ai faite ...
Nous garons nos voitures à Arronville, à proximité du Foyer Rural, dans l’Impasse des Claquets. Le Foyer Rural est une construction moderne que ne doit pas reconnaître mon amie virtuelle, originaire d'Arronville, à qui je dédie ce petit reportage aujourd'hui.
Peut-être a-t-elle emprunté un jour, tout comme nous, la Sente de l'école...
... puis la Rue de la Mairie...
... pour se rendre à l'école primaire qu'elle fréquentait, il y a de cela ...
...une cinquantaine d'années. Lorsque nous passons devant l’église, le clocher indique 9 H.
Nous bifurquons dans la Rue des Granges.
La Poste qui est située dans cette rue me déçoit plutôt. Mon amie Nanounette n'a pas dû la connaître ainsi.
De là, nous avons une meilleure vue sur l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d’Arronville. Cette église est construite sur une nécropole mérovingienne qui fut mise au jour en 1858.
Une jolie côte nous permet de très vite nous échauffer !
Pour ma part, je la monte plutôt lentement, car je sais bien que c’est beaucoup plus sage en début de randonnée.
Nous traversons bientôt la D927. Richard a déjà pris de la distance sur le groupe.
Dès que nous sommes sur le plat, j’accélère le pas et je finis par le rejoindre.
A cet endroit, de nombreux faisans et poules faisanes détalent à notre approche.
Nous tournons à angle droit et prenons le chemin à droite.
Je me retourne pour quelques photos, puis je m’accroche !
Mon fiston a vraiment de belles enjambées et il ne faut pas que je lâche !
Je sais que derrière moi, Serge continue sa mission de reporter photographe assistant !
Nous parcourons de nombreux kilomètres en plaine, et nous sommes en plein vent.
Il n’est pas très facile de trouver un endroit agréable et en même temps bien abrité.
Les nez coulent et c’est autant une pause « mouchoir » qu’une pause « cassse-croûte » !
Tant pis, notre arrêt ne durera pas très longtemps. Juste le temps d’avaler notre traditionnelle banane (n’est-ce pas Paula et Maryse ? ) et aussi de goûter une petite fraise séchée que m’offre Richard.
Et très vite, nous voilà repartis. Comme à son habitude, son casse-noix à la main, Richard continuera de manger en marchant !
Et alors là, une prouesse de Serge :
Une photo qui me plaît particulièrement et qui mérite une place d'importance !
Voici à nouveau la D927 que nous retraversons pour prendre la direction de Menouville.
Le nom de Menouville provient du nom germanique Minn-wulf et du latin villa, domaine. ( source Wikipedia )
Le Domaine de Balincourt s'étend sur deux communes limitrophes ( Arronville et Menouville)
A la sortie du domaine de Balincourt, qui s'étend sur les communes d'Arronville et de Menouville, le Sausseron se déverse formant une mare pour le plus grand plaisir de quelques canards.
Il alimente le Lavoir du Moulin, qui est accolé au mur du Château.
Les villages que nous traversons, lors de nos randonnées, ont, la plupart du temps, conservé leurs lavoirs.
Le lavoir est pour moi un élément du patrimoine que j'affectionne particulièrement. Facile d'accès, je le trouve toujours joli.
Sans doute évoque-t-il pour moi le meilleur lieu de sociabilité féminine, où malgré le dur labeur, la convivialité était de mise.
Et comme on ne peut pas être à la fois au Lavoir et au Moulin ...
... Je n'ai pas pris de photo du Moulin !
Après la Rue du Moulin, voici la Rue du Château, qui grimpe...
... qui grimpe ...
Sur un mur, je découvre cette vieille enseigne. Nous approchons de la Ferme du Château,
...dont on découvre d'abord le pigeonnier, constitué d'une tour octogonale à la toiture débordante, assez différente de celles que l'on voit d'ordinaire dans le Vexin.
Sur notre droite, c'est probablement une des entrées du parc du Domaine de Balincourt.
L'entrée de ce manoirr féodal, délimitée par un mur d'enceinte, se fait par un porche, dont le pignon a gardé le reste d'une cheminée. Un grenier réunit les deux bâtiments.
L'un des bâtiments supporte le pigeonnier.
Menouville a été le lieu de nombreux tournages de film, dont "Blanche Maupas" , avec Romane Bohringer et Thierry Frémon.
Certains habitants du village ont même été figurants dans ce téléfilm tourné en 2009, retraçant l'histoire de Théophile Maupas, fusillé "pour l'exemple", pendant la première guerre mondiale.
Nous tournons à droite, en suivant le mur d'enceinte du Domaine.
Le Domaine possède de nombreuses fabriques.
Une fabrique de jardin est une petite construction à vocation ornementale prenant part à une composition paysagère au sein d'un parc ou d'un jardin. Elles servent généralement à ponctuer le parcours du promeneur ou à marquer un point de vue pittoresque. (Source Wikipedia )
Ici, nous apercevons l'Arche, qui est alignée dans l'axe de l'allée du château.
Approchons-nous un peu plus afin de mieux voir les statues sur l'Arche.
Ci-dessus, deux autres "fabriques" que l'on peut apercevoir depuis le chemin où nous nous trouvons.
Serge qui est resté très en arrière a photographié ce que je crois être le Temple.
Nous sommes toujours le long de l'enceinte du Domaine.
En haut de cette côte, une courte pause va permettre aux derniers marcheurs de rejoindre le groupe.
Une demi-heure plus tard, nous sommes de retour à Arronville.
Je me tourne pour voir arriver mes amies marcheuses, et pour prendre quelques photos de ces rues qui évoqueront peut-être des souvenirs à Nanounette... Rue de la Croix, rue de la Couture ...
Puis cette rue qui porte le nom d'une grande figure de la résistance : Emmanuel d'Astier de la Vigerie, écrivain, journaliste et homme politique français, mort à Paris en 1969 et inhumé au cimetière d'Arronville.
Nous traversons pour rejoindre la rue de Margicourt
Quelques centaines de mètres plus loin, à droite, une petite ruelle va nous ramener non loin de notre point de départ.
Il nous faut emprunter ce petit pont de bois,
...pour franchir le Sausseron.
Suivez-nous, nous arrivons bientôt !
Fort heureusement pour moi, car j'ai sous les pieds un échauffement qui commence vraiment à devenir insupportable.
Ouf ! C'est la dernière longueur !
Il est 11 h 47 lorsque nous retrouvons nos voitures. J'ai hâte d'enlever chaussettes et chaussures !
Je laisse le soin à Richard de conduire. Mes pieds me font trop souffrir ... pourtant nous avons marché à peine 3 h.
Sans doute ai-je marché un peu trop vite en voulant suivre le rythme de Richard !
à bientôt les amis !
Une petite visite sur ce lien vous permettra de voir ou revoir la randonnée autour d' Arronville, du 24 septembre 2009
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-arronville-jeudi-24-septembre-09,171613.html
Et gros bisous à Nanounette !
Mardi 1er mars 2011, suivi prochainement de Vendredi 4 mars 2011
Mardi 1er mars 2011
Il fait bien froid ce matin ! Aussi, c'est à 9 h 30 très précises que nous nous mettons en route !
Elena, qui est arrivée un peu après l'heure de départ, a fini tout de même par nous rattraper !
Comme d'habitude, nous marquons une courte pause en haut de la côte après notre pointe de vitesse autour du petit étang. Deux ou trois tours ... Ce qui a permis aux retardataires de pouvoir nous rejoindre.
Je vous présente les 3M !!!
Maryvonne, Michèle, Micheline !
Sylvie aussi vient de nous rejoindre.
Micheline et Dominique suivent le chemin, le long de l'Oise, en tentant d'éviter la boue.
Me voici ! Vous allez pouvoir rire de ma dégaine Et cela grâce à Micheline que je remercie !
Large caleçon, par-dessus collant bien chaud, et voilà le look !
Pas mal, n'est-ce pas ? Remarquez quand même l'harmonie de couleurs !
Quelques étirements sont toujours pratiqués à la fin de notre marche.
Allez, Mesdames, poussez, poussez !
Nous rejoignons nos voitures.
Au revoir Sylvie ! Au revoir tous mes amis marcheurs ! A demain, se disent les uns.
Quant à moi, je vous retrouverai vendredi matin.
à bientôt !
Vendredi 4 mars 2011
Temps splendide ! Une belle balade avec nous, ça vous dit ? Alors suivez-nous sur la Passerelle...
Ensuite, à droite, on passe sous ce "porche".
Coucou les filles !
Puis un joli passage où chacun choisit de faire tous les virages ...
ou non ... C'est ainsi que je me retrouve soudain devant Lionel et Dominique ...
