Petit Périple Parisien
Août 2010
Pas si petit que cela ! Pour moi, ce fut une réelle aventure. Imaginez une provinciale qui monte à Paris ! Ce Paris où pourtant je suis née, je ne le connais pas et jusque là, il ne m’a jamais attirée. Moi qui voyage seule en voiture, sur n’importe quelle route de France, me voici littéralement terrorisée à la seule pensée de circuler dans la capitale.
« Il faut vaincre ses peurs » ai-je souvent répété à mes jeunes élèves. Je me suis donc attaquée à cette quasi phobie que représente pour moi la conduite à Paris. Même en y réfléchissant longuement, je n’ai pas trouvé une explication à cette peur irrationnelle qui me paralyse à la seule évocation de cette situation.
Tout petit, nous avons une peur innée de l’inconnu. En grandissant, nous apprenons à surmonter bien des peurs, mais , lorsqu’elles subsistent à l’âge adulte, il est très difficile de s’en débarrasser. Sans qu’il soit question de chercher un coupable, bien souvent notre environnement ne nous y aide pas.
Une seule solution, se confronter à sa peur, si possible de manière progressive, mais aussi très régulièrement.
Paris au mois d’août est donc le moment propice pour se lancer.
Mercredi 11 août, j’ai décidé de m’offrir un compagnon de route, capable de m’aider à me jeter seule dans cette grande aventure. Mon choix s’est porté sur un GPS Garmin, que désormais je nommerai Félix.
Je me sens bien stressée ce jeudi matin. Je n’en finis pas de m’apprêter, de réfléchir à tout ce qu’il me faut emmener. Et malgré un temps de préparation fort long, j’oublierai quand même quelque chose d’essentiel : ma chemise de nuit ! Etonnant pour quelqu’un qui va passer deux nuits à Paris…
De manière progressive ai-je dit plus haut… mais je me lance jeudi pour ne revenir que samedi ! Donc deux nuits à Paris, et dans deux endroits différents ! Paris by night, ce n’est pas encore pour moi, aussi, si vous m’invitez à dîner, il faut prévoir le couchage ! Merci mille fois à mes amis parisiens du 15ème et du 19ème !
Je sais que certains de mes anciens élèves me liront … Eh oui, la maîtresse aussi avait peur de quelque chose !
Merci à Félix au délicieux accent québécois, à qui je pardonne volontiers d’avoir voulu m’entraîner dans les sens interdits parisiens. Je l’ai taquiné à mon tour en choisissant délibérément à mon retour un itinéraire différent de celui qu’il m’indiquait ! « Recalcul » « Recalcul » répétait-il. Prends ton temps mon Félix, entre toi et moi, c’est une histoire qui ne fait que commencer !
Petite anecdote : je viens de séjourner dans le 15ème arrondissement à quelques rues seulement de l’endroit où je suis née ! Ne serait-ce pas un signe ? Hasard ou coïncidence ?
Samedi 10 juillet 2010
Nous sommes à moins de quinze jours de notre folle semaine chantante !
Balavoine, Berger, Bashung ...
Les titres tournent en boucle dans ma tête...
Nous avons enduré trois jours de canicule dans la région parisienne, et le manque de sommeil commence à se faire sentir ! C'est un avant-goût d'Alès.
Je prépare mon appareil photo, mon enregistreur de poche...
Dès mon retour, ou même avant si je dispose d'un ordi et d'une connexion, d'autres photos viendront, mais des choristes cette fois ou de nos chefs de choeur. Ils sont cinq à présent : Guylaine Fournier, Marc-andré Caron et Jacky Locks que je connais déjà et que j'ai beaucoup appréciés en 2009, Maryline Laplagne que je ne connais pas encore, et Florian Martinet que je connais très peu.
Je sens que l'on va se régaler ... Je vais retrouver Florence et Daniel qui chantent dans le même atelier Comédie Musicale que moi, mais aussi Mariette et ses bonbons, Astrid et bien d'autres ...
Je vais faire bientôt connaissance de deux "folles chantantes" :Claire et Josseline qui m'ont "trouvée" grâce à mon Blog.
Aimer à perdre la raison Cliquez pour l'écouter
Folles Chantantes, Fous Chantants ... à très bientôt !
Vendredi 23 juillet 2010 - Cette fois, le grand jour est arrivé ! Je suis déjà dans le Gard, mais pas encore à Alès. Je pars en début d'après-midi.Je vais encore écouter les chants pendant le trajet, comme la plupart des choristes probablement...
Mercredi 30 juin 2010
Une balade à Port-Leucate, où je suis venue faire un petit tour au marché, m'a permis de découvrir deux jeunes musiciens bien sympathiques.
Julien et Babou jouent, chantent, et on s'arrête spontanément pour les écouter, ou même chantonner avec eux.
Leur répertoire est très "chansons françaises à textes". De Brassens à Aznavour, en passant par Renaud, mais aussi les VRP et la Rue Ketanou, et sûrement bien d'autres que j'oublie ! Une bonne façon de faire connaître aux anciens, de nouvelles générations de chanteurs.
Leur musique et leur interprétation sont très enlevées, on s'agite sur place, on frappe des mains !
Voici Julien
et voici Babou
Leur nom : Les Copains de Babord !
Babou me précise que "babord", en langage de marin, signifie "gauche" !
Bonne chance à vous LES COPAINS de BABORD !
27 Juin 2010
Déjà quelques promenades gustatives du côté de La Franqui !
Une bonne adresse et quelques photos qui vous mettront l'eau à la bouche en suivant ce lien :
http://www.marcheplaisir.com/blog,la-franqui-plage,149794.html
Croyez-moi, ça vaut le détour !
à bientôt !
Juin 2010
Depuis plusieurs années maintenant, je passe une partie de mes vacances dans l'Aude, du côté de Leucate, à une quarantaine de kilomètres de Perpignan.
Parmi les traditions leucatoises : la conchyliculture. Eleveurs d'huîtres, de moules, de palourdes et même parait-il de crevettes impériales, sont tous regroupés au Centre Ostréicole, le long des rives du "Grau" qui fait communiquer l'étang de Leucate avec la Mer Méditerranée.
Chaque année, je fais plusieurs visites au Centre Ostréicole et plus particulièrement chez Martine, qui me soigne bien !
Si vous êtes gourmets, allez donc déguster sur place ou vous approvisionner directement.
Martine CHEA producteur huîtres -moules- Mas 34 - au Centre Ostréicole - Le Grau de Leucate.
11370 - LEUCATE - 04 68 45 62 76
C'est vraiment une adresse à retenir !
Comme moi, allez-y les yeux fermés et dites-lui que vous venez de ma part !!!
Le seul problème, c'est qu'on s'y régale tellement, que de retour dans notre région parisienne, il ne nous vient plus à l'idée d'aller en consommer !
Surtout de ces huîtres énormes que je n'oserais jamais manger ailleurs !
Deux belles assiettes n'est-ce pas ? De quoi faire le plein de magnésium !
Servies avec un petit Picpoul, pain aux céréales ou pain complet, beurre demi-sel et bien sûr citron.
Vous en avez l'eau à la bouche j'espère ?
Vous serez séduits également par la bonne humeur communicative de Martine.
En terrasse ou à l'intérieur, chacun a le choix !
Question fraîcheur, on ne peut mieux !
Paul, le fils de Martine, nous a gentiment montré sa technique pour ouvrir les huîtres.
L'arrière de la "boutique" donne sur le Grau de Leucate, où est amarré le bateau du producteur.
Merci à Paul de sa gentillesse.
et à bientôt ...
Dans le Languedoc Roussillon depuis maintenant trois jours, cette région, paradis des planches à voile est un endroit que je connais bien ! J'y passe une partie de mes vacances d'été depuis maintenant quinze ans. C'est d'abord les Pyrénées Orientales qui m'ont séduite, puis depuis trois ans, c'est dans l'Aude que je séjourne.
Cette année, je suis très surprise d'avoir à enfiler un tee-shirt et même parfois un sweat, voire une polaire ! Il faut dire que depuis mon arrivée, trois jours déjà, un vent violent ne cesse de souffler. Cet endroit est souvent appelé le "Paradis des Planches à Voile"... On comprend pourquoi ! Gros avantage : il ne pleut pas !
