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Page des poètes

 

Oh! vivre et vivre et vivre et se sentir meilleur 

 A mesure que bout plus fermement le coeur 

 Vivre plus clair, dès qu'on marche en conquête

Vivre plus haut encor, dès que le sort s'entête 

 A dessécher la sève et la force des bras.

Emile Verhaeren

Sourire


Mon amour, ma torture...
Dont l'absence me brûle le corps et l'âme...

Après ma mort, je m'envolerai, je te le jure...
Au-delà de ces monts et montagnes...

Je te retrouverai pour qu'enfin,
Nous puissions nous aimer, sécher nos larmes...

Et tu comprendras pourquoi,
Je me suis foudroyé de ton éternelle absence...

Tu renaîtras en moi,
Fidèle à cette image que tu inventas...

Je te volerai ta vérité profonde,
Pour que tu puisses enfin m'enlacer sans honte...

Tu t'abandonneras enfin à moi,
Et tu nous blottiras dans nos bras...

Moi, dont l'amour te faisait si peur,
Je te bercerai jusqu'à l'aurore de la nuit...

Consentants et baignés de crépuscules,
Nous deviendrons un seul être immatériel...

Et au cœur d'un halo aux mille reflets,
Nous rejoindrons la mer, celle de la tranquillité...

Un jour peut-être tu liras ces mots,
Qui sont les seuls témoins du dédale de nos drames.

Alors je braverai la colère des dieux,
Et je te retrouverai, quitte à en rejoindre les cieux...

Toi ma plus grande douleur,
Nous nous retrouverons, bien avant la dernière heure...

Toi, mon amour, ma torture...
On ne se quittera plus, oui, je te le jure...

A T...
Poésie affichée sur la Croix de Colomban (1691 m - près de Thônes dans le Massif des Aravis )

 Sourire

Les vraies merveilles ne coûtent pas un centime

Ici commence la liberté.
La liberté de bien se conduire.

Voici l'espace, voici l'air pur, voici le silence,
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque dans les villes,
est ici préservé pour votre joie.

Enterrez vos soucis et emmenez vos boites de conserves.
Les papiers gras sont les cartes de visite des mufles.

Ouvrez vos yeux et vos oreilles fermez vos transistors.
Pas de bruit de moteur inutile, pas de klaxons.

Écoutez les musiques de la montagne.

Récoltez de beaux souvenirs, mais ne cueillez pas les fleurs.
N'arrachez surtout pas les plantes : il pousserait des pierres.
Ne mutilez pas les fleurs, marchez sur les sentiers.

Il faut beaucoup de brins d'herbe pour tisser un homme.

Oiseaux, chevreuils, lapins, chamois,
Et tout ce petit peuple de poil et de plume
ont désormais besoin de votre amitié pour survivre.
Déclarez la paix aux animaux timides.
Ne les troublez pas dans leurs affaires
L'ennemi des bêtes est l'ennemi de la vie.

Afin que les printemps futurs réjouissent encore vos enfants !

Samivel  (poète mais aussi randonneur)

Sourire

Feuilles d'or

Je n'ai rien

Que trois feuilles d'or

Et qu'un bâton de hêtre

Je n'ai rien

Qu'un peu de terre à mes talons,

Que l'odeur du soir en mes cheveux,

Que le reflet de la mer en mes yeux...

 

Car j'ai marché par les chemins

De la forêt et de la grève.

Et j'ai coupé la branche au hêtre,

Et cueilli en passant, à l'automne qui dort

Le bouquet des trois feuilles d'or.

 

                     Henri de Régnier

(Je ne sais si mes anciens élèves qui me liront auront quelque souvenir

de cette poésie d'Henri de Régnier que je leur enseignai un lundi matin. )

 

A l'école, j'avais apporté

Mon bâton de châtaignier

Mes chaussures de randonnée

Quelques feuilles bien dorées

Et jamais au grand jamais

Je n'aurai pensé

Qu' Henri de Régnier

Put avoir tant de succès !

Annick ( modestement )

 BisouGrâce à la gentille So-What, amie de forum et qui fait partie de mes lectrices, je viens de faire la connaissance de Renée Jeanne Mignard, qui a écrit ce poème que j'ai trouvé très beau.

C'est avec l'accord de cette dame que je le publie ici, pour le partager avec vous :

Notre monde bleu

S’il n’y avait que nous pour refaire le monde,
Nous le referions bleu, et que ce serait doux
De se donner la main pour entrer dans la ronde
Des gens de bon vouloir, sensibles comme nous.

Dans notre monde bleu n’y aurait pas la guerre.
Partout on s’aimerait d’un amour sans pareil.
Oubliant les dangers, les chagrins de naguère,
Tous les enfants perdus joueraient au grand soleil.

Dans notre monde bleu règnerait la justice,
Sans clin d’œil complaisant, faveur ni passe-droit.
Nous serions tous égaux, ignorant l’artifice,
Intègres, scrupuleux et gens de bonne foi.

Dans notre monde  bleu grâce à la tolérance,
Tout serait harmonie, joie de vivre et bonté.
A chaque aube du jour renaîtrait l’espérance,
La compréhension, la solidarité.