...devant Elena et Maryvonne. Pratique pour prendre les marcheurs en photo de profil et pouvoir ainsi observer le port de chacun !
Remarquez la jolie démarche de Danièle !
Tiens, tiens ! Il semblerait que je ne sois pas la seule marcheuse à avoir "coupé ses virages" !
Et voici bientôt que ...
... nos messieurs sont derrière ! Le long de l'Oise, l'envie me prend de ralentir ...
... et d'attendre que chacun de ceux qui sont derrière moi franchisse ce joli petit passage ... D'abord, Sylvie,
... puis Maryvonne, Lionel ...
... Dominique, et ...
... Danièle.
Arrivés à Vauréal, nous nous accordons une courte pause pour reformer le groupe et nous repartons bien vite.
Enfin... pas si vite que cela, car la jolie rue pavée des Dames Gilles ne nous permet pas de planter les bâtons, et pourtant, cela nous aiderait bien à venir à bout de cette belle côte. Certains de nos marcheurs ont ajusté leurs embouts tous terrains et sont déjà bien loin devant nous. Ont-ils tout de même jeté un regard au Lavoir des Dames Gilles ?
En haut de la rue des Dames Gilles, nous avons tourné à droite dans la rue Nationale, puis nous avons pris, à gauche, la rue du Pressoir.
Puis nous avons traversé la rue Amédée de Caix de Saint-Aymour, pour rejoindre la Sente Bien-Aimée, que nous quitterons ensuite,
... pour suivre cette autre sente ...
Nous arrivons à Jouy-le-Moutier par le Chemin des Doucerons...
et nous prenons à droite la rue de la Gare, que nous laisserons un peu plus loin pour
... le Chemin de Derrière les Murs. A cet endroit du parcours, j'ai quelques hésitations ...
Nous avons franchi cette grille et traversé le Jardin Lapresté, d'où nous avons pu admirer l'église de Jouy-le-Moutier.
En quittant le jardin, nous passons devant un monument aux morts, et en face, je signale à mes amies cette maison qui a gardé les traces de son passé ... Le groupe est parti à gauche ...
Je me retourne pour un regard sur l'entrée de l'église, mais je suis à contre-jour et n'ai pas assez de recul...
Photo quand même ! Mais, pendant ce temps-là, mes compagnons de marche, eux, ne ralentissent pas !
Vite, je les rejoins alors qu'ils tournent à droite dans la rue de la Fontaine Bénite. Je les vois s'engager à gauche juste après
le Lavoir de Vincourt, qui est l'un des trois lavoirs qui ont résisté au temps, sur les cinq qui se trouvaient autrefois sur le territoire de la commune de Jouy.
Je jette un dernier regard au lavoir fort bien restauré et entretenu, avant de hâter le pas pour rejoindre le groupe.
Nous suivons le petit ruisseau qui va se jeter dans l'Oise,
que nous longerons quelques temps, avant de tourner à droite
pour rejoindre la rue de la Prairie, puis remonter sur la rue du Pont.
Nous quittons Jouy le Moutier.
Nous voici maintenant sur le Pont de Neuville sur Oise.
Juste après le pont, nous tournons à gauche et descendons les marches aménagées dans le talus.
Nous voici maintenant sur le PR qui longe l'Oise et qui va nous ramener à la Base de Loisirs, d'où nous sommes partis.
Lorsque nous arrivons sur les lieux où nous avons l'habitude de faire nos étirements, Lionel, qui nous a guidés aujourd'hui, nous indique que nous avons parcouru 10 km en 1 h 50, ce qui représente une allure moyenne de 5,4 km/h.
Pas si mal que ça, les arrêts étant comptés dans les 1 h 50 !
Si vous le souhaitez, suivez ces liens, qui vous permettront de voir ou revoir mes petits reportages sur nos précédents sorties :
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-3,376670.html
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-2,373132.html
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-1,276649.html
Puis ces liens un peu plus récents :
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-4,410370.html
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-5,1453290.html
http://www.marcheplaisir.com/blog,marche-nordique-6,991470606.html
RANDO DELINCOURT Dimanche 24 janvier 2010
Nous sommes le 28 novembre 2010, et notre randonnée d’aujourd’hui se fera à partir de Delincourt, très joli village de l'Oise, en Picardie. Il est situé dans le Vexin Français, entre Chaumont-en-Vexin ( chef-lieu de canton ) Reilly ( village médiéval ), Lattainville et Chambors.
C'est la troisième fois que je vous emmène avec moi, de ce côté-là. Aussi, mon « reportage » sera un peu plus succint, et c’est la raison pour laquelle, je vous conseille d’aller visiter ou revisiter ces deux liens :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
http://www.marcheplaisir.com/blog.html?tag=Delincourt
Il ne fait pas très chaud ce matin : -1° mais le temps est sec, le ciel dégagé et un soleil timide tente de poindre.
Paula, que je n’ai pas vue depuis longtemps, a l’air très en forme !
Nous nous regroupons dans les voitures et prenons la route. Nous empruntons la D915, jusqu'à la sortie Delincourt qui est à 26 km d'Osny.
Arrivés à Delincourt, nous nous garons, comme d’habitude, sur le petit parking, devant le Lavoir et à côté de l'église.
Nous partons sur la droite, laissant derrière nous l'église.
Quelques centaines de mètres plus loin, au calvaire, nous prenons à droite la Montée des Groux.
J'ai déjà trop chaud, mais je décide de ne pas m'arrêter dans cette côte, que je trouve bien longue aujourd'hui !
Mes compagnons s'éloignent déjà, un peu trop vite à mon goût !
Nous passons devant un autre calvaire, puis nous sommes en pleine nature.
Il fait un temps splendide, et nous nous félicitons d'avoir eu, une fois de plus, le courage de nous lever un dimanche.
En effet, ce n'est pas toujours facile de quitter le lit bien chaud pour aller affronter ce froid.
Mais retrouver les copines et papoter, s'aérer pendant trois heures au moins, compense largement l'effort fourni !
Nous sommes un peu à la traîne ... Alors il va falloir hâter un peu le pas.
Ghislaine et sa fille Laura, nous ont déjà bien distancées.
Quant aux garçons, les voici emballés dans la descente !
Nous entendons de nombreux coups de feu. Bruno, n'étant pas des nôtres aujourd'hui, est probablement à la chasse.
Nous comptons sur lui pour nous donner le nom précis de ces oiseaux affolés par les détonations.
Nous traversons Chambors, petite commune d'un peu plus de 300 habitants.
Vous verrez mieux cet escalier à mains, en vous reportant à l'un de mes précédents "reportages".
C'est sur la D166, que nous pouvons admirer au passage ce joli lavoir.
Nous passons au-dessus du Réveillon, petit ruisseau qui prend sa source à Boubiers.
Nous quittons Chambors et la D166. Nous voici maintenant sur le PR.
Il fait toujours très beau, mais la pause sera de courte durée, car très vite nous nous refroidissons.
"Allez, on y va ! " s'exclame Richard notre guide, un peu agacé par sa mère qui bavarde et ne l'entend pas.
Il est vrai que ma langue est bien plus agile que mes jambes !
Mais en côte, je me tais, et je pousse sur mes bâtons !
Ouf ! Encore une de gravie ! J'ai un petit faible pour les descentes ...
Certains de nos randonneurs sont plein d'imagination ...
... Ils viennent de mettre au point un nouveau style de marche :
Après la Marche Nordique, voici Marche Comique !
Mais l'énergie dépensée est telle qu'on ne peut pas pratiquer longtemps !
Nous arrivons à Lattainville et passons devant le "château" que je trouve un peu moins joli lorsqu'il est dénudé de la vigne vierge qui habituellement le recouvre.
Je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à cliquer sur ce lien si vous voulez en savoir plus à propos dudit "Château" :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
C'est un peu tranquille cette descente ! Catherine décide d'améliorer sa dépense énergétique ...
avec quelques mètres de Marche Comique.
En bas de la Côte du Château, j'aime faire admirer cet arbre.
J'ai toujours plaisir à le photographier, car il est pour moi un symbole de combativité.
Nous sommes à Lattainville et passons devant l'église. Puis nous tournons à gauche dans la rue de Delincourt.
Là, je suis surprise et touchée par cette rose toute gelée. Non, elle n'est pas en plastique !
Bientôt nous quittons Lattainville.
Il nous reste encore environ une heure de marche pour rejoindre Delincourt.
L'heure est venue pour Maryse de nous livrer ses recettes de cuisine. Je m'éloigne, car j'ai déjà beaucoup trop faim !
Catherine nous signale la présence d'un héron ... mais aucun d'entre nous ne l'a vu !