Le soir du premier jour, j'ai bien failli m'envoler !
Je résistais de toutes mes forces pour garder les pieds sur terre ... enfin ... sur sable !
Personne sur la plage ce jour-là, sauf deux parisiens bien emmitouflés !
Protégés du vent et du sable qui vole, la petite promenade était malgré tout bien agréable !
Mardi 8 juin 2010 : Je fais ma première expérience de marche nordique, en compagnie de Maryvonne, une amie randonneuse, et Henri, animateur sportif. Premières impressions plutôt très positives. Depuis quelques temps, je souffre du dos et j'ai dû interrompre mes randonnées dominicales. Aussi, je suis un peu inquiète, le genou et la hanche droite toujours douloureux, je crains de ne pas pouvoir suivre mes deux compagnons. Or tout se passe à merveille. Après un court moment de technique, nous marchons environ une heure trente, à une allure de 6 km/h. L'animateur est satisfait de la façon dont nous avons suivi le rythme. Nous bavardons tout le long du chemin et je ne suis pas le moins du monde essoufflée. Henri nous donne rendez-vous jeudi matin, tout en nous confiant les bâtons de marche nordique, afin que nous puissions pratiquer seules si nous en avons envie. Je n'ai pas pris de photo pour le moment, mais cela viendra...
Rendez-vous les mardi et jeudi matin 9 h 30 à la base de Loisirs de Cergy, pendant les mois de juin et juillet. ( sauf jeudi 8 juillet )
Vous pouvez également vous retrouver sur le parking de la Poste à Osny à 9 h et partir en groupe.
à bientôt !
Je suis sur un petit nuage ... Deux de nos représentations de notre Comédie Musicale Chicago ont déjà eu lieu.
Samedi 5 et dimanche 6 juin 2010 : quel week-end !
Sans fausse modestie, je puis vous dire que ces deux spectacles étaient fort réussis !
Notre public nous l'a bien fait comprendre !
Difficile de vous décrire ce que je ressens ... Prochainement, promis, je le fais !
Alors voilà : Dès lundi 7 juin, je me suis mise à écrire ...
Les spectacles ont continué, le 15 juin, puis le 16, avec toujours un public emballé.
La Dernière fut pour moi, la meilleure de nos représentations !
Le 18 juin, nous sous sommes réunis pour faire le Bilan de notre année !
J'ai lu à ceux qui étaient présents les quelques vers que j'avais écrits.
A certains qui n'étaient pas là ce jour-là,
ou à ceux qui auraient envie d'écouter encore ce que ces neuf mois de travail m'ont inspiré,
je dédie ce petit enregistrement :
Mettez le son et cliquez ici :
Bien sûr certains ont trouvé probablement cela un peu mièvre ...
J'avais d'autres choses à dire, beaucoup moins positives...
Mais on m'a très vite repris la parole, estimant que j'avais tout dit.
Alors je n'ajouterai rien !
Comme l'a dit Yannick, notre présentateur, c'était un bien grand jour dans la vie de quelqu'un ce 16 juin !!!
Arrivée en ...1920 Ma maman a eu ce jour-là 90 ans ! Et nous lui avons fait un immense plaisir !
A côté d'elle, à sa gauche, ma fille qui rit ! Sa grand-mère dit : "Ben ça alors ! je m'en souviendrai longtemps !"
Mettez le son et cliquez ici :
Chicago, ce n'est pas fini !!!
Nous reviendrons jouer trois fois au mois de décembre 2010. ( Les 6 - 7 et 8 décembre )
Et si vous n'avez pas pu assister à notre comédie musicale, n'oubliez pas de réserver vos places !
par mail ou par téléphone auprès de Gabriel YAKER (06 70 30 22 39 ) ou gabriel.yaker@gmail.com
Ci-dessous, Gabriel et moi, en pleine concentration avant ce que l'on croyait être la Dernière, en juin 2010.
Ce matin, sur le parking de la gare, à Osny, mes petites copines randonneuses sont intriguées.
Qui est donc ce jeune homme que j'accueille aussi chaleureusement ?
Je vous présente Aurélien, un jeune membre de l'Atelier Comédie Musicale dont je fais partie.
( Jeune ! J'ai dit ! Donc facile à trouver ! Il est en blanc à mes côtés )
Pas vraiment superstitieux, Olivier, notre guide annonce que nous sommes treize. Mais mon portable sonne ! Et ma petite Nath, qui fait aussi partie de ma troupe de comédiens et que le groupe de randonneurs connaît bien maintenant, souhaiterait se joindre à nous.
Pas de problème ! Elle nous retrouvera sur le parking de la gare, non pas à Osny, mais à Parmain !
Eh oui les filles, accrochez-vous !
Pas question de laisser la vedette à nos nouvelles stars, Aurélien et Nathalie !
Commune du Val-d'Oise, au caractère très résidentiel, située sur la rive droite de l'Oise, Parmain fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français. Elle est membre fondateur du Parc Naturel Régional du Vexin Français.
Elle partage sa gare avec L'Isle-Adam, son chef-lieu de canton, situé sur l'autre rive de la rivière. La gare L'Isle-Adam/Parmain dessert Paris par la Gare du Nord. Parmain est une des communes les plus peuplées du parc. Elle forme, avec son chef-lieu, une agglomération d'environ 16 000 habitants.
Juste après avoir traversé la voie ferrée, nous tournons à gauche
et suivons la rive droite de l'Oise, par le Chemin de Halage.
Craquante, la demoiselle Nath ! N'est-ce pas Serge ?
Eh oui, marcher donne chaud ! D'ailleurs, moi, j'ai déjà enlevé deux couches.
Sur l'Oise, quelques oies bernaches ... La prochaine fois, promis je ferai un gros plan.
Un petit bonjour aux chevaux,
De loin, nous apercevons l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, classée « monument historique » depuis 1862, qui se détache dans le paysage avec son clocher ajouré, haut de 35 mètres.
Ce bijou d'architecture, que nous verrons bientôt de plus près, abrite dans son clocher un carillon de cinq cloches qui, à chaque heure du jour, égrène les premières mesures de l'Hymne à la Joie de la Neuvième Symphonie de Beethoven.
A flanc d'un coteau exposé au sud-ouest, Champagne-sur-Oise, ville résidentielle, s'étend le long de cette grande rivière navigable qu'est l'Oise.
Elles ont raison, mes amies randonneuses ... Pour se réhydrater, rien de meilleur que l'eau !
Nathalie s'arrête pour humer le parfum du lilas en fleurs,
pendant que moi, je joue les stars ... Bruno, tu vois ça ? Pas si facile de photographier des gens qui marchent !
Bernard en perd la tête et moi j'en ai les jambes coupées !
Qui acceptera de me " haler " sur ce chemin ?
Mes photographes adjoints mitraillent ! "Sinon, tu n'es jamais prise" dit l'un d'eux.
Bruno, tu as raison, mieux vaut couper mon petit ventre rond !
Allez les gars ! On avance maintenant ! Nous entrons dans Champagne-sur-Oise.
Avez-vous remarqué cette antenne déguisée en arbre ?
Nous repassons la voie de chemin de fer.
Ouf ! Il était temps !!!
Nous traversons la rue Pasteur et suivons Olivier,
qui nous guide, sans carte, dans l'Avenue du Général Leclerc.
Autrefois appelée Place des Tilleuls, cette place devient, en 1948, la Place Corentin et Elie Quideau, en hommage à deux champenois, le père et le fils, héros de la résistance, fusillés par les Allemands le 19 juin 1944.
Là, nous découvrons cette ancienne colonne, datant du XVII ème siècle, qui aurait été acquise chez un démolisseur et remontée à usage de fontaine pour l'agrément de cette place. Elle proviendrait du domaine royal de Versailles dont elle est d'ailleurs la réplique, selon un dessin d'époque.
Source htttp://www.champagne95.fr/content/heading518/content743.html
Nous passons à droite de la fontaine et traversons la rue des Martyrs,
pour faire un petit détour dans la rue de Chambly...