Dans notre monde bleu n’y aurait plus d’alarmes.
Chacun vivrait en paix dans la sérénité.
Et même si parfois on versait quelques larmes,
Elles seraient de joie et de félicité.

Dans notre monde bleu, la moisson abondante
Donnerait à chacun le pain de chaque jour.
Nul ne connaîtrait plus cette faim obsédante.
Chaque foyer serait un royaume d’amour.

.Bien sûr certains diront se retenant de rire :
« Mais c’est une utopie  ce rêve fabuleux » !
Peut-être ont-ils raison. Mais bah ! Laissons-les dire.
Nous referons encor le monde tous les deux.

Renée Jeanne Mignard

 www.rj-mignard.fr/pages_speciales.htm

http://www.rj-mignard.fr/speciale_nsentiments.htm

 Dédicace 

Ce poème est pour toi, petite fleur sauvage.
Tu croîs sur le chemin en toute humilité.
Tu te fais oublier au cœur du paysage.
Toi si fragile, hélas, qui ne vis qu’un été.

Ce poème est pour toi, toi  ma douce rivière.
Sur tes berges jolies j’ai rêvé si souvent.
Tu vas, parfois vêtue d’une brume légère,
Bercée de-ci, de-là, par les harpes du vent.

Ce poème est pour vous, Madame la nature,
Vous qui nous dispensez chaque jour la beauté,
Qui vous fâchez parfois quand l’homme vous torture,
Mais qui m’inspirez tant l’hiver comme l’été.

Ce poème est pour toi, dévoué bénévole,
Qui offres humblement ton aide sans retour.
Tu  sèmes le bonheur, et le grain qui s’envole
Fait lever grâce à toi  une moisson d’amour.

Ce poème est pour vous, enfants de notre terre,
Vous qui nous promettez un meilleur avenir.
Vous saurez corriger nos erreurs, je l’espère.
Puissiez-vous tous unis bientôt y parvenir.

Ce poème est pour vous, essence de ma vie,
Qui me faites présent d’un merveilleux bonheur.
Vous qui m’avez appris que l’amour qui nous lie
N’a pas besoin de mots pour éblouir mon cœur.

Ce poème est pour vous.


Renée Jeanne Mignard

Encore un poème de Renée Jeanne qui manie si bien les mots ...

Le hasard

On dit que le hasard fait toujours bien les choses.
Amour, ce n’est pas toi qui me  démentiras.
C’était un jour en gris, les cieux étaient moroses.
Sur le chemin poudreux je marchais d’un bon pas.

Je suivais sans témoins le bord de la rivière.
Les oiseaux engourdis ne chantaient pas encor.
Je poursuivais gaîment ma marche solitaire.
Je n’avais rencontré personne jusqu’alors.

Comme je contemplais dans la pâle lumière
Le ciel  qui s’irisait et  devenait plus clair,
Je trébuchai soudain sur une énorme pierre,
Et je chutai de haut les quatre fers en l’air.

C’est alors que tu vins, miraculeux hasard.
Quand tu me vis tomber tu te précipitas.
De ton corps, souviens-toi, tu me fis un rempart.
Et je m’abandonnai sans crainte dans tes bras.

J’y suis restée depuis, et je m’y trouve bien.
Tout au long de nos jours, je ne vis que pour toi.
Béni soit le hasard qui m’a tendu la main.
J’empruntais ce chemin pour la première fois


Renée Jeanne Mignard

Un autre encore, qui évoque merveilleusement les sensations éprouvées

lors de mes propres promenades solitaires à Grouchy, le très beau Parc de ma ville.

Contemplation


Je n'oublierai jamais ce matin de l'avril.
Alors que le soleil s'en revenait d'exil,
Pour faire sans témoins ma marche coutumière,
J'avais porté mes pas au bord de la rivière.
L'Indre ce matin là était pailletée d'or.
Des lambeaux de brouillard s'effilochaient encor.
S'éveillait peu à peu le petit bois frileux
Aux premiers pépiements des hôtes de ces lieux.
Le coucou plus hardi risquait un vocalise
Les roseaux frémissaient, caressés par la brise.
Les canards régataient avec les poules d'eau.
La nature attendrie disait le renouveau.
Il me semblait alors être seule en ce monde,
Rendant grâces au ciel de pouvoir prolonger
Ces instants de bonheur, d'émotion profonde,
Qu'en ce jour de printemps, je n'ai pu partager.
Je suis restée longtemps en extase, immobile,
Prisonnière du temps et de cette beauté.
Et j'eus le sentiment, en regagnant la ville,
Que j'avais dérobé un peu d'éternité.

Renée Jeanne Mignard

 http://www.rj-mignard.fr/speciale_horizons.htm

Commentaires (3)

1. mel-and-tof (site web) 02/01/2013

Bonjour
Je suis conquise par vos poèmes qui sont sublimes, si vous le permettez, je les prends pour mon blog, sous mes photos, je mettrai votre nom, bien entendu
J'ai un beau blog, vos poèmes auront une place de choix
D'avance je vous remercie
Bien cordialement
mel-and-tof

2. manoo 02/03/2010

tres beau tes poèmes bisous

3. Nanyvo 07/11/2009


" Mon amour, ma torture"
C'est beau mais un peu tristounet: faut passer au concret et vite ....!

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