De quoi peuvent bien parler les garçons ?
Nous aurions pu couper et arriver bien plutôt...
...mais nous rajoutons une petite boucle, juste pour le "fun" et parce que Maryse en veut pour son argent !
A Delincourt, il faudra revenir aux beaux jours pour les bouquets de fleurs en libre service...
Ne soyez pas nostalgiques les filles, le printemps et l'été reviendront !
Nous sommes déjà presque à la fin de l'automne.
Je me souvenais fort bien de l' "épingle" dans cette montée ...
... mais certains ont préféré la couper...
Nous avons beaucoup de plaisir à emprunter la jolie Sente D'Egremont,
... même si cela glisse un peu aujourd'hui.
Notre jeune Laura est contaminée ...
... non pas par la Marche Comique, mais ...
...elle a enclenché la marche arrière, et initiée par Serge, elle tente la course à l'envers ou rétro-running.
Dans la rue Moucheuse, le regard de Maryse est attiré par ce porche original.
Un peu plus loin, ce beau pigeonnier et en face ...
... bien caché derrière un grand mur ...
...ce vieil escalier de pierres.
A Delincourt, devant la Mairie, nous nous arrêtons, intigués et amusés par une bien curieuse exposition.
Tout est réalisé en bouteilles de plastique, peintes ou non. Les palmiers, les fleurs...
La tortue, le hamac et le parasol ...
... qui laissent Catherine rêveuse,
... la banquise et les pingouins qui inspirent Laura.
... et pas seulement Laura !
Chez Catherine et moi, on sent qu'il y a du métier, vous ne trouvez pas ? !
Nous avons bien ri et cette randonnée se termine dans la bonne humeur.
De retour à Osny, le marché est presque terminé ...
... Serge ramène, comme un trophée, le dernier poulet rôti !
Hummmm ! Je sens que je vais me régaler, car j'ai une faim de loup !
à bientôt amis marcheurs et amis lecteurs !
Grâce au charmant commentaire de Gloux
L’inspiration me vient tout à coup
Ce billet aura donc une suite …
Point de longs pieds, point de long bec,
Point de long cou, point de héron
Mais un long piquet, emmanché ou non
Ma commère Catherine, le vit bien cependant
Et nous le désigna d’un geste assurément
Et si les apparences sont bien souvent trompeuses
Notre imagination est vraiment fabuleuse
Quoi qu’il en soit de cette erreur
Tentons de tirer une morale
Il faut constater sans aigreur
Qu’un jour, notre vue, c’est fatal
Baisse et nous trompe peu à peu
Rappelons-nous que l’essentiel
Est invisible pour les yeux
Qu’une fleur qu’on croit artificielle
Se bat sans doute avec ardeur
On ne voit bien qu’avec le cœur
Randonnée Chérence Dimanche 3 octobre 2010
C’est jour de brocante à Osny, aussi nous nous retrouvons ce matin, sur le parking de Leroy Merlin. Habituellement, chaque année, nous programmons une randonnée qui démarre de cet endroit. Mais cette fois, il nous faudra rejoindre la N14 pour prendre la direction de Magny-en-Vexin, puis de Villers-en-Arthies où nous commencerons notre marche.
Il fait très beau et même doux malgré un vent du sud qui souffle assez fort de temps en temps.
Nous prenons la route des Mares dans laquelle on peut admirer ce beau lavoir qui semble avoir été restauré récemment.
Puis nous empruntons le Chemin du Rocher.
Richard est toujours avantagé pour cueillir en hauteur les mûres les plus grosses, les dernières de la saison,probablement.
Mais pour ramasser les noix tombées au sol… c'est une autre histoire !
A Vétheuil, nous marchons en file indienne
dans cette charmante petite ruelle
qui débouche dans la Route des Crêtes que nous traversons pour suivre la Rue du Moutier jusqu’à l’église.
Dans un de mes précédents petits reportages, j’ai parlé un peu plus de Vétheuil , vous en saurez davantage en cliquant sur ce lien :
Randonnée Chérence par Villers - Dimanche 18 avril 2010
Nous laissons l’église derrière nous et prenons la rue du Cimetière,
puis le Chemin de l’Aumône. Ce petit chemin, qui ne sent pas la noisette, n’en finit pas de grimper ! Et cette fois, je dois dire que malgré mes bâtons de marche nordique qui m'aident un peu, j'ai beaucoup beaucoup de mal et jamais cette côte ne m'a paru si longue ! J'ai commis une grossière erreur que je vais vous expliquer :
Inquiète de ne pas y arriver, je me suis mise à respirer amplement et à souffler profondément. Je n'ai pas fait confiance à mon corps ! Le cycle de la respiration permet aux poumons de prendre l'oxygène de l'air pour nourrir l'organisme et d'éliminer le gaz carbonique du sang. D'ordinaire, un adulte en bonne santé respire entre 8 et 15 fois par minute. Et cette fréquence augmente naturellement au cours d'efforts physiques et diminue pendant le sommeil ou la relaxation.
En accélérant de façon volontaire mon rythme respiratoire, je me suis "hyperventilée". J'ai expiré trop de gaz carbonique, ce qui a augmenté le pH de mon sang et entraîné une série de modifications physiologiques. J'ai ressenti alors plusieurs symptômes liés à l'hyperventilation. (étourdissement et fatigue intense, sensation de manquer d'air, difficulté à gonfler complètement mes poumons)
Je n'ai pas fait part de ce "malaise" passager à mes amis marcheurs. D'abord parce que j'aurais été bien incapable de parler à ce moment-là, ensuite parce que j'ai pris conscience que j'avais probablement créé cet état moi-même, par cette application à respirer plus que cet effort physique ne le demandait.
Respirer, oui, mais pas plus que de raison !
Mais, revenons à notre randonnée ...
C’est le moment de faire notre pause traditionnelle à l’endroit où la vue sur la vallée de la Seine est vraiment magnifique.
La pause ne durera pas aujourd’hui, car nous avons été retardés au départ et il nous reste bien du chemin à parcourir.
Bientôt, c’est le village de Chérence que nous traversons, assez rapidement.
Néanmoins, nous admirons au passage cette clôture fort originale.
Puis nous sortons de Chérence
Nous passons dans le Bois de Villers.
Le Chemin des Cavières nous amène aux grilles du Château de Villers.
Marei-Claire et Maryse, dans le
Chemin de Château-Gaillard nous ramène dans la Route des Mares où nous récupérons nos voitures.
à bientôt amis marcheurs et lecteurs fidèles !
Un petit tour encore autour de Chérence
Ce matin, sur le parking de la gare, à Osny, mes petites copines randonneuses sont intriguées.
Qui est donc ce jeune homme que j'accueille aussi chaleureusement ?
Je vous présente Aurélien, un jeune membre de l'Atelier Comédie Musicale dont je fais partie.
( Jeune ! J'ai dit ! Donc facile à trouver ! Il est en blanc à mes côtés )
Pas vraiment superstitieux, Olivier, notre guide annonce que nous sommes treize. Mais mon portable sonne ! Et ma petite Nath, qui fait aussi partie de ma troupe de comédiens et que le groupe de randonneurs connaît bien maintenant, souhaiterait se joindre à nous.
Pas de problème ! Elle nous retrouvera sur le parking de la gare, non pas à Osny, mais à Parmain !
Eh oui les filles, accrochez-vous !
Pas question de laisser la vedette à nos nouvelles stars, Aurélien et Nathalie !
Commune du Val-d'Oise, au caractère très résidentiel, située sur la rive droite de l'Oise, Parmain fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français. Elle est membre fondateur du Parc Naturel Régional du Vexin Français.
Elle partage sa gare avec L'Isle-Adam, son chef-lieu de canton, situé sur l'autre rive de la rivière. La gare L'Isle-Adam/Parmain dessert Paris par la Gare du Nord. Parmain est une des communes les plus peuplées du parc. Elle forme, avec son chef-lieu, une agglomération d'environ 16 000 habitants.
Juste après avoir traversé la voie ferrée, nous tournons à gauche
et suivons la rive droite de l'Oise, par le Chemin de Halage.
Craquante, la demoiselle Nath ! N'est-ce pas Serge ?
Eh oui, marcher donne chaud ! D'ailleurs, moi, j'ai déjà enlevé deux couches.
Sur l'Oise, quelques oies bernaches ... La prochaine fois, promis je ferai un gros plan.
Un petit bonjour aux chevaux,
De loin, nous apercevons l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, classée « monument historique » depuis 1862, qui se détache dans le paysage avec son clocher ajouré, haut de 35 mètres.