Détour qui mérite d'être fait. Ce lavoir est particulièrement bien entretenu.
Témoins d'un passé pas si lointain que ça, les lavoirs nous rappellent, qu'autrefois, avant que l'eau courante ne soit installée dans les villages, on pouvait voir passer de bon matin, lourdement chargées, des femmes s'en allant au lavoir faire leur lessive. Autrefois si animés, les voici devenus silencieux. Ils restent une architecture type de la civilisation rurale.
Nathalie se sent l'âme d'une lavandière !
Cela fait rire les commères... Au lavoir, on apprenait toujours les dernières nouvelles du village.
Potins et ragots allaient bon train !
Nous regagnons la place Corentin et Elie Quideau et tournons à droite dans la rue Jules Picard.
Ci-dessus, l'école Primaire du Centre, érigée en 1880, et sur la façade de laquelle on peut encore lire :
Nous suivons cette rue dans laquelle on peut voir un puits communal :
Nous quittons cette rue pour monter, à gauche, la rue Notre-Dame en direction de l'église.
L'église Notre-Dame-de-L'Assomption, construite en grande partie au XII ème et XIII ème , possède l'un des plus beaux clochers du Vexin. Son second étage, plus haut que le premier, orné de lancettes et de colonnettes, influe sans doute sur l'impression d'élégance ressentie devant cet édifice.
Petit vocabulaire d'architecture : Une lancette est une ogive de style gothique de forme très allongée. Une colonne est un élément de soutien de forme cylindrique. Une colonnette ...est une petite colonne !
Située sur le parvis sud-ouest de l'Eglise Notre-Dame-de-L'Assomption, la Croix en Pierre, érigée dans l'ancien quartier historique du village "le Moûtier", était le calvaire de l'ancien cimetière, déplacé en 1863.
Les deux stèles du Général Juvénal Corbineau et de son épouse, situées à gauche du portail principal de l'Eglise, sont les seuls éléments subsistants de cette époque.
Nous passons le long de l'église pour déboucher sur la Place du Général De Gaulle,
où se trouve la Mairie de Champagne-sur-Oise.
De là où nous passions, le Monuments aux Morts a bien failli m'échapper !
Seulement voilà ! Je surveille mes troupes et un randonneur manquait !
Sculpté en 1922, ce monument représente un soldat qui inscrit dans la pierre à l'aide d'un poinçon le nom des quatre grandes batailles de la Première Guerre Mondiale (la Marne, l'Yser, Verdun et la Somme ). Le support est un portail en ruine criblé de balles.
Le sculpteur, Jean Bozzi, un ancien élève des beaux-Arts de Naples, naturalisé en 1890, s'est battu sous l'uniforme français et a survécu aux combats. Il a choisi de mettre l'accent sur le caractère meurtrier du conflit.
Nous quittons maintenant cette place, en prenant à droite la rue Jules Picard, que nous traversons tout de suite pour rejoindre à gauche la rue du Général Juvénal Corbineau.
Lieutenant Général ! Et aussi Comte d'Empire.
Cette rue monte assez longuement,
Je m'efforce d'être en avant pour prendre des photos, mais ce n'est pas de tout repos !
L'ancien Château de Champagne dit « de Montigny » fut habité par le Général Comte Jean-Baptiste Juvénal Corbineau (1776-1848), ancien Maire de Champagne de 1826 à 1830. Ce général fut un des aides de camp de l'Empereur Napoléon Ier. Il s'illustra au sein de la Grande Armée lors de la désastreuse retraite de Russie, en découvrant le passage de la Berezina, et permit de sauver les vestiges de l'armée de l'empereur.
Par contre, en août 1840, il fit arrêter le prince Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, à Boulogne lors de sa deuxième tentative de renversement du roi Louis Philippe Ier.
Construit sur le flanc de la colline, il ne reste de cet édifice du XVIIIe siècle, incendié par les Allemands lors de leur débâcle en 1944, que la maison du gardien et le magnifique parc dont une partie, avec étang artificiel et de séculaires platanes, fut racheté par la commune en 1971 pour en faire un parc municipal. Un ouvrage de serrurerie du XVIIIe siècle, la grille d'entrée, « place de Montigny », a pu être sauvée et remontée.
Nous nous engageons maintenant dans le Chemin de la Cavée et allons rejoindre un PR qui monte sur le plateau.
Comme vous pouvez le constater, cela monte bien, mais elles ont du souffle les deux pipelettes !
Et alors la jeunesse ! On traîne ?
Il est exactement 10 h 30, l'heure de notre petite pause ...
Après un petit plein d'énergie, nous voici repartis.
Vous n'êtes pas fatigués ?
Suivez- nous encore un peu ! Catherine et Maryse évitent soigneusement la boue.
Nous allons bientôt virer à gauche,
et nous suivons le PR
qui nous amène rue des Bois.
Cette randonnée présente de nombreuses côtes, et parfois il m'arrive de me laisser "haler" ...
Qui veut voyager loin ménage sa monture !
Eh oui, les filles ... ça grimpe, n'est-ce pas ?
Mais que vous êtes belles dans l'effort !
Le grand chapeau de Catherine nous cache son joli minois.
Nos jeunes stars vont vous montrer de quoi sont capables les membres des Ateliers du Contrepoint !
Ne manquez pas de venir voir notre Comédie Musicale ( CHICAGO à Pontoise les 5 et 6 Juin et 15 et 16 Juin )
Réviser en pleine nature ... c'est beau non ?
Marcher, chanter, danser, jouer la comédie, rire et faire rire ...
C'est aussi ça la vie !
D'accord Bernard, jardiner aussi ...
et cueillir de beaux pissenlits... ( mais le sac plastique rouge ... on évite ! )
Je suis surprise d'entendre un carillonnement un peu lointain ...
J'ai cru un instant que c'était le téléphone de Richard Berry !! ( Vous ne trouvez pas qu'Aurélien lui ressemble ? )
Nous descendons ensuite le Chemin du Clos Pollet.
Nous sommes à Jouy-le-Comte, petit hameau, rattaché à la commune de Parmain.
Nous arrivons au pied de la jolie petite église romane de Jouy : l'église St Denis construite au XII ème siècle (choeur, croisée, nef ), remaniée au XIII ème siècle (jolie porte de style renaissance ).
Nous sommes maintenant dans la rue du Moulin.
Voici l'école de Jouy-le-Comte.
Nous traversons la rue du Maréchal Joffre pour prendre la rue des Maillets, puis le Chemin de la Justice, à gauche.
Sur cette pancarte, on lit : Forcerie de la Carrière.
Personnellement, j'adore les endives !
Sur la commune, on trouve encore quelques habitations comme celle-ci, possédant une tourelle.
En arrivant dans la rue du Maréchal Foch, Nous découvrons cette étrange demeure.
Probablement l'hôtel particulier du XIXe siècle, où séjournait, chaque été, le peintre Louis LEMAIRE de 1824 à 1910. Construit en briques et en pierres, cet immeuble de style romantique est agrémenté d'une tourelle, et est animé par l'alternance des couleurs des briques.
De quoi faire rêver les amateurs d'Harry Potter !
Du coup, Aurélien n'a plus les pieds sur terre !
Nous quittons la rue du Maréchal Foch pour la rue Guichard, à gauche.
Et nous voici revenus à notre point de départ.
Comme le dit Catherine, j'espère que ce petit cocktail d'humour et de culture sera à votre goût !
Si la partie culturelle vous a semblé insuffisante, j'y ajoute cette dernière information :
Situé dans la Mairie de Parmain, le Musée Archéolgique présente des poteries et divers outils trouvés sur la commune, attestant de l'occupation continuelle du site depuis l'époque préhistorique. Ces vestiges et objets découverts en nombre témoignent des populations préhistoriques, gallo-romaines et surtout mérovingiennes (VIe et VIIe siècles). Un sarcophage mérovingien et une stèle se trouvent à l'extérieur de la mairie.
Entrée libre - Numéro de téléphone du Musée archéologique : 01 34 08 95 95
Et si la bonne humeur de notre groupe vous a séduit ...