Ce bijou d'architecture, que nous verrons bientôt de plus près, abrite dans son clocher un carillon de cinq cloches qui, à chaque heure du jour, égrène les premières mesures de l'Hymne à la Joie de la Neuvième Symphonie de Beethoven.
A flanc d'un coteau exposé au sud-ouest, Champagne-sur-Oise, ville résidentielle, s'étend le long de cette grande rivière navigable qu'est l'Oise.
Elles ont raison, mes amies randonneuses ... Pour se réhydrater, rien de meilleur que l'eau !
Nathalie s'arrête pour humer le parfum du lilas en fleurs,
pendant que moi, je joue les stars ... Bruno, tu vois ça ? Pas si facile de photographier des gens qui marchent !
Bernard en perd la tête et moi j'en ai les jambes coupées !
Qui acceptera de me " haler " sur ce chemin ?
Mes photographes adjoints mitraillent ! "Sinon, tu n'es jamais prise" dit l'un d'eux.
Bruno, tu as raison, mieux vaut couper mon petit ventre rond !
Allez les gars ! On avance maintenant ! Nous entrons dans Champagne-sur-Oise.
Avez-vous remarqué cette antenne déguisée en arbre ?
Nous repassons la voie de chemin de fer.
Ouf ! Il était temps !!!
Nous traversons la rue Pasteur et suivons Olivier,
qui nous guide, sans carte, dans l'Avenue du Général Leclerc.
Autrefois appelée Place des Tilleuls, cette place devient, en 1948, la Place Corentin et Elie Quideau, en hommage à deux champenois, le père et le fils, héros de la résistance, fusillés par les Allemands le 19 juin 1944.
Là, nous découvrons cette ancienne colonne, datant du XVII ème siècle, qui aurait été acquise chez un démolisseur et remontée à usage de fontaine pour l'agrément de cette place. Elle proviendrait du domaine royal de Versailles dont elle est d'ailleurs la réplique, selon un dessin d'époque.
Source htttp://www.champagne95.fr/content/heading518/content743.html
Nous passons à droite de la fontaine et traversons la rue des Martyrs,
pour faire un petit détour dans la rue de Chambly...
Détour qui mérite d'être fait. Ce lavoir est particulièrement bien entretenu.
Témoins d'un passé pas si lointain que ça, les lavoirs nous rappellent, qu'autrefois, avant que l'eau courante ne soit installée dans les villages, on pouvait voir passer de bon matin, lourdement chargées, des femmes s'en allant au lavoir faire leur lessive. Autrefois si animés, les voici devenus silencieux. Ils restent une architecture type de la civilisation rurale.
Nathalie se sent l'âme d'une lavandière !
Cela fait rire les commères... Au lavoir, on apprenait toujours les dernières nouvelles du village.
Potins et ragots allaient bon train !
Nous regagnons la place Corentin et Elie Quideau et tournons à droite dans la rue Jules Picard.
Ci-dessus, l'école Primaire du Centre, érigée en 1880, et sur la façade de laquelle on peut encore lire :
Nous suivons cette rue dans laquelle on peut voir un puits communal :
Nous quittons cette rue pour monter, à gauche, la rue Notre-Dame en direction de l'église.
L'église Notre-Dame-de-L'Assomption, construite en grande partie au XII ème et XIII ème , possède l'un des plus beaux clochers du Vexin. Son second étage, plus haut que le premier, orné de lancettes et de colonnettes, influe sans doute sur l'impression d'élégance ressentie devant cet édifice.
Petit vocabulaire d'architecture : Une lancette est une ogive de style gothique de forme très allongée. Une colonne est un élément de soutien de forme cylindrique. Une colonnette ...est une petite colonne !
Située sur le parvis sud-ouest de l'Eglise Notre-Dame-de-L'Assomption, la Croix en Pierre, érigée dans l'ancien quartier historique du village "le Moûtier", était le calvaire de l'ancien cimetière, déplacé en 1863.
Les deux stèles du Général Juvénal Corbineau et de son épouse, situées à gauche du portail principal de l'Eglise, sont les seuls éléments subsistants de cette époque.
Nous passons le long de l'église pour déboucher sur la Place du Général De Gaulle,
où se trouve la Mairie de Champagne-sur-Oise.
De là où nous passions, le Monuments aux Morts a bien failli m'échapper !
Seulement voilà ! Je surveille mes troupes et un randonneur manquait !
Sculpté en 1922, ce monument représente un soldat qui inscrit dans la pierre à l'aide d'un poinçon le nom des quatre grandes batailles de la Première Guerre Mondiale (la Marne, l'Yser, Verdun et la Somme ). Le support est un portail en ruine criblé de balles.
Le sculpteur, Jean Bozzi, un ancien élève des beaux-Arts de Naples, naturalisé en 1890, s'est battu sous l'uniforme français et a survécu aux combats. Il a choisi de mettre l'accent sur le caractère meurtrier du conflit.
Nous quittons maintenant cette place, en prenant à droite la rue Jules Picard, que nous traversons tout de suite pour rejoindre à gauche la rue du Général Juvénal Corbineau.
Lieutenant Général ! Et aussi Comte d'Empire.
Cette rue monte assez longuement,
Je m'efforce d'être en avant pour prendre des photos, mais ce n'est pas de tout repos !
L'ancien Château de Champagne dit « de Montigny » fut habité par le Général Comte Jean-Baptiste Juvénal Corbineau (1776-1848), ancien Maire de Champagne de 1826 à 1830. Ce général fut un des aides de camp de l'Empereur Napoléon Ier. Il s'illustra au sein de la Grande Armée lors de la désastreuse retraite de Russie, en découvrant le passage de la Berezina, et permit de sauver les vestiges de l'armée de l'empereur.
Par contre, en août 1840, il fit arrêter le prince Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, à Boulogne lors de sa deuxième tentative de renversement du roi Louis Philippe Ier.
Construit sur le flanc de la colline, il ne reste de cet édifice du XVIIIe siècle, incendié par les Allemands lors de leur débâcle en 1944, que la maison du gardien et le magnifique parc dont une partie, avec étang artificiel et de séculaires platanes, fut racheté par la commune en 1971 pour en faire un parc municipal. Un ouvrage de serrurerie du XVIIIe siècle, la grille d'entrée, « place de Montigny », a pu être sauvée et remontée.
Nous nous engageons maintenant dans le Chemin de la Cavée et allons rejoindre un PR qui monte sur le plateau.
Comme vous pouvez le constater, cela monte bien, mais elles ont du souffle les deux pipelettes !
Et alors la jeunesse ! On traîne ?
Il est exactement 10 h 30, l'heure de notre petite pause ...
Après un petit plein d'énergie, nous voici repartis.
Vous n'êtes pas fatigués ?
Suivez- nous encore un peu ! Catherine et Maryse évitent soigneusement la boue.
Nous allons bientôt virer à gauche,
et nous suivons le PR
qui nous amène rue des Bois.
Cette randonnée présente de nombreuses côtes, et parfois il m'arrive de me laisser "haler" ...
Qui veut voyager loin ménage sa monture !
Eh oui, les filles ... ça grimpe, n'est-ce pas ?
Mais que vous êtes belles dans l'effort !
Le grand chapeau de Catherine nous cache son joli minois.
Nos jeunes stars vont vous montrer de quoi sont capables les membres des Ateliers du Contrepoint !
Ne manquez pas de venir voir notre Comédie Musicale ( CHICAGO à Pontoise les 5 et 6 Juin et 15 et 16 Juin )
Réviser en pleine nature ... c'est beau non ?
Marcher, chanter, danser, jouer la comédie, rire et faire rire ...
C'est aussi ça la vie !
D'accord Bernard, jardiner aussi ...
et cueillir de beaux pissenlits... ( mais le sac plastique rouge ... on évite ! )
Je suis surprise d'entendre un carillonnement un peu lointain ...
J'ai cru un instant que c'était le téléphone de Richard Berry !! ( Vous ne trouvez pas qu'Aurélien lui ressemble ? )
Nous descendons ensuite le Chemin du Clos Pollet.
Nous sommes à Jouy-le-Comte, petit hameau, rattaché à la commune de Parmain.
Nous arrivons au pied de la jolie petite église romane de Jouy : l'église St Denis construite au XII ème siècle (choeur, croisée, nef ), remaniée au XIII ème siècle (jolie porte de style renaissance ).
Nous sommes maintenant dans la rue du Moulin.
Voici l'école de Jouy-le-Comte.
Nous traversons la rue du Maréchal Joffre pour prendre la rue des Maillets, puis le Chemin de la Justice, à gauche.
Sur cette pancarte, on lit : Forcerie de la Carrière.
Personnellement, j'adore les endives !