à très bientôt sur les chemins ou sur la toile !
Aujourd'hui, nous retrouvons avec plaisir des amies randonneuses qui ne venaient plus depuis quelques temps ...
Ravie de vous revoir parmi nous Catherine et Catherine !
Anny et Christian, des amis randonneurs qui viennent depuis peu, semblent conquis par nos matinées aérées du dimanche matin. Et notre petit compagnon à quatre pattes,Ulysse, le chien de Catherine, est bien content de retrouver notre groupe.
C'est à Villers-en-Arthies, que démarre notre randonnée ce matin.
Ce petit village d'environ 470 habitants est situé tout à l'ouest du département du Val d'Oise, dans le canton de Magny en Vexin, au cœur du Vexin français.
Mais nous quitterons assez vite ce village, laissant dernière nous le Château
en suivant le chemin dans l'axe de son allée.
Nous apercevons un peu plus loin à notre gauche l'église Saint-Martin, de Villers-en-Arthies,
que Christian a pu photographier au zoom.
juste avant de prendre à droite la route de Vétheuil, menant à la Ferme du Grand-Chemin.
Cet ancien corps de ferme a été restauré et aménagé pour organiser fêtes, banquets, séminaires ...
Puis nous prenons la direction de Chérence.
A l'aide !
Christian, notre nouveau chasseur d'images, a capturé cette belle fleur, dont je ne connais hélas pas le nom.
Nous laissons la route de Chérence pour suivre à gauche le PR3 qui nous emmène vers Vétheuil.
Vétheuil est un village rural situé à une soixantaine de kilomètres de Paris, dans une boucle de la Seine.
Bordé de falaises blanches, Vétheuil est dominé par son église édifiée à mi-hauteur d'une colline.
Parmi les hôtes illustres qui séjournèrent à Vétheuil, le plus célèbre d'entre eux est sans doute Claude Monet ( 1840-1925).
En arrivant à Vétheuil, par le PR3, nous nous engageons à droite dans un passage très étroit,
qui débouche dans la Route des Crêtes.
Chemin de randonnée qui relie Vétheuil et Saint-Cyr en Arthies à la Roche-Guyon, la route des Crêtes offre un point de vue sans égal sur les falaises de craie et la vallée de la Seine.
Nous traversons la Route des Crêtes et prenons la rue du Moutier,
au bout de laquelle nous découvrons l'église régulièrement peinte par Claude Monet
Il s'installa à Vétheuil et y vécut plusieurs années avec sa famille. Sa femme et modèle, Camille Doncieux, y décède à en 1879 et repose dans l'ancien cimetière communal.
Durant son séjour à Vétheuil, Claude Monet peignit plus d'une centaine de toiles représentant le village, la Seine et l'église, peintures que l'on peut voir dans les musées du monde entier. La maison qu'il habita, est située à la sortie du village, sur la route allant à La Roche Guyon.
Nous prenons ensuite à droite la Rue du Cimetière. Vétheuil compte aujourd'hui deux cimetières.
Le premier dit " l'ancien " fut sans doute aménagé vers 1853 sur les lieux de l'ancienne léproserie.
Le second, le " nouveau cimetière " a été construit un peu plus haut en 1980.
A la pointe du nouveau cimetière subsiste une très belle croix pattée, dite croix de Jérusalem ou croix de Malte.
Cette croix marque également le départ du GR 2 vers les côteaux et La Roche-Guyon.
(Source : http://www.mairie-vetheuil.fr/content/heading891/content692.html)
L'un de mes photographes adjoints insiste pour me photographier AVANT ...
... avant l'effort ! Allez hop ! On y va, lentement, mais sûrement...
Ce chemin caillouteux monte, monte ...
... n'en finit pas de monter !
Ceux qui sont en haut de la côte en profitent pour faire une pause boisson.
A petits pas, malgré la ceinture lombaire qui me coupe un peu le souffle, je suis arrivée en haut de cette côte, sans trop de peine finalement. Juste derrière moi, arrivent Catherine et Maryse.
Ulysse a soif aussi.
Allez en route !
Serge, qui n'attend pas la pause pour grignoter, me glisse un carré de chocolat dans la main...
Nous passons à proximité de la Base de vol à voile de Chérence.
Le vol à voile est une activité de loisirs et de compétition au cours de laquelle ses adeptes, appelés vélivoles, utilisent un aérodyne appelé planeur. Les aérodynes regroupent tous les appareils « plus lourds que l'air », capables de voler, et dont la sustentation est assurée grâce à une voilure.
Découvrir le Vexin d'en haut est une expérience inoubliable... D'ailleurs...Je vais vous raconter une petite anecdote.
Ce jour-là, je n'étais pas en tenue de randonneuse ! Après un bon petit repas de crêpes, délicieusement arrosé de cidre, une surprise m'attendait...
J'ai un peu protesté, prétextant la gêne occasionnée par ma jupe courte et serrée, mais ON avait tout prévu pour moi.
Ne vous y trompez pas, malgré mon sourire, je n'en menais pas large !
Malgré une horrible nausée tout au long de mon vol qui a duré 45 mn ( ON m'a gâtée !) j'ai pu profiter d'une vue exceptionnelle... La vallée de la Seine, la Roche Guyon, le domaine de Villarceaux ... Un régal que ce silence total dans ce ciel de juin, si bleu ce jour-là.
C'était une merveilleuse surprise ! Et je le répète : Découvrir le Vexin d'en haut est une expérience inoubliable !
Mais revenons où nous en étions !
Fortement rapproché par le zoom de Christian, voici ce que nous apercevons de l'endroit où nous allons faire notre pause.
Nous profitons d'une superbe vue sur la Vallée de la Seine, La Roche-Guyon et ses falaises de craie.
Et cela d'autant plus que le temps est clément.
Madame Rêve ... Cela vous dit quelque chose ? Cliquez ici
Elles sont belles mes amies dans cette verdure... et resteraient bien là, à papoter.
Ulysse, n'est pas pressé non plus, mais il faut bien reprendre notre chemin.
Allez les filles ! Debout !
Paula et Catherine quittent à regret cette posture confortable et cette vue magnifique.
Le guide nous avertit que la route est encore longue.
Mais après la pause ...
C'est la pose !
Aujourd'hui, je ne me risquerai pas à faire la statue ! Le socle est un peu haut.
Il faut bien repartir et bientôt, nous laissons le GR2 et prenons un chemin à droite,
et c'est d'un bon pas que nous nous dirigeons vers le village de Chérence,
dont nous apercevons le clocher de l'église.
Au bord de la route départementale 100, que nous traversons,
le calvaire de la Petite Croix, tout de simplicité, nous accueille à l'entrée du village.
Depuis la place du Monument aux Morts, un ensemble de belle allure s'offre à nos yeux.
L'Eglise Saint Denis, près de laquelle se trouvent les bâtiments de l'ancien prieuré du Bec avec son pigeonnier circulaire couvert de tuiles.
Nous quittons le Chemin de la Corniche que nous suivons depuis que nous sommes entrés dans le village,
pour prendre la Sente de l'Abreuvoir.
Nous continuons tout droit sur la D171 en direction de Chaussy.
Laissant à notre droite la Rue à Moineaux, nous suivons ensuite la rue de la Coursoupe.
L'abreuvoir communal est un rare exemple d'abreuvoir à bassin surélevé du XIX ème siècle, dans le Vexin.
Ce type de construction surélevée permet aux animaux de s'abreuver sans effort.
A proximité, datant également du XIXe siècle, cette pompe à balancier était utilisée pour tirer l'eau du puits.
Chérence est un bien joli village, construit au bord du plateau crayeux qui domine la vallée de la Seine, entre Vétheuil et La Roche Guyon.
Sensible au charme des murs de pierres sèches ou enduits d'un grossier mortier de chaux, j'admire, malgré tout, les constructions modernes, mais soignées et respectueuses du cadre, comme ce coquet "abribus"...
ou l'élégant Foyer Rural.
Un peu plus loin, nous tournons à droite, à l'angle de cette rue,
avec un regard bienveillant sur cette maison un peu délabrée
au vieil escalier de pierres.