Sur la commune, on trouve encore quelques habitations comme celle-ci, possédant une tourelle.
En arrivant dans la rue du Maréchal Foch, Nous découvrons cette étrange demeure.
Probablement l'hôtel particulier du XIXe siècle, où séjournait, chaque été, le peintre Louis LEMAIRE de 1824 à 1910. Construit en briques et en pierres, cet immeuble de style romantique est agrémenté d'une tourelle, et est animé par l'alternance des couleurs des briques.
De quoi faire rêver les amateurs d'Harry Potter !
Du coup, Aurélien n'a plus les pieds sur terre !
Nous quittons la rue du Maréchal Foch pour la rue Guichard, à gauche.
Et nous voici revenus à notre point de départ.
Comme le dit Catherine, j'espère que ce petit cocktail d'humour et de culture sera à votre goût !
Si la partie culturelle vous a semblé insuffisante, j'y ajoute cette dernière information :
Situé dans la Mairie de Parmain, le Musée Archéolgique présente des poteries et divers outils trouvés sur la commune, attestant de l'occupation continuelle du site depuis l'époque préhistorique. Ces vestiges et objets découverts en nombre témoignent des populations préhistoriques, gallo-romaines et surtout mérovingiennes (VIe et VIIe siècles). Un sarcophage mérovingien et une stèle se trouvent à l'extérieur de la mairie.
Entrée libre - Numéro de téléphone du Musée archéologique : 01 34 08 95 95
Et si la bonne humeur de notre groupe vous a séduit ...
à très bientôt sur les chemins ou sur la toile !
Eh bien oui, malgré le mauvais temps annoncé,
nous sommes quatre irréductibles au rendez-vous du dimanche matin.
Trois randonneurs et ... une seule randonneuse : moi !
Comme vous le savez tous, le vent a soufflé très fort cette nuit ... et va souffler encore.
Il pleut et il faut vraiment " en vouloir" comme dit Jean. Mais justement : nous en voulons !
Nous partons donc pour Bray-et-Lû, petite commune du Val d'Oise,
qui se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte.
Voici mes trois compagnons, se préparant à affronter les éléments.
Pas facile d'enfiler correctement la cape avec ce vent fripon, mais ... j'ai la classe, non ?
Comme vous pouvez le constater, nous sommes peu, le ciel n'est pas bleu,
mais ... nous avons des sourires radieux !
Et c'est parti ! Nous prenons la D37 en direction de Montreuil sur Epte.
Nous passons au-dessus de l'Aubette, dans le hameau de Pont-Rû.
Puis nous allons entamer une longue montée, environ 100 m de dénivelé sur 1 km.
Arrivés en haut, mes compagnons me laissent souffler un peu et j'en profite pour sortir mon petit Canon.
A Copierres, nous prenons la D 119 en direction de Aveny.
Je suis toute heureuse chaque année, de découvrir les perce-neige dans les sous-bois. Je pense toujours à ce joli conte qui rapporte la naissance de cette fleur délicate : Dans des temps très reculés, tandis qu'elle se battait avec la sorcière Hiver, qui ne voulait pas lui laisser la place, la belle fée Printemps se coupa au doigt. Quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige et la firent fondre. Aussitôt, une fleur poussa à la place et ainsi la fée printemps triompha de la sorcière Hiver.
Je ne leur ai pas raconté cette belle légende, à mes compagnons, toujours souriants,
malgré la pluie qui continue de nous arroser copieusement.
Un peu partout, des branches cassées jonchent le sol...
En bons Gaulois que nous sommes, nous ne craignons qu'une chose : que le ciel nous tombe sur la tête !
Nous voici maintenant à la Gare d'Aveny- Montreuil. ( Datation 1872 )
Avec la construction de la ligne de chemin de fer Vernon – Gisors apparaissent les premiers employés de la Compagnie de l’Ouest. La révolution industrielle se traduit à Montreuil par la présence d’ouvriers d’usine à partir de 1881.
Source : http://www.montreuil-sur-epte.fr/content/content5500.html
Nous allons passer le pont au-dessus de l'Epte.
Encore des perce-neige !
Voici l'Epte à Aveny ( 27).
Le pont d'Aveny-sur-Epte (classé monument), a été édifié en 1744. C'est un des seuls édifices de ce type à subsister, les autres ayant bien souvent été détruits pour l'élargissement des voies de communication.
Voici le Château d'Aveny, reconstruit par le Marquis De Fayet au XVIIIe siècle,
sur les bases d'une maison forte du XIe siècle.
Moi, il ne faut pas trop me tenter !!!
Bruno, ça veut dire quoi ça : " Cloche à tirer " ???
" Ben ...Euh .... "
Cela a l'air plutôt coquet !!!
Approchons-nous un peu ...
Mais, nous ne ferons pas étape ici ...
Reprenons notre route ... la D 119 en direction de Dampsmesnil.
Nous empruntons la Rue Pavée, très marquée par la religion et les vieux métiers.
Saint Eloi : Comme le dit une célèbre chanson enfantine, le Grand Saint-Eloi était ministre du bon roi Dagobert. Il est devenu le saint patron des travailleurs sur métaux: forgerons, serruriers, armuriers, orfèvres, maréchaux-ferrants. Malgré sa fête du premier décembre, il est célébré par les cultivateurs à partir de la Saint-Jean d'été.
Celui que la tradition populaire appelle le "bon saint Eloi", a réellement vécu. Il est né dans le Limousin vers 590. Excellent orfèvre, son talent lui vaut de travailler pour la cour du roi Clotaire II dont il devient progressivement le trésorier.
Source : cathonet.org
" Gille Jule, marchand de Tuilles et Briques " . Le mot "tuile" prenait-il deux l autrefois ?
Dans ce petit renfoncement de l'impasse du charron, nous nous abritons un peu du vent qui souffle toujours très fort.
10 h 45 Il est grand temps de faire notre pause.
Puis nous nous remettons en route, sans trop tarder. A notre gauche ce calvaire.
Nous laisserons la visite de l'Allée Couverte pour une autre fois.
Aujourd'hui, notre parcours est déjà suffisamment long, et la météo peu clémente.
Un peu plus loin sur notre droite, nous découvrons ce lavoir.
Nous sommes toujours à Aveny, petit village qui dépend de Dampsmesnil. (27)
Tout de suite après le lavoir, nous quittons la D119 et prenons, à gauche, le chemin de la Procession.
Ce chemin, d'ailleurs, va vite nous obliger à marcher les uns derrière les autres, à une allure très modeste.
En effet, de nouveau un dénivelé assez intéressant : 70 m sur une distance d'à peine 1 km.
La boue qui colle à nos chaussures rend plus difficile chacun de nos pas et notre montée s'en trouve ralentie.
Nous traversons la D 4 et continuons notre chemin vers Bus-St-Rémy,
petite commune de 205 habitants (recensement de 2005 )
Au monument aux Morts, à Bus St Rémy, nous prenons la direction " Le Bosc Roger - Fourges "
Quelques centaines de mètres plus loin, à la fourchette, nous gardons à gauche la direction de Fourges.
Nous laisserons ensuite la route pour emprunter le PR à gauche, vers La Villeneuve.
Le vent souffle toujours et ma cape part en lambeaux.
Derrière Jean, vous pouvez apercevoir Fourges.
Et sur cette photo, l'Epte, qui sort de son lit.
Fourges, au loin, et cette petite tache, presque au centre de la photo est un lièvre qui a détalé sous nos yeux.
Au loin, nous apercevons enfin Bray-et-Lû.
Je suis intriguée par cette gouttière, munie d'une sorte de roue à gorge ou poulie...
Si quelqu'un peut m'éclairer, son commentaire en bas du billet sera bienvenu.
Nous voici de retour à Bray-et-Lû.
Nous sommes dans la rue de La Pierre Tournante et passons au-dessus de l'Epte,
puis devant l'église.
Les Jardins d'Epicure nous mettent l'eau à la bouche ... par une carte très attractive.
Je n'y ai jamais mis les pieds, mais en ai entendu parler de façon très élogieuse.
Si mes compagnons avaient insisté, je me serais, sans aucun doute laissée faire ...
Cet établissement, situé à 15mn de Giverny, est une belle maison de Maître, nichée dans un joli parc traversé par la rivière.
Il est très original par sa salle à manger dotée d'une piscine où, tout autour, sont dressées les tables du restaurant.
Il est entouré d'un vaste parc de 2 hectares propice à la détente. La piscine intérieure est chauffée à 28 °et un jacuzzi à 37° est mis à votre disposition. C'est, paraît-il, une étape idéale pour tous les amoureux de l'eau, puisque l'hôtel dispose de sauna, hammam, solarium... et bien sûr bar et restaurant.