Ne vous étonnez pas de mes photos, je suis également sensible à l'élégante typographie des plaques de rue de ce village, même si elles ne sont pas toujours facilement lisibles. (Merci à Christian pour sa petite enquête.)
Ici, il s'agit de la Sente de la Nourrée.
Un peu plus loin, nous tournons à droite et prenons le Chemin du Tertre Saint Denis.
Christian a vu, bien avant nous, ce qui se cache derrière ce long mur.
Un bien beau domaine au milieu d'un immense parc ...
Quant à moi, ayant conservé mon âme d'enfant, je suis séduite par cette magnifique cabane !
Sa seule vue réveille immanquablement chez moi de merveilleux souvenirs d'enfance. Pas vous ?
En haut du chemin du Tertre Saint Denis, nous prenons à gauche, la route de la Mairie.
Puis nous sortons du village.
Un peu plus tard, nous voici dans le Bois de Villers.
Ulysse adore ...
... se baigner !
Lorsqu'un obstacle se présente, plusieurs choix sont possibles.
Le contourner tout simplement, comme notre ami Antoine,
Ou l'affronter, avec quelques variantes ...
Dessous ou dessus ! Par la droite ou par la gauche ...
" Chacun fait, fait, fait ... ce qui lui plait, plait, plait ..."
Une grande variété n'est-ce pas ?
Nous prenons le temps de nous amuser !
Les Catherine sont volontaires pour entrer dans ce bel arbre creux
que quelques-uns de nos amis randonneurs, absents aujourd'hui, connaissent bien.
Le nom de ce chemin me plaît ! Pas vous les filles ? "Chemin des Hautes-Souris."
Puis Chemin des Cavières. Nous voici arrivés devant le Château de Villers-en-Arthies.
Ce Château familial de style Louis XIII, édifié au beau milieu d'un parc boisé, est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. Il peut se visiter du 1er mai au 30 septembre, dimanche, lundi et jours fériés de 13h à 19h. Tarifs : 5 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Groupes : 3 € par personne Téléphone : 01 34 78 17 01
Nous regagnons maintenant nos voitures, laissant derrière nous le Château.
à très bientôt ... pour de nouvelles aventures !
... C'est fini !!! Et demain, on recommence ! Du côté de Parmain cette fois.
Une autre balade " Chérence par Villers " le dimanche 3 octobre 2010
J'ai eu un peu de mal ce matin à me lever ... Ah ces couchers tardifs du samedi soir !
Vraiment pas très bons pour la randonneuse du dimanche que je suis !
Et cela d'autant plus que mes douleurs lombaires ne sont pas totalement disparues.
Mais l'appel de la forêt est plus fort que tout !
Et, en compagnie de Richard, je vais retrouver avec plaisir la joyeuse bande de marcheurs de notre association. Désolée, si je n'ai pas fait à tout le monde le traditionnel bisou du dimanche matin, mais d'une part je suis arrivée tard et vous étiez nombreux, d'autre part, ma ceinture lombaire entrave quelque peu les étreintes ! Mais je me rattraperai dans un avenir que j'espère proche !
Notre trajet en voiture allait durer une heure, autant ne pas nous retarder davantage.
Nous partons en convoi, par l'A15, la N184, puis nous prenons la direction de Chantilly puis de Creil.
Il fait très beau mais un peu frais, à peine 6° en quittant Osny. Une heure plus tard, nous voici arrivés à Verneuil-en-Halatte, où nous nous garons sur la Place de l'Eglise.
Cette commune de l'Oise, située entre Creil, Senlis, Pont Ste Maxence et Clermont de l'Oise, est un paisible village de 4460 habitants, blotti en lisière de la forêt d'Halatte, sur la rive gauche de la rivière Oise.
Il est déjà plus de 9 h 30, nous avons enfilé nos chaussures de randonnée. Mais une voiture manque à l'appel ! Bruno s'est distingué, faisant sûrement confiance à la charmante voix féminine de son GPS.
Le voici enfin qui arrive, accompagné de son épouse Maria et de notre charmante Caroline.
Nous commençons notre balade à 9 h 40, ce qui n'est pas habituel !
Laissant l'église derrière nous, nous prenons la première petite route à droite qui monte dans le bois.
Cela grimpe fort et c'est sans doute pour cela que ...
Micheline donne la main à Sylvianne ! Ce n'est pas mignon, ça ?
A gauche après le virage, nous suivons un sentier qui mène aux ruines du château.
Ci-dessous les ruines du château.
A la route D 565, nous allons à droite puis à gauche, traversant le village de Mont-la-Ville qui abrite la maison natale de Salomon de Brosse, architecte français, né à Verneuil-en Halatte vers 1565 et inhumé à Paris en 1926. Parmi ses principales réalisations, le Palais du Luxembourg à Paris.
Une petite hésitation, et nous enchaînons la montée puis la redescente immédiate d'une côte un peu trop longue à mon goût. C'est pourquoi, je l'avoue, je me suis accrochée aux sacs de deux de nos gentils marcheurs.
Et Gabrielle, nouant les lacets de son mari, ce n'est pas trop mignon ?
Roger fait des jaloux dans le groupe !
Nous ne tardons pas à faire une courte pause.
Le restant de notre marche se fera essentiellement dans la Forêt Domaniale d'Halatte,
où les anciennes carrières sont nombreuses.
Devant les vestiges de celle-ci, ce qui reste d'une voiture brûlée.
Néanmoins, la forêt d'Halatte offre des sentiers forestiers soigneusement entretenus.
Vaste lieu de détente et de communion avec la nature,
elle permet de multiples promenades à pieds, à cheval ou en vélo.
Nous suivons tantôt le PR 17, tantôt le GR 12, allant de routes forestières en sentiers,
empruntant la Grande Allée (route Bourbon) passant à proximité du Pavillon de chasse.
Nous suivons à gauche, la route de Bâtis, en direction de la Maison Forestière
que nous n'atteindrons pas, préférant prendre, de nouveau à gauche,
un chemin qui descend dans le Fond Ste Geneviève.
Il fait chaud maintenant et après avoir bien marché, chacun devrait s'hydrater un peu.
Les petites pauses "techniques", toujours faciles pour ces messieurs,
sont plus délicates pour nous les dames...
Mesdames, ne vous retournez pas !
Nos randonneurs encouragent les cyclistes.
C'est avec ces orties en fleurs que nous quittons la forêt ...
Et avec ce magnolia que nous nous retrouvons à Verneuil-en-Halatte,
après avoir suivi un chemin qui passe en lisière de champs vallonnés.
A droite, puis à gauche, et nous voici au carrefour du Marronnier.
Bruno aurait bien envie d'une petite virée à l'italienne !
Euh ... le rouge, c'est un peu voyant, non ? Que diriez-vous d'essayer cette Maserati ?
Cette voiture-là, est-elle vraiment à sa place ?
Pas moins de 40 Ferrari, sont stationnées rue Victor Hugo à Verneuil-en-Halatte.
Il s'agit d'une exposition-vente de voitures de prestige, organisée par le Club "Chantilly-Cars Prestige"
Mais là, c'est le prestigieux monospace de Bruno !
Nous revenons ensuite à la place de l'église en passant par la rue principale.
Nous voici maintenant à Creil ( 60 ) où nous allons déjeuner tous ensemble.
Sylvianne est très fière d'avoir testé la voiture de Jean ... prestigieuse elle aussi !
Ce restaurant, au cadre hors du commun, porte bien son nom : le Capucin Gourmand.
Installé dans une ancienne chapelle, on s'y régale autant les yeux que les papilles.
Nous sommes une belle tablée !
Je vous laisse apprécier le cadre !
Apparemment les bouts de table sont amateurs de vin...
La faim commence à se faire sentir ... Nous n'allons pas être déçus !
Pour vous mettre en bouche, mon tartare de saumon ...
...ou la salade de chèvre chaud de mon voisin de table !
Le loup de Richard ayant vivement réclamé son droit à l'image, je ne vous le montrerai pas...
A moins que ...
Trop tard ! Sylvianne a déjà dépecé la bête !
Je vous épargne tous les autres plats, ainsi que les desserts.
Mais, vous pouvez me croire, c'est une bonne adresse !
Et maintenant, en voiture de nouveau !
Nous voici de retour à Verneuil-en-Halatte, devant le Musée de la Mémoire des Murs.
Egalement nommé "Les Pierres Gravées, c'est le premier musée européen consacré aux témoignages gravés ou sculptés depuis la Préhistoire jusqu'à la Dernière Guerre Mondiale.
Cette collection unique en son genre, qui réunit plus de 3500 empreintes, est le fruit du travail de 40 années de recherche de Monsieur Serge Ramond, créateur du Musée.
Nous voici dans le hall d'entrée, et c'est le seul endroit où je suis autorisée à prendre des photos.
Les parois calcaires de la carrière du Chauffour conservent quelques chef-d'œuvres improvisés, sculptés par les troupes françaises qui durent y stationner trois années entières, de 1914 à 1917, comme en témoignent encore aujourd'hui ses graffiti ( un graffito, des graffiti) et ses bas-reliefs.
Beaucoup plus anciennes ces représentations animales.
C'est sur ce cadran solaire que nous nous quitterons ...
Trop fatiguée, j'ai dû m'esquiver avant la fin de la visite qui a duré plus de deux heures trente.
J'y retournerai sûrement un jour, mais dans de meilleures conditions !
A l'heure où je termine ce "reportage", je me prépare mentalement pour ma prochaine randonnée ...
Car le physique a vraiment décidé de me jouer des tours : j'en ai plein le dos !
à bientôt
Alors là, je suis vraiment énervée !!! Non seulement je viens de rater une belle randonnée, à laquelle assistaient beaucoup de mes copines et copains préférés, deux petits nouveaux, pas si petits que ça, une ancienne petite nouvelle plus si nouvelle que ça ... mais en plus mon photographe adjoint, a fait des prouesses !
Me voici contrainte de réaliser un de mes célèbres reportages, avec des photos qui ne sont pas les miennes, sans avoir découvert ce que mes amis ont pu voir !
Je l'avoue, c'est très frustrant pour moi, qui suis coincée par un lumbago depuis quelques jours déjà.
Au téléphone, Serge m'annonce quatorze personnes au rendez-vous de ce matin. C'était sans compter Bruno, arrivé in extremis, qui a suivi le convoi de voitures, et Nathalie, que le groupe a retrouvée au Parking de la Pierre Turquaise.
Après recensement des troupes par mes soins, vous étiez même dix-sept ce matin à vous régaler en forêt de Carnelle !
Tout d'abord, un passage obligé par l'Allée Couverte de la Pierre Turquaise.
Longue de 12 mètres et large de 2,50 m, cet ensemble mégalithique, destiné à servir de sépulture collective, est connu pour être le plus important monument préhistorique d'Ile-de-France.
Victime d'un attentat à l'explosif jamais revendiqué en 1985, une nouvelle restauration a permis la remise en état du monument. Très allongée, formée de larges dalles en grès à l'état brut et provenant de la forêt, cette allée couverte est composée de quatorze dalles.
Mes amis randonneurs ont ensuite rejoint le GR 1 qui à cet endroit porte le charmant nom de Route de la Touffe.
Le Lac Bleu, ci-dessous, et le Petit étang, sont des étangs artificiels, d'une surface respective de 2 ha et 1,3 ha, qui ont été aménagés au cœur de la forêt dans d'anciennes carrières de marnes, ce qui leur donne une coloration bleue. Profonds de 20 à 30 m, la baignade y est interdite pour des raisons de sécurité. En revanche, on peut y pratiquer la pêche.
Ils ont suivi le GR1, jusqu'au Carrefour du Pas de Vache, laissant le Lac Bleu, sur leur droite.
Ils ont alors emprunté la Route de la Carrière sur une courte distance,
avant de bifurquer à gauche dans la Ruelle de l'Orme qu'ils ont suivie jusqu'au Carrefour Neuf.
Au croisement de la Ruelle de l'Orme et de la Route de la Carrière, ils sont passés devant la Mare des Sylphes.
« Je suis l'enfant de l'air, un sylphe moins qu'un rêve,
Fils du printemps qui naît, du matin qui se lève (V. HUGO)
Voici un endroit qui m'aurait beaucoup plu ...
Les sylphes sont des créatures élémentaires de l'Air, symboles de beauté et d'aspiration spirituelle, à mi-chemin entre les anges et les elfes.
Les sylphes et surtout les sylphides prennent souvent forme humaine pour approcher les Hommes et se faire aimer d'eux. Mais les gracieuses sylphides ne supportent pas les grossièretés, ni les mauvaises manières, si bien que si l'être humain avec qui elles vivent devient grossier, elles le quittent tout de suite. ( source wikipedia )
Nos randonneurs ont pris ensuite à droite la Route du Bosquet des Princes,
et ont rejoint le PR 16 au Carrefour du Lion.
Deux nouvelles randonneuses, marchant de concert.
Essayez de retrouver les prénoms ! Sinon, passez votre souris sur les photos.
De gauche à droite, comme toujours !
A 10 h 15, tout ce petit monde s'arrête, afin de se sustenter quelque peu.
Les uns s'installent en hauteur. Il faut vous dire que le Carrefour de Boulainvilliers est à 175 m d'altitude.
Montagnards, ne riez pas ! Pour l'Ile de France, c'est très haut !
Les autres préfèrent ne pas grimper plus haut !
Un peu plus tard, nos randonneurs sont intrigués ...
Allons voir cela de plus près...
Serait-ce le puits d'aération d'une ancienne carrière ?
Qu'en pensez-vous ?
La forêt de Carnelle, comme celles de l'Isle-Adam ou de Montmorency, fut largement exploitée.
On en extrayait le gypse, la meulière, mais également les marnes et le sable.
Il me semble bien que ma petite Nath a la carte en main !
Du carrefour Beuzelin au Carrefour Louis, mes amis suivent le PR 16, traversent le GR1, et poursuivent leur chemin largement agrémenté de descentes et de montées.
Pour une fois mon colosse de fils a trouvé un partenaire de marche plus grand que lui !
Après avoir coupé la route de l'Orme, mes amis restent sur le PR 16 jusqu'à la Maison Forestière de St Martin du Tertre.
Là, ils traversent la D 85 puis bifurquent à droite sur un sentier passant à proximité de la Tour du Guet.
La Tour du Guet, d'inspiration gothique, a été reconstruite en 1840, sur l'emplacement d'une ancienne Tour, vestige du Moyen-Age.
Le guide, ayant fait une petite variante, a sans doute guidé vos pas sur un sentier de cyclotourisme , la Route des Minerais, puis a rattrapé à gauche la Route de la Pierre Turquaise.
pour vous ramener au parking après 3 h 37 de marche ...
ou presque, car il faut bien enlever un petit quart d'heure de pause.
Vous avez marché 15,1 km d'après Serge, qui est toujours très précis !
à bientôt mes amis !!!
La Sylphide, que je ne suis plus, au Petit Etang en mai 2008.
Dimanche 28 Mars 2010, à 2 heures du matin, alors que nous quittions nos amis randonneurs après cette soirée festive bien sympathique à Boissy, nous sommes directement passé à 3 heures en rajoutant une heure à nos montres ! Passage à l'heure d'été oblige ! Mon appareil photo sera enfin à la même heure que celui de Bruno, ce qui me simplifiera les choses pour les classements de photos !!!
Donc non seulement, nous avons bien mangé et bien bu, bien chanté, bien dansé aussi, mais nous avons de surcroit "perdu" une heure de sommeil...
Aussi, couchée vers 3 h ( ancienne heure ) je n'étais pas bien fraîche lorsque mon réveil a sonné à 7 h ( nouvelle heure ) c'est-à-dire à peine 3 h plus tard !
Beaucoup de nos amis manquaient au rendez-vous ce matin, mais parmi les randonneurs, il y a Les Incorruptibles !
Vous vous souvenez ? Cliquez ici :
Nous partons à pied de la Gare d'Osny, descendons l'escalier et passons par le "tunnel" sous la voie ferrée.