Bref ! Probablement un endroit où il ferait bon faire une petite étape ... surtout après tous ces efforts !!!
Mais revenons sur terre ...
Serge arrête sa montre-accéléromètre.
Notre sortie a duré 4 h 19.
Si nous enlevons notre courte pause et les autres petits arrêts, on peut considérer que nous avons marché 4 h.
Nous avons parcouru 16 km.
De bonnes côtes, beaucoup de vent, de la pluie, de la boue ...
Notre vitesse moyenne ( 4 km/h ) ne me paraît pas si faible que ça !
Jeudi 25 février 2010
Ce sont les vacances scolaires, dans notre zone, aussi j'ai pu venir retrouver mes amis randonneurs du jeudi. Habituellement, mes activités tardives du mercredi m'empêchent souvent d'être d'attaque le lendemain !
Mais ce matin, une forte motivation m'a aidée à sortir de mon lit !
Nous voici à Chars, village le plus important de la haute vallée de la Viosne, d'où va commencer notre randonnée.
Nous n'avons pas pu tous nous garer sur la D 915.
Aussi, c'est le regroupement avant de prendre la rue de l'Eglise pour quelques centaines de mètres.
Nous sommes tous très contents aujourd'hui d'accueillir de nouveau notre petite Caro, qui revient randonner avec le groupe.
Me voici déjà très en arrière...Cette pancarte indique un escalier que nous venons de gravir,
et qui a été très pénible pour moi, en début de rando ! La Jambardière !!!
Il faut vous dire aussi, que, je n'avais pas vu ma fille Marion depuis longtemps.
Nous avons donc des tas de choses à nous raconter !
Et parfois, entre papoter et grimper, il faut choisir !!!
Cela s'applique surtout à moi, car Marion ( ma forte motivation ! ) est en pleine forme !
Notre guide du jour, Bernard, est aujourd'hui bien facétieux !
Et, alors que j'avais rattrapé et devancé le groupe, me revoilà derrière, avec Marion.
Nous ne sommes pas les seules à papoter ! Pourquoi s'en priver ?
N'est-ce pas Caro et Micheline ? Cela fait partie du plaisir de la marche.
Certains prétendent que le muscle le plus puissant du corps humain est la langue.
D'autres disent qu'il s'agit plutôt du quadriceps crural, celui qui nous permet de maintenir la station debout.
Nous, marcheurs, sommes sûrs de bien faire fonctionner les deux !!!
Marion et moi avons de nouveau pris un peu d'avance...
Nos amis débouchent d'un PR dont la pancarte indique Le Haut de Bray.
J'aime beaucoup cette barrière faite de branches.
Et voici le Moulin de Noisemont, que je ne peux photographier que partiellement.
C'est bien dommage, car j'ai une sorte de fascination pour les moulins...
J'écoute toujours avec une certaine émotion le bruit de l'eau qui coule.
Pas vous ? Cliquez ici :
...10 h 20, il est temps de faire notre petite pause ...
Pommes...
Biscuits ...
Oranges ...
De quoi reprendre des forces et se remettre en route avec ardeur !
Quel plaisir mes amis, ces beaux sourires adressés à la photographe que je suis !
Nous traversons la voie ferrée et passons devant la petite gare de Santeuil - Le Perchay...
..puis devant Le Bistrot de Santeuil, dans la rue Jean Mermoz.
Santeuil est un petit village rural, d'un peu plus de 600 habitants, situé dans le Vexin Français.
Il est situé sur le tracé du GR 1 que nous allons d'ailleurs rejoindre bientôt.
Ci-dessus, l'église St Pierre St Paul de Santeuil, que je ne vois qu'en partie depuis la route.
"Usted habla espanol ?" Marion et Manuel échangent quelques phrases.
La demoiselle a, paraît-il, un bel accent.
Nous sommes sur la D159 et entrons dans Brignancourt, autre village du Vexin,
situé également sur le tracé du GR1.
Les Bixériens sont en pleine conversation !
Le Lavoir à Brignancourt,
et la Viosne, au-dessus de laquelle nous passons.
Nous quittons Brignancourt ...
Il est maintenant 11 h 50, et nous repassons à l'endroit même où nous avions fait notre pause.
Une petite pluie fine se met à tomber. Nous profitons quelques minutes de cet abri.
Sauf Marion, qui adore la pluie ! "Mimi-Cracra, l'eau elle aime ça !"
François en a profité pour enfiler sa cape.
A 12 h 20, nous franchissons une nouvelle fois la Viosne.
Puis nous passons sous la voie ferrée, en baissant la tête pour certaines et certains ...
La pluie est toujours avec nous, mais qui a dit que les capes n'étaient pas seyantes ?
Aucune crainte, Annette, ta cape te va à ravir !
Et nous voici de retour aux voitures, un peu mouillés, un peu fatigués, mais comme toujours, contents de notre marche.
à bientôt mes amis !
Nous sommes le 24 janvier 2010, c'est avec mes amis randonneurs du dimanche que je retourne du côté de Delincourt. J'avais déjà, en octobre, fait cette rando avec les marcheurs du jeudi, et vous trouverez ci-dessous le lien qui vous permettra de trouver facilement le petit reportage que j'avais réalisé à cette occasion.
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
Dimanche 24 janvier 2010, nous sommes onze randonneurs : huit femmes et trois hommes !
Il ne nous manquait plus que le couffin !
Bon assez ri ! En marche maintenant !
Petite photo du groupe ! Ne cherchez pas, la femme qui manque sur cette photo, c'est moi !
Le brouillard était assez épais ce matin, lorsque nous avons pris la route vers la Picardie. Nous voici arrivés à Delincourt, petit village de l'Oise, après un trajet un peu long.
Il est déjà 9 h 15, mais derrière le parking, un beau lavoir auquel Bruno ne peut pas résister, va retarder un peu plus notre départ !
Empruntons ce petit pont de pierre ...
Elles ne sont pas jolies nos lavandières ?
Maryvonne franchit le pont au-dessus du "Rû du 5 Août 1997" qui doit son nom à des inondations et coulées de boue survenues dans la nuit du 4 au 5 août 1997.
A te revoir, Lavoir !
Sur cette vieille enseigne de boutique, en face du lavoir, on lit encore :
" La Vallée" Mercerie - Jouets - Buvette- ALIMENTATION
Nous sommes dans la vallée du Réveillon, d'où le nom "La Vallée ".
Ce petit ruisseau d'environ 11 km, qui prend sa source à Boubiers dans l'Oise, est un affluent de l'Epte.
Il est donc un sous-affluent de la Seine.
Comme quoi on a bien raison de dire que " Les petits ruisseaux font les grandes rivières."
En quittant le parking, nous partons à droite, en laissant l'église derrière nous.
Un petit temps d'hésitation, mis à profit par nos randonneuses pour admirer une fenêtre "vitrail".
Maryse apprécie beaucoup... Mais, ce n'est pas cette rue qu'il faut prendre.
Au carrefour, Marie-Isabelle, qui est en avant du groupe, semble se souvenir que c'est ici qu'il faut prendre à droite.
En effet, voici, à droite, la Montée des Groux qui va bien vite nous réchauffer !
Nous sommes bientôt presqu'en pleine nature...
à l'exception de la clôture de cette immense propriété que nous longeons un bon moment.
Après une petite heure de marche, nous arrivons bientôt dans le prochain village de notre itinéraire,
dont nous admirons les jolis murs de pierres.
Nous sommes à Chambors, petite commune d'un peu plus de 300 habitants,
située dans le département de l'Oise, en Picardie.
Nous arrivons en vue de l'église Saint-Sulpice.
Aujourd'hui, nous n'en verrons pas l'intérieur, comme nous avions pu le faire le jeudi 1er octobre 09.
Les randonneurs sont curieux ! Que sont-ils donc en train d'observer ?
Cet escalier à mains grâce auquel on accédait sûrement à une belle cave voutée.
Ohé, l'ami Bruno :
Le guide est concentré.
Nous passons devant la Mairie de Chambors et suivons la D 166 en direction de Lattainville.
Au bord du Réveillon, encore un joli lavoir ...
Nous le contemplons et nous amusons de voir nos Dupont-Dupond aller admirer le lavoir de plus près !
" Bon les D-D, on y va ? "
- Allons un peu de sérieux !
- Je dirai même plus : un peu de sérieux !
Je crois bien que nous sommes au Carrefour de la Croix Rouge, bien qu'il ne reste de la croix qu'un socle de pierre.
Environ 500 m plus loin, un autre carrefour appelé La Pipée, du nom d'une sorte de chasse, dans laquelle on imite le cri de la chouette ou d'autres oiseaux, pour les attirer dans un arbre aux branches enduites de glu, où ils se font prendre..