Nous sommes sept et seuls Maryse et Joseph ont fait un bon gros dodo !
Nous traversons le Parc de Grouchy à Osny. Nous voici devant le Temple d'Amour.
Eliot Ness n'est pas très frais non plus ...
...ce qui ne l'empêche pas de faire de formidables enjambées !
Pendant toute la première heure de marche, j'ai eu très envie d'abandonner le groupe et de faire demi-tour, tant j'étais fatiguée ...
Cependant, j'ai persévéré ... Peut-être à tort ...
Nous voici à Boissy L'Aillerie, avec à notre droite l'église Saint-André.
A l'ange de la rue Veuve Quatremain et de la rue Macaigne Fortier,
la fontaine et le lavoir
Ce lavoir, datant du XVII ème siècle, a été reconstitué au début du XX ème siècle, et cimenté sur des dalles anciennes, avec quelques éléments d'origine, d'après des descriptions et documents anciens. Disposé en atrium autour du bassin de lavage, il appartient à un type courant dans le Vexin.
Mais continuons notre route avec le Printemps des Poètes.
Depuis 12 ans déjà, cette manifestation nationale se déroule, chaque année, au mois de mars, et a pour objectif de sensibiliser à ce genre littéraire bien particulier qu'est la poésie.
Cette année, le Printemps des Poètes honore la poésie féminine et met à l'honneur Andrée Chedid, poétesse française d'origine libanaise, née au Caire et vivant à Paris depuis 1946. Son œuvre traduite dans le monde entier est un vibrant plaidoyer en faveur du dialogue des hommes et des cultures.
Le concours Andrée Chedid du poème chanté, dont c'est la deuxième édition, est présidé par Matthieu Chedid, auteur, compositeur, interprète et petits fils de la poétesse. Le concours propose de composer une musique sur un poème d'Andrée Chedid.
Nous voici maintenant arrivés à Montgeroult. Ce petit pont mérite bien un détour...
Situé sur le versant nord de la vallée de la Viosne, Montgeroult est un petit village tranquille construit entre butte et vallée qui bénéficie de la proximité de la Viosne et de l'étang des Aulnes, propices aux promenades dominicales et à la pêche.
La commune fait partie du Parc Naturel Régional du Vexin, ses paysages ont inspirés des peintres, dont Paul Cézanne, qui a passé quelques mois à Montgeroult en 1898, et y a réalisé trois tableaux dont la « Route Tournante ».
Dans la rue du Moulin se trouve l'Auberge de la Gare.
Les menus sont assez alléchants, mais ...
malheureusement, nous ne sommes que sept et n'avons pas réservé ...
Dommage !
La gare de Montgeroult-Courcelles se trouve sur la ligne Gisors-Paris-Saint-Lazare. Il n'y a plus d'agent SNCF en poste à cette gare mais il y a sur le quai un distributeur de billets et de carte orange ainsi qu'un composteur.
Il est temps maintenant de faire notre petite pause au bord de la Viosne.
C'est sur cette dernière photo que je vous laisse cette semaine.
Mes derniers kilomètres ont été vraiment très pénibles...
C'est sûrement pourquoi j'ai laissé reposer mon appareil photo, bien au chaud dans son étui.
Sans doute ai-je trop dansé la veille, pas assez dormi ...
à bientôt
Ce dimanche encore, je vais délaisser mes amis randonneurs... mais je ne vais pas cesser de marcher pour autant !
Chaque année, au printemps, a lieu La Beaumontoise, randonnée pédestre organisée par Beaumont sur Oise, et qui propose des parcours de 10 km, 16 km, 24 km et 30 km principalement en forêt de Carnelle.
Nous laissons nos voitures dans la rue George Wilson, à Beaumont sur Oise,
et nous dirigeons vers l'école Kergomard, où Richard a donné rendez-vous à son ami Bastien,
qui est accompagné de sa fille Ilona et de Carlos, un ami que nous découvrirons plus loin.
Des cartes nous sont distribuées, et nous constatons que les parcours sont communs aux quatre distances au départ et au retour de Beaumont. Peut-être pourrons nous, à l'arrivée, rencontrer nos amis randonneurs partis plus tôt que nous, pour une plus longue distance ?
Charlotte ne peut s'empêcher d'agrémenter la marche de quelques petits exercices d'escalade, tandis que Juliette s'applique à découvrir les repères bleus Décathlon qui vont baliser notre parcours.
Quant à Ilona, elle est partie devant, marchant d'un bon pas...
"C'est par ici ! " nous assure Juliette.
Ilona est gênée par sa gourde ceinture.
" Enfin, une belle côte ! C'était mieux dans la ravine, dimanche dernier ! " dit Charlotte.
" Par ici ! " s'exclame Juliette.
La montée est difficile pour les petites jambes de notre Juliette.
Là, les filles ont remarqué un drôle de crocodile.
Sauvons-nous vite !
Nous voici arrivés au Carrefour de Carnelle, où le point de contrôle est installé.
Chacun doit y passer avant de se présenter au ravitaillement.
Et quel ravitaillement !
Le boudin chaud de Mado, servi lors de cette sympathique manifestation, est désormais célèbre !
Et les filles se régalent d'avance !
... et leur papa aussi !
Bastien apprécie le vin chaud, et les filles continuent leur festin.
Mais ne confondons pas ravitaillement et restauration !
C'est une nuance que nous avons bien du mal à expliquer à Juliette ...
Elle a déjà,d'ordinaire, un solide appétit que cette randonnée a encore aiguisé !
Non contente de faire travailler ses jambes, Ilona se muscle un peu les bras en portant Juliette qui se prête au jeu.
Bastien et Carlos ne semblent pas très habitués aux terrains boueux et risquent fort de salir le bas de leurs jeans !
Boue ou pas, c'est toujours très agréable ces sorties en forêt.
Bon bol d'air pour tous !
Discussion entre copains...
Rencontre inter générations ... Eh oui, je suis la Senior de la bande aujourd'hui !
Malgré tout, je comprends bien les petites grimpeuses !!! Une barrière comme ça, on ne la contourne pas, on la franchit !
Nous voici arrivés à Nointel... Dans la rue Alain Bernier, se trouve un bâtiment, qui comprenait autrefois, l'école, la mairie et le logement de l'instituteur...En 1983, la mairie déménage et s'installe plus bas dans le village, dans l'ancienne maison du chef-jardinier du château, que nous verrons plus loin. Le bâtiment de l'école n'a pas changé exterieurement, aucun enseignant n'y habite plus.
Nous voici maintenant devant un bel édifice appelé longtemps " Le Petit Château". Actuellement nommé "le Domaine", il est, en fait, la grande ferme seigneuriale d'autrefois transformée par la famille Béjot.
La tour de guet a été rebâtie en pierre, elle est reliée à l'ancienne ferme par un beau bâtiment qui lui donne un air de manoir renaissance. Pendant la guerre de 1914-1918 un hôpital auxiliaire y fut installé, il accueillait les blessés en convalescence.
Charlotte, le gentil flamand violet, me signale une belle église à gauche du Domaine.
L'église Saint-Denis de Nointel a été précédée de 5 chapelles en bois qui ont brûlé successivement. En 1178, le prieur Baudry décide de construire une église en pierre, l'abbaye de Saint-Denis à Paris, fournit les plans, et les habitants de Nointel aident à la construction.
Le Château de Nointel, construit en même temps que celui de Versailles, bénéficia du savoir-faire d'élèves des grands maîtres de l'époque, Mansard (pour les bâtiments et les escaliers du parc, Le Nôtre (pour les jardins) Coysevox ( pour la statuaire).
A l'origine le château était entouré par les "Communs" : la "Cour Carrée" composée de plusieurs bâtiments ( cuisines, divers locaux servant pour le château, basse-cour, écuries, remises des " grandes voitures "...etc) a été classée " monument historique ", elle offre aux regards ses très belles proportions et ses bâtiments en parfait état.
Plus bas dans le parc, à l'ouest du château, un pavillon servait à loger le gardien et un autre, un peu plus éloigné abritait des bûcherons. Actuellement, tout l'ensemble château ( Cour Carrée - Pavillons ) est loué à la Société de Séminaires " Châteauform' ".
Source : http://www.nointel95.fr/
Nous voici de retour, non pas au nid familial ... mais à Beaumont où les filles remarquent cet arbre pour le moins curieux.
Vous connaissez son nom ? Ne manquez pas de laisser un commentaire sous ce billet.
A l'école Kergomard, des récompenses attendent nos jeunes marcheuses.
Ilona se voit remettre un livre " Deux ans de vacances" de Jules Verne, ainsi qu'une médaille et son Brevet de marcheuse.
Juliette reçoit également son Brevet de Marcheuse. Et 10 km à 6 ans, c'est prometteur !
On ne peut pas gagner une coupe toutes les semaines !!!
Charlotte a déjà filé ... et vous ne verrez pas le collier magnétique qu'elle a gagné.
C'est à Beaumont que je quitte ma petite famille ... Ma journée va continuer, très remplie.
Après mon passage au bureau de vote, mon repas pris un peu à la va-vite, une petite sieste, un peu trop écourtée, voici mes amis de la comédie musicale qui arrivent, très motivés pour une répétition de danse qui s'avèrera très fructueuse !
Dimanche 14 mars 2010
Samedi 13 mars, c'était notre randonnée parisienne ! Nous avons visité la Cité Internationale Universitaire de Paris, et je vous conseille d'aller jeter un coup d'oeil sur le billet qui relate la visite.
L'annonce de la mort de Jean Ferrat a également suscité chez moi une vive émotion, et je n'ai pas pu m'empêcher de lui rendre hommage dans un autre billet que je lui ai entièrement consacré.
Vous comprendrez donc pourquoi j'ai tant tardé à vous parler de la randonnée organisée autour d'Auvers, le lendemain !
Nous nous retrouvons comme chaque dimanche sur le parking de la Gare à Osny. Mais aujourd'hui, notre moyenne d'âge a sérieusement baissé !
Je suis très heureuse et très fière de vous présenter mes deux petites-filles Charlotte et Juliette.
Exceptionnellement, nous n'allons pas tous randonner ensemble.
Des randonnées de différentes distances étant organisées par l'Union Sportive Auversoise,
j'ai choisi de laisser mes amis pour me joindre à Richard et à Cécile, ainsi qu'à nos deux plus jeunes adhérentes,
Charlotte et Juliette qui ont respectivement 9 ans 1/2 et 6 ans.
Nous partons tous en direction d'Auvers sur Oise, où nous nous garons sur le parking de la Gare.
Papa vérifie son sac ...
... et Maman aussi !
Les filles ont l'air en forme ... Tant mieux ! Une rude marche les attend ... Mais nous l'ignorons encore.
Nous allons faire très peu de route avec le resant du groupe. Juste le temps de nous rendre au Gymnase Bozon, qui sera le point de départ de cette randonnée organisée.
Aujourd'hui, un petit garçon d'une dizaine d'années, est venu, accompagné de sa maman.
Il fera les 15 km avec l'autre partie de notre goupe.
Nous passons devant la célèbre Auberge Ravoux, classée Monument Historique, qui fut le dernier domicile de Vincent Van Gogh. Celui-ci n'eut pas moins de 37 autres adresses ( Pays-Bas, Belgique, Angleterre et France ) en 37 ans de vie. Vincent ne passa pas plus de 70 jours à Auvers sur Oise, mais fut très influencé par ce site pittoresque, dont les habitants et les environs lui inspirèrent plus de 70 oeuvres. L'Auberge Ravoux accueille encore aujourd'hui des convives du monde entier et l'on peut visiter la chambre n° 5, sous les combles, où vécut ce peintre célèbre.
Arrivés au gymnase, des cartes sont distribuées, pour les marcheurs de 15 km et pour les 25 km. Les 40 km sont déjà partis depuis bien longtemps. Nous apprenons que pour la petite randonnée familiale de 8 km, aucune carte n'est prévue, et il va nous falloir attendre une heure, qu'un guide vienne nous prendre en charge. Grand désapointement des filles et de nous-mêmes , il faut bien le dire, quand en plus nous découvrons qu'il n'y a pas de point ravitaillement sur le parcours. Nous comptions dessus et n'avions rien prévu. Heureusement, dans mon sac, de modestes victuailles seront partagées entre nous six.
Serge finit par trouver quelqu'un qui lui fournit une carte. Richard et lui vont donc être nos guides !
Dès notre départ, nos yeux sont attirés par cette "curiosité" !
Nous allons tout d'abord rejoindre le GR.
Nous passons devant le Château d'Auvers.
Ma petite Charlotte a très froid aux mains malgré ses gants et je vais essayer d'arranger ça.
Une courte pause pour saluer quelques biquettes !
Serge va tout faire pour que la randonnée soit un peu plus ... sportive !
Nous allons faire découvrir aux fillettes le plaisir de s'aventurer dans les Ravines !
( Vallée de Cléry et Ravine des Molues )
Après cette première aventure, les petites jambes de Juliette ont besoin de repos !
Et comme Serge est très grand, notre petite marcheuse domine la situation !
Charlotte a pris goût à l'aventure et s'ennuie un peu en plaine ! Chic ! Une pente à dévaler !
Juliette, plus prudente, prend son temps.
Vous avez vu comme elle est forte ma petite-fille ?
Juliette ne veut pas être en reste.
Vous imaginez le paysage vu de la hauteur de notre petite Juliette ?
Sûrement bien plus impressionnant que pour nous !
Le passage d'obstacles est certes plus amusant, mais bien plus fatigant !
Nous sommes sûrement très loin de la petite randonnée familiale prévue par l'Union Sportive Auversoise !
Charlotte a trouvé une belle liane, et pour un peu plus d'ambiance, cliquez ici :
Juliette ne manque pas de sourire au photographe.
Allez ! Filles de la Jungle !
Elle est loin d'être monotone cette randonnée et les filles adorent !
Juliette se trouve bien assise sur cet arbre, mais Charlotte s'impatiente.
Bientôt nous rejoignons le GR, un peu moins "sauvage".
Malgré tout, il faut encore lever les pieds...
Quel est ce drôle d'animal à six pattes ? Le Céchard ou le Ricile ? Choisissez !
Moins sauvage, moins sauvage ... je me suis peut-être un peu avancée !
Charlotte suit Serge de près. Cela grimpe fort.
Nous voici sortis de là.
Les petites jambes de Juliette sont de nouveau un peu fatiguées...
Et comme son papa a mal au dos, Serge reprend de nouveau la demoiselle sur ses épaules.
Chargée de nous annoncer ce qu'elle aperçoit au lointain, elle prend son rôle de "guetteuse" très au sérieux.
Nos petites marcheuses ont bien du mérite, car en réalité, au lieu des 8 km initialement prévus,
elles auront marché plus de 11 km et dans des chemins plutôt accidentés !
Charlotte est ravie de faire un petit tour sur les épaules de Serge, qui déclare sentir à peine de différence entre elle et sa soeur ! Tout de même, 19 kg et 27 kg ajouté au poids du gros sac !!! Quel force colossale !
Cécile et moi, nous attendons notre tour !
A l'arrivée, les filles reçoivent à nouveau chacune une médaille.
Je vous assure qu'elles l'ont bien méritée.
Même si la randonnée a été plus courte que d'habitude, nous apprécions bien de pouvoir nous asseoir un peu.
Mais en plus des deux médailles, notre club RDA se voit remettre également une coupe que Juliette aimerait beaucoup conserver ...
Elle regarde donc, à regret, la coupe désormais dans les mains d'Yvette, notre présidente.
Nous regagnons maintenant le parking où sont garées nos voitures.
Serge a finalement récupéré la fameuse coupe tant convoitée par notre Juliette...
qui arbore un sourire des plus radieux.
Marcelle et Micheline tentent d'enlever le trophée aux petites marcheuses !
Mais non, c'était pour rire !
Les fillettes sont fatiguées mais heureuses de leur marche et ravies de leur médaille et de la coupe.
La semaine prochaine, ce sera encore pour moi une randonnée familiale ...
à bientôt