Me voici moi-même empêtrée dans les mots ( ou les maux ! ) comme un oiseau dans les gluaux ...
Et je ne sais jusqu'où je vais aller !
Heureusement, voici la pause que nous commencions à réclamer aussi fort que nos estomacs !
Le tandem "Dominique-Michèle" a des regards d'envie en direction de notre Bruno, toujours bien installé sur son petit pliant !
Isabelle nous a offert de délicieux petits biscuits venus tout droit d'Angleterre.
Et là, c'est tout simplement, c'est la " Revancha Del Bruno ".
Les amateurs de tango et ceux qui apprécient Gotan Project souriront peut-être ...
Un peu de musique ? Cliquez sur le Player
Je vous explique : J'ai "chambré" un peu notre ami, lors de notre randonnée du 10 janvier dernier, à propos de ses petites compotes ! Voilà pourquoi, m'en ayant gentiment offert une, il s'empresse d'immortaliser l'instant !
Et c'est reparti ! Notre duo de guides marche le nez dans la carte !
Nous allons d'un bon pas, en direction de Lattainville, dont nous apercevons bientôt
le "château" qui est bien moins "habillé" qu'au mois d'octobre.
Je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à cliquer sur ce lien si vous voulez en savoir plus à propos dudit "Château" :
http://www.marcheplaisir.com/blog,randonnee-delincourt-jeudi-1er-octobre-09,173571.html
Serge et Bruno passent devant l'entrée de la demeure, puis lèvent la tête enfin !
Coquet, n'est-ce pas ?
En bas de la côte du Château, derrière ce portail, il est un arbre, un peu spécial et que j'aime beaucoup ...
S'il pouvait parler, je suis sûre qu'il nous raconterait son combat pour la vie !
Nous voici maintenant dans le centre du village dont nous découvrons l'église.
située dans la rue Jean-Baptiste Crévecoeur, avec un peu plus loin, en face ...
un gîte communal, qui a l'air bien sympathique et dont j'admire le bel escalier de pierres.
Le groupe quitte maintenant Lattainville,
et reprend la direction de Delincourt.
Catherine, Michel et Maryse sont avant moi dans le village, et pris en photos de tous côtés !
Un photographe devant ...
un autre derrière !
Au printemps, nous avons déjà fait une pause devant ce "self-service " ( N'est-ce pas Paula ? )
Sur l'ardoise est écrit : " Libre Service - Bouquet 3 € "
Pas de fleurs aujourd'hui !
Mais des jolies dames souriantes ...
qui fleurissent sur les routes de notre beau Vexin.
Quelles enjambées ! Notre Paula avance d'un pas décidé !
Dans un jardin à Delincourt, nous pouvons observer cette ancienne charrue.
Sans aucune certitude, il semblerait que ce soit une charrue Brabant à traction animale.
Mais si vous vous y connaissez en charrue :
à suivre ...
Ce matin, nouveau changement de programme : la randonnée prévue était "Chérence par Villers" mais le mauvais temps et la distance que nous aurions dû parcourir en voiture, nous ont fait décider une fois encore de prendre la sage décision de partir à pied d'Osny. Il a neigé hier et le thermomètre indique -3°.
Nous sommes de moins en moins nombreux à avoir le courage de sortir par un temps pareil ! Mais sur les six randonneurs que nous étions, il n'y avait pas moins de trois photographes !
Il faisait encore un peu nuit quand nous avons traversé le parc de Grouchy, et les oies étaient un peu étonnées de voir des promeneurs si matinaux.
Notre passage les a un peu effarouchées.
Serge emmène les hommes faire un petit tour à la Grotte, dans le parc de Grouchy, à Osny. Puis nous rejoignons Boissy L'Aillerie.
Nous n'avons pas pris beaucoup de photos, jusqu'à la pause que nous avons faite à 10 h 10, à la sortie du Bois Saint-Léger.
A vrai dire, à cause du froid, nous ne sommes pas restés très longtemps à l'arrêt.
Devinez ce que notre ami Bruno déguste tranquillement ?
Une petite "Pom'Pote" ... car .. "c'est bon pour lui" qui est resté un grand gamin !
Mais ce que je vous recommande, ce sont les "gaufres fabrication Joseph" !
Délicieuses ! Il nous a promis de nous livrer sa recette !
Cette Croix Pattée, datant du XIII ème siècle, est située sur la Chaussée Jules César que nous suivions depuis la sortie du Bois Saint-Léger. Elle s'appelle La Croix de Labathe et a résisté, contrairement à celle du lieu-dit La Justice qui a été détériorée. Nous sommes sur le territoire de Courcelles-sur-Viosne.
Nous sommes deux filles à avoir opté pour la marche avec les bâtons.
Cela constitue pour moi un bon entraînement pour le séjour "raquettes" auquel je participe à la fin du mois.
Et c'est très pratique pour le saut d'obstacles !
Nous traversons maintenant à Courcelles-sur-Viosne.
Serge nous fait remarquer qu'habituellement le panneau de sortie du village est caché par la végétation.
D'ailleurs, c'est très curieux, on sort de ce village, mais on y est toujours !!!
Voici le lavoir, devant lequel notre groupe de randonneurs fait une courte pause ... pour prendre la pose !!!
En face du lavoir, nous posons encore devant cette maison qui évoque un peu les maisons à colombages de Normandie ou d'Alsace.
Mais nous avons assez traîné comme ça ! Et nous repartons d'un bon pas ...
pour retrouver bien vite un paysage plus sauvage.
J'adore ce paysage et ne peux m'empêcher de faire encore une petite pause pour l'admirer.
Mes deux "photographes-assistants" en profitent pour mitrailler !
Stop, les Dupont-Dupond ! Juste un petit sourire pour moi, cela ne nous retardera pas trop !
Cet endroit est si beau, vous ne trouvez pas ?
Nous longeons maintenant la Viosne.
Cette petite rivière ( 28 km ) prend sa source entre Lavilletertre et Lierville, dans le département de l'Oise.
Elle se jette en rive droite de l'Oise à Pontoise, dans le département du Val d'Oise.
Notre petite Viosne est donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise !
Elle a de multiples "bras morts", dont la Couleuvre, à Osny, et forme de nombreux petits étangs.
Une partie de son cours, à Pontoise, s'effectue en souterrain. ( source Wikipedia ).
Décidément les petits ponts de bois me font toujours craquer !
Dans ma tête résonne toujours cette chanson d'Yves Duteil :
"Si tu reviens par là, tu verras la rivière, mais j'ai refait en pierre le petit pont de bois.
Ce petit pont de bois qui ne tenait plus guère, que par un grand mystère et deux piquets tout droits"
Et c'est dans le Parc de Grouchy, à Osny, que nous franchissons ce petit pont de pierre !
à bientôt mes amis randonneurs et lecteurs !
Ce matin, les randonneurs, réunis comme chaque jeudi, sur le parking de la Poste, à Osny, ne traînent pas, se regroupent dans les voitures et prennnent vite la route. Notre point de départ de la randonnée est Delincourt ( 60 ) à 26 km d'Osny.
Arrivés à Delincourt, nous nous garons sur le petit parking, devant le Lavoir et à côté de l'église.
Le Lavoir à Delincourt,
Curieux mélange sur cette vieille enseigne ! Les jouets et la buvette !!!
Delincourt est un village du département de l'Oise, en Picardie. Il est situé dans le Vexin Français, entre Chaumont-en-Vexin ( chef-lieu de canton ) Reilly ( village médiéval ) Lattainville et Chambors.
Notre balade commence, nous laissons derrière nous l'église St-Léger, que nous retrouverons, sous un autre angle, à notre retour.
Très peu de route et bien vite un joli chemin, comme nous les aimons.
Vous pouvez passer la souris sur les photos pour connaître les prénoms de chacun.
Nous arrivons bientôt au village de Chambors, où
Bernard pompe désespérément.
Nous pouvons voir l'intérieur de l'église de Chambors, à travers la grille.
Un peu plus loin, nous découvrons, toujours à travers une grille, un escalier à mains, conduisant probablement à une jolie cave voutée.
Et juste devant un arbre un peu méconnu, le paulownia, impressionnnant par ses feuilles de très grande dimension ( jusqu'à 40 cm )
Nous passons maintenant devant la Mairie de Chambors.
Bernard franchit, non pas le Rubicon, mais le Réveillon. Ce petit ruisseau d'environ 11 km prend sa source à Boubiers dans l'Oise. C'est un affluent de l'Epte, donc un sous-affluent de la Seine. Comme quoi on a bien raison de dire que " Les petits ruisseaux font les grandes rivières."
Encore un lavoir ! Bernard est la vedette aujourd'hui !
Maintenant, il me faut accélérer l'allure pour rattraper le groupe !
Ce sont les filles qui marchent le plus vite on dirait !!! Bientôt nous quittons le D 166, pour emprunter le PR.
Dommage que cet endroit soit souillé par des gens bien indélicats qui ont fait une halte ici ... Nous repoussons un peu notre pause.
Notre gentille Gabrielle a toujours le sourire ! Là encore, vous remarquerez que les garçons sont derrière !
Pour une fois, vous ne nous verrez pas la bouche pleine !!! J'étais si occupée à bavarder que j'en ai même oublié les photos.
Surprenante cette demeure "château" !!!
Nous sommes sur la D 166 qui nous amène dans le petit village de Lattainville (Oise), qui ne compte que 159 habitants.
Vous serez sûrement comme moi, très surpris d'apprendre que le Château de Lattainville (Oise), édifié au XIXème siècle, est en réalité un pastiche néogothique, construit en ciment armé, matériau relativement nouveau pour l'époque. Il est amusant de savoir également que ce "Château" est le frère jumeau de la villa "Les Ruines" à Arcachon.( Gironde). Pour ces deux « châteaux » les mêmes constructeurs: les frères Pauchot. De façon fort naturelle, l'envahissement végétal accentue l'aspect de ruines abandonnées de cet édifice. Quels excentriques fortunés avaient choisi de vivre dans ces fausses ruines,à l'origine, parfaitement habitables ? Achevé vers 1901, le Château de Lattainville appartenait à Mme Hénon, épouse d'un négociant en tissus parisien. Bien qu'endommagé par les combats de la Seconde Guerre Mondiale, il est encore habité de nos jours.
Nous sommes passés un peu vite à mon goût ... Il faut dire que la route descendait !!!
Seul, Manuel est souriant ... mais je vais m'occuper de dérider ces messieurs ...
Pierre et Bernard, enfin souriants, devant la Côte du Château ! Normal, on la descend cette côte !
Un bien curieux arbre nous prouve que la nature reprend souvent le dessus !
Voici l'église de Lattainville, telle que nous la découvrons tout d'abord. Approchons un peu ...
Intrigué par ce "Château", Olivier mène sa petite enquête auprès du gardien du cimetière.
Pendant ce temps-là, la troupe profite de cette halte pour souffler un peu.
Voici l'église de Lattainville, vue sous un autre angle. Nous la laissons derrière nous.
Le Vexin offre de nombreux itinéraires pédestres.
Nous admirons au passage ce beau pigeonnier.
Nous reprenons ensuite la rue de Delincourt, qui nous ramènera, comme son nom l'indique, à notre point de départ.
Cette fois, les messieurs sont devant ! Mais pas devant la photographe !
Et ça discute sérieusement, dirait-on !
Une autre idée de randonnée, mais un peu trop courte pour les randonneurs confirmés que nous sommes !
Nous apercevons le village au loin.
Merci à notre amie pour m'avoir offert les quelques mûres qui lui ont donné tant de mal !
Les ronces ne voulaient plus la lâcher notre Gabrielle !!!
Pendant ce temps-là, l'ami Bernard se régalait !
Nous voici de retour dans le village de Delincourt, mais pas encore arrivés pour autant.
Encore quelques belles côtes à gravir !
Celle-ci, je l'avoue, je l'ai un peu coupée, avec l'aide de notre charmant Manuel.
Mais bien vite, je suis retournée en arrière ...
Je ne pouvais pas manquer de faire une petite photo de cette porte surprenante !
Alors Olivier, plutôt chat câlin ou chien bizarre ?
Delincourt est un bien joli village. Ici, c'est un escalier de pierres qui attire le regard de nos randonneuses.
Là, c'est un pigeonnier...
Et moi, j'admire ce petit chat, bien sympathique, qui a un air de famille avec Isis, la chatte de ma fille.
Reilly, ce sera pour une autre fois !
Voici l'église de Delincourt, que nous avions laissée derrière nous au départ.
Brigitte est en tête à l'arrivée !
Et voilà ! Encore un regard vers cette vieille école primaire ... Et en voiture !
Encore une bien jolie randonnée !
à très bientôt, amis randonneurs ...
Jeudi 24 septembre 2009
Le Parking de la Poste à Osny est, comme chaque jeudi, le point de rendez-vous de "Randonnée Découverte Amitié" .
Vingt participants, ce matin, se rendent d'abord en voiture à Arronville.
Il n'y a pas grand monde dans les rues de ce petit village, situé sur le Parc Naturel Régional du Vexin Français, qui compte 679 habitants.
Il n'est plus possible de se garer sur le petit parking de l'église, comme nous le faisions autrefois
Notre groupe trouve malgré tout où se garer, et nous voilà partis !
Les randonneurs sont bien disciplinés ce matin. On démarre assez doucement
Mais pas les bavardages, qui eux, démarrent toujours très fort !
Première côte pour se mettre en jambes, lorsque nous passons derrière l'église d'Arronville.
Et bien vite,la pleine campagne, où nous avons dérangé un nombre impressionnnant de faisans.
Les discussions vont toujours bon train.
A Menouville, nous passons devant le lavoir, alimenté par le Sausseron; à la limite du Domaine de Balincourt.
Le groupe s'arrête pour admirer le lavoir, mais la photographe, très bavarde elle aussi, est passée trop vite !
Un bien joli coin... Coin-coin !!!
Peu de circulation dans ce village et heureusement, car là, nous ne sommes pas très sages ! Chacun marche là où il veut !
Le manoir du château de Balincourt a servi de décor pour tourner des films tels que "Les Misérables"
Sur les portes d'entrée de la ferme du manoir, on peut lire les noms de quelques métiers médiévaux :
maître de Poste, charron, bourrelier, maréchal-ferrand.
Du chemin que nous empruntons, nous devinons l'Arche qui est alignée dans l'axe de l'allée du château.
Nous sommes bientôt de retour à Arronville.
Nous avons eu bien chaud en ce début d'automne !
Olivier a "mouillé le tee-shirt" et Liliane est en tenue estivale !
Qu'il fait bon changer de chaussures à l'arrivée !
à bientôt pour une prochaine balade.
Et voilà, je viens de sauter le pas : j'ai guidé une randonnée pour la première fois de ma longue vie !
Et ne riez pas encore... j'ai ramené tout le monde ... et à l'heure ( car des choses sérieuses nous attendaient au retour )
Alors en début de rando, je suis intraitable sur l'horaire de départ : l'heure c'est l'heure !
Très vite nous arrivons sur le petit parking de la gare à Santeuil, nous chaussons et ... en route !
Armée de la carte et de la description de l'itinéraire, je me lance !
Suivez la guide !
Premier arrêt au lavoir de Santeuil, où Bruno fait sa star.
Puis, encore un lavoir, passé inaperçu du reste du groupe, mais pas de Bruno
( qui décidément adore les lavoirs ! ) ni de son photographe personnel.
L'église de Santeuil, que nous laissons sur la droite.
A la sortie du village, nous prenons la direction de Brignancourt.
Avant d'entamer le GR 1, une petite pause s'impose pour attendre deux retardataires :
les Dupont-Dupond !
Deux excellents guides, il faut bien le dire, qui, discrètement me supervisent !
Au Moulin de Noisemont, (que nous n'avons pas photographié, tant il ressemble si peu à un moulin)
j'ai bien failli me tromper, mais les D-D veillaient !
Nous arrivons au village de Brignancourt, où quelques artistes sont installés pour peindre,
dans le cadre de la manifestation "les peintres dans la rue".
L'église de Brignancourt abrite à présent des expositions.
Si ça vous tente, on peut y entrer.
Maintenant, on reprend notre chemin. Et c'est l'heure de la pause.
Nos Dupont-Dupond veillent toujours, pendant qu'Antoine chouchoute la guide !
Car en rando ... on s'aime !!!
Je ne suis qu'une guide débutante et ne me suis pas méfiée de l'itinéraire indiqué
sur ma petite fiche "Rando Santeuil" Ce dernier présente, je l'avoue, un peu trop de bitume.
Certains préfèrent marcher dans les chaumes de blé.
D'autres plus disciplinés les regardent, mais continuent leur route.
Cette fois, je les ai bien en main, presque en rang par deux, ça me rappelle le bon vieux temps !
Nous sommes rentrés tous à bon port ... et à l'heure,
pour notre rendez-vous, n'est-ce pas Antoine ?
D'ailleurs me voilà toute gaie : "I'am singing in the sun ! "
Alors les amis, je peux recommencer